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Les Echos, le 23/07/2023
Par Yves Bourdillon
La Turquie, avec qui l’Union européenne essaye de relancer des relations marquées par plus de bas que de hauts, s’est résignée depuis deux ans à une politique plus conciliante avec ses partenaires et voisins.
Le président Erdogan (à gauche) serre la main du Premier ministre suédois Ulf Kristersson, en présence du secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, à Vilnius le 10 juillet. (YVES HERMAN / POOL / AFP)
La Turquie calme le jeu pas à pas. Le régime de Recep Tayyip Erdogan, dont la diplomatie ces dernières années semblait avoir pour objectif de se fâcher avec le maximum de ses partenaires occidentaux, pilote une nette accalmie.
Il est vrai qu’il a besoin de capitaux occidentaux pour financer un déficit de sa balance des paiements structurellement élevé (de l’ordre de 10 % du PIB depuis le début de l’année) et que ce membre de l’Otan peut difficilement entretenir des relations exécrables avec ses alliés militaires, faute d’alternative crédible. Washington est amené à le lui rappeler de temps en temps.
Début d’apaisement
Cette prudente réorientation diplomatique pousse l’Union européenne, dont les ministres des Affaires étrangères ont planché jeudi sur la question , à essayer de relancer ses relations avec ce voisin aussi agaçant qu’incontournable. La guerre en Ukraine a marqué un tournant, puisque la Turquie s’est imposée comme le seul médiateur agréé à la fois par Kiev et Moscou dans ce conflit.
Une position non dénuée d’ambiguïté, qui préoccupe les Vingt-Sept. Si la Turquie a parrainé le précieux accord, dénoncé lundi par Moscou, ayant permis pendant un an la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, elle fait aussi partie des pays permettant discrètement à la Russie de contourner les sanctions commerciales occidentales.
Toujours est-il que le président turc, conforté par sa réélection fin mars, a levé son veto à l’entrée de la Suède dans l’Otan lors du sommet de Vilnius il y a dix jours. Non sans demander en échange une relance des négociations d’adhésion à l’Union européenne. Ces dernières sont au point mort depuis 2018, en raison de décisions d’Ankara jugées contraires aux intérêts de l’UE et « d’un recul continu et préoccupant de l’Etat de droit ».
Huile sur le feu
Les Vingt-Sept ne prétendent toutefois pas envisager une relance de ces négociations, mais se sont dits prêts à discuter de l’accord d’union douanière de 1995 entre la Turquie et l’UE afin de favoriser davantage d’échanges commerciaux, et du régime des visas, pour éventuellement assouplir les conditions d’entrée des ressortissants turcs dans l’Union.
La Turquie dispose aussi d’ un moyen de pression sur l’Union européenne, puisqu’elle est en première ligne pour héberger les réfugiés de la guerre en Syrie, voire des migrants du Moyen-Orient, qu’elle menace régulièrement de laisser repartir vers l’Europe si on ne satisfait pas ses exigences financières, ou politiques.
Moyen de pression qui risque de s’émousser puisque la demande monte dans l’opinion publique turque, y compris au sein du parti AKP au pouvoir, pour tout simplement renvoyer chez eux tout ou partie de ces quatre millions de réfugiés, maintenant que la guerre civile syrienne est de facto gelée.
Erdogan n’a pas abandonné pour autant sa rhétorique enflammée à destination des immigrés d’une France laïque avec laquelle les relations sont rarement cordiales depuis une quinzaine d’années. Il a ainsi affirmé que les récentes émeutes dans l’Hexagone avaient pour unique cause une « islamophobie galopante »… Les coups de menton demeurent aussi fréquents en direction de la Grèce, sur fond de revendications territoriales en mer Egée.
Un Proche Orient en pleine recomposition
Plus à l’est, la recomposition en cours au Proche Orient, avec une ébauche de réconciliation entre l’Iran et l’Arabie saoudite et la normalisation tous azimuts des relations d’Israël avec des pays arabes, oblige aussi le régime turc à ajuster son jeu. Erdogan a dû admettre que le régime syrien de Bachar el-Assad, qu’il qualifiait encore récemment de tyran sanguinaire, ne tomberait pas, et était même en voie de réintégration dans le monde arabe . Le président turc a admis en août dernier que l’heure était à « de nouvelles étapes » avec Damas.
La Turquie joue en Syrie un jeu à haut risque
Ankara a aussi entrepris de renouer avec Riyad, après une fâcherie d’ampleur suite à l’assassinat du journaliste saoudien d’opposition, Jamal Khashoggi, dans le consulat saoudien d’Istanbul en 2018. En revanche, rien de probant n’a été enregistré récemment de nature à apaiser la rivalité entre la Turquie et l’Iran.
Enfin, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, sera reçu en Turquie le 28 juillet par le président Erdogan lors d’une visite d’Etat, ont annoncé les deux capitales. Une première depuis 2008 alors que la relation entre Ankara et Jérusalem est tumultueuse.
La Turquie a reconnu Israël pratiquement dès sa naissance, un cas à part dans le monde musulman, et a longtemps entretenu une coopération militaire et technologique, avant que les relations ne se tendent spectaculairement en 2010 à cause du confit israélo-palestinien. Le président turc recevra d’ailleurs aussi le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le 25 juillet.
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