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Ouest-France, le 26/07/2017
De Gomis à Menez en passant par Belhanda, Pepe, Valbuena ou encore… Rémy Riou, nombreux sont les footballeurs français – ou étrangers – à avoir déposé leurs valises du côté de la Turquie cet été, et pas seulement pour les vacances. Plus attractifs, les clubs de la Süper Lig, la D1 turque, sont désormais capables d’attirer de tels joueurs, à l’expérience et aux émoluments élevés, malgré un environnement politique instable. Voici pourquoi.
Une fiscalité attrayante
Ne nous leurrons pas, la première des raisons s’appelle la livre turque. Khalid Boutaïb, meilleur buteur du RC Strasbourg (20 buts en L2) l’an dernier, ne le cachait pas, au moment de son départ à Malatyaspor, promu en D1 turque : « J’ai toujours dit que l’aspect financier jouerait un grand rôle ».
Grâce à une niche fiscale dédiée aux sportifs, le footballeur évoluant en Turquie n’est soumis qu’à un taux d’imposition de 15 %. Imbattable en Europe, « quand en France on est sur du 46 % de moyenne, détaille Pierre Rondeau, économiste du sport et professeur à la Sports Management School. Les charges sont ainsi allégées pour les clubs. » Surtout, ces derniers ne sont soumis à quasiment aucune régulation, aucun contrôle, contrairement à la France qui a la DNCG. « Ils peuvent émettre de la dette sans contrainte », poursuit Pierre Rondeau. Et peuvent ainsi proposer de sérieux émoluments à des trentenaires en quête d’un dernier défi au soleil. Le salaire de Mathieu Valbuena, ancien de Lyon et de Marseille, avoisinerait ainsi les 4 millions d’euros nets par saison, selon les médias turcs, avec une myriade de primes.
Mathieu Valbuena sous ses nouvelles couleurs. L’ex-Lyonnais s’est engagé à Fenerbahçe. (Photo : AFP)
Et si les clubs peuvent se permettre de payer de telles clauses, c’est grâce à une nouvelle manne financière : l’explosion des droits télés. Digiturk, propriété du groupe beIN, dépensera plus de 500 millions sur la période 2017-2022 pour rester diffuseur officiel du championnat. Mais derrière, la gouvernance économique des clubs turcs peut être aléatoire et les retards de paiement de salaire fréquent. « Lié à cette absence de régularisation et cet endettement », dit l’économiste. Et les stars ne sont pas épargnées. Wesley Sneijder, passé par l’Inter Milan et le Real Madrid, allant jusqu’à regretter publiquement : « C’est vrai que je n’ai pas été payé, Galatasaray (son club actuel) travaille dur pour débrouiller la situation. »
Un défi sportif intéressant et doté de visibilité
Alors ce n’est pas Gijon ou Valladolid mais, « l’avantage, comparé au Qatar ou aux États-Unis, c’est qu’on reste en Europe », dit Pierre Rondeau. C’est-à -dire que les joueurs gardent une certaine visibilité sur le Vieux Continent, car ils peuvent évoluer en coupe d’Europe. Le Besiktas n’était d’ailleurs pas loin d’accéder aux demies de la Ligue Europa, perdant aux tirs au but face à Lyon. Avec la fin des quotas de joueurs étrangers, les clubs sont d’ailleurs libres d’engager jusqu’à 14 non-Turcs.
Médiatiquement, le footballeur faisant le choix de la Turquie peut encore être suivi à travers le monde, à la différence de certains championnats plus obscurs et aussi généreux. Techniquement, « le niveau est un peu restreint sur le plan tactique », analyse Serhat, qui gère une grande communauté de supporteurs de Galatasaray sur Internet. Il situe la Süper Lig au niveau du championnat portugais, « et plus avancée que les championnats de l’Est ». Signer là -bas ne signifie donc pas faire une croix sur sa carrière sportive. Sans oublier le cadre. À niveau égal, entre un pays d’Europe de l’Est et la Turquie, de nombreux footballeurs ont rapidement fait leur choix…
Une ferveur reconnue
Les scènes de liesse à l’arrivée des Gomis, Valbuena ou Pepe disent tout de la ferveur populaire qui accompagne le football turc. Là -bas, le football est le sport n°1, draine les investisseurs et le public. Les derbies stambouliotes sont parmi les plus « chauds » du monde, avec une ambiance – et surtout une passion – difficilement imitable. Par conséquent, de nouveaux stades sont construits, flambant neufs, pour accueillir plus de fans. Celui de Galatasaray peut ainsi accueillir 52 000 personnes, ce qui en fait la plus grande enceinte du pays.
L’arrivée de Bafé Gomis à l’aéroport d’Istanbul. (Photo : AFP)
Mais là aussi, il y a un revers à la médaille. Quand on s’éloigne d’Istanbul, « la majorité des stades sont à moitié vides », regrette Serhat. Entre conflits politiques et augmentation des tarifs, même les bastions d’Istanbul sont touchés. Fenerbahçe n’a d’ailleurs compté que 16 000 spectateurs de moyenne cette saison, contre 42 000 pour la saison 2013-2014. Preuve que l’argent ne fait pas tout…
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