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Le Monde – 08/12/2014
Jean-Pierre Stroobants
Federica Mogherini, la haute représentante pour la diplomatie européenne, devait se rendre en Turquie, lundi 8 et mardi 9 décembre, pour ce qui apparaît comme une reprise de contact témoignant, selon le service européen d’action extérieure, de « l’importance stratégique » des relations entre Bruxelles et Ankara. Officiellement candidate à l’entrée dans l’Union européenne (UE) depuis 1999, manifestant régulièrement sa mauvaise humeur à propos de la lenteur des négociations commencées en 2005, la Turquie sait qu’elle n’a aucune chance d’adhérer avant de très longues années et paraît même de plus en plus résignée à ce que les négociations n’aboutissent jamais, compte tenu notamment des réticences de Berlin et Paris.
Gelées durant trois années, les discussions ont timidement repris l’an dernier mais butent sur les questions du respect de l’Etat de droit et des libertés par le régime islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan. Dimanche 7 décembre, l’écrivain Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature en 2006, dénonçait ainsi « l’ambiance de peur » régnant dans son pays, les menaces constantes sur la liberté de la presse et un regain d’oppression sur les femmes.
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission de Bruxelles, s’est, en tout cas, voulu très clair dès le début de son mandat : il n’y aura aucun nouvel élargissement durant les cinq ans à venir – et sans doute bien au-delà … La Commission a toutefois préservé le portefeuille de l’élargissement, confié au conservateur autrichien Johannes Hahn. Et celui-ci affirme vouloir maintenir « dans la bonne voie » les négociations d’adhésion. Ce qui suppose « une relation plus approfondie », mais aussi « davantage de réformes ». « Il est bon de leur dire qu’ils doivent aller plus loin, mais encore mieux de leur dire en tête à tête ce que nous attendons vraiment d’eux », confie une source diplomatique, détaillant l’une des raisons de ce voyage, dont le principe ne fait pas l’unanimité dans les capitales.
Mme Mogherini, qui entend affirmer rapidement son rôle de coordinatrice de toute l’action extérieure de la Commission et de l’Union, accompagnera M. Hahn et son collègue à l’aide humanitaire, le Chypriote Christos Stylianides. Elle rencontrera le président Erdogan, le premier ministre, Ahmet Davutoglu, mais aussi des représentants de l’opposition, de la société civile, des médias et des milieux d’affaires, souligne son entourage. Elle se rendra ensuite dans des camps de réfugiés installés le long de la frontière syrienne, au risque d’affronter la mauvaise humeur des dirigeants d’un pays qui accueille plus d’un million de réfugiés syriens et irakiens et reproche aux Occidentaux de ne pas offrir l’asile à suffisamment de ces victimes de la guerre. L’ensemble des pays de l’Union en abritent quelque 200 000 à l’heure actuelle, avec de fortes disparités entre eux. Pour calmer ses interlocuteurs turcs, la Commission devrait annoncer une nouvelle aide financière mais souligne sa volonté d’aider les réfugiés « au plus près de leur pays d’origine ». Une façon d’acter qu’une majorité de capitales sont hostiles à un afflux de ces demandeurs d’asile.
« Un partenaire essentiel dans l’OTAN »
Si la diplomatie européenne se mobilise pour tenter de réchauffer ses relations avec Ankara, quitte à taire temporairement ses critiques sur l’ambivalence démocratique d’un régime prompt à dénoncer l’Occident, c’est surtout parce qu’elle prend en compte les difficultés du contexte géostratégique actuel. Ankara joue évidemment un rôle-clé dans la région et les Européens mesurent au mieux la nécessité d’accroître entre autres son rôle dans la lutte contre le terrorisme et les combattants étrangers engagés dans le djihad.
Mme Mogherini, aidée par son directeur de cabinet, Stefano Manservisi, qui vient de quitter son poste de représentant de l’UE à Ankara, compte également sur le régime turc pour faciliter un éventuel règlement de paix entre Israéliens et Palestiniens, avec en ligne de mire le principal objectif affirmé par la haute représentante : la reconnaissance d’une solution à deux Etats.
Plus généralement, il est temps, juge Bruxelles, de resserrer les liens diplomatiques avec le régime du président Erdogan. « Un partenaire essentiel dans l’OTAN [Organisation du traité de l’Atlantique nord], les missions de maintien de la paix ou l’équilibre régional », confie un diplomate de haut rang. La récente visite de Vladimir Poutine à M. Erdogan a retenti comme un signal d’alerte : les deux régimes ont donné l’impression de se rapprocher pour sortir de leur isolement mutuel. Mme Mogherini veut donc éviter qu’Ankara aide Moscou à contourner l’embargo européen consécutif à l’annexion de la Crimée et la guerre dans l’est de l’Ukraine.
Elle se soucie d’un autre aspect : en annonçant, lundi 1er décembre, dans la capitale turque, l’abandon du projet de gazoduc South Stream, qui devait réduire le risque d’approvisionnement pour l’Union européenne, M. Poutine a marqué un point. Il a, par ailleurs, promis une baisse du prix du gaz vendu à la Turquie et l’ouverture d’un site de distribution à la frontière gréco-turque. Pour Bruxelles, il est donc urgent d’éviter un rapprochement trop net entre Moscou et Ankara en prônant un raffermissement des liens économiques commerciaux avec l’Union européenne, qui est actuellement le premier partenaire de la Turquie.
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