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Le Monde, le 18/06/2024
Par Alexis Delcambre (Dortmund [Allemagne], envoyé spécial)
Pour leur entrée en lice à l’Euro 2024 sous un déluge, les Turcs ont douché la Géorgie, mardi dans une arène de Dortmund tout acquise à leur cause (3-1).
La joie d’Arda Guler et d’Orkun Kokcu, lors du match de l’Euro 2024 entre la Turquie et la Géorgie, le 18 juin 2024 à Dortmund (Allemagne). PIROSCHKA VAN DE WOUW / REUTERS
Il fallait être sacrément motivé pour rejoindre le Signal Iduna Park de Dortmund (Allemagne), mardi 18 juin dans l’après-midi. Un déluge s’est abattu sur la Ruhr, douchant tout, faisant jaillir des ruisseaux, comme s’il fallait tester une ultime fois la détermination du peuple rouge qui, depuis de longs mois, s’était donné rendez-vous ce soir-là , dans le stade emblématique de sa région d’adoption, pour le premier match de la Turquie à l’Euro 2024, face à la Géorgie (remporté 3-1). Leurs tenues détrempées, tentant vainement de s’abriter sous leurs drapeaux percés par les eaux, 45 000 supporters turcs ont convergé vers ce temple du football avec une résolution inébranlable.
Pour la Turquie, cet Euro se joue presque à domicile. Ses deux premiers matchs sont programmés à Dortmund, dans cette région de Westphalie devenue le fief de la communauté turque d’Allemagne, et son troisième rendez-vous est prévu à Hambourg. Depuis le tirage au sort, en décembre, des centaines de milliers de demandes de billets ont été faites.
Habituellement occupé par le Borussia Dortmund, le stade avait mardi des allures de chaudron turc, avec, en lieu et place du traditionnel « mur jaune » des fans du BVB, un mur rouge parsemé de quelques taches blanches. Bronca quand les Géorgiens avaient la balle, « Turkiye, Turkiye » scandés sans relâche : l’atmosphère était électrique, jusque dans les quelques heurts observés en tribunes avant le match, et rapidement maîtrisés par la police allemande.
Cette forte pression turque se transposa sur le terrain avec, très vite, un schéma d’attaque – défense en faveur des hommes du Bosphore. Avec le milieu de terrain de l’Inter Milan Hakan Calhanoglu à la baguette, les Turcs acculaient rapidement des Géorgiens qui s’échinaient à briser leurs lames. La sélection entraînée par l’ancien international français Willy Sagnol fut sauvée par son poteau après dix minutes de jeu. Mais la digue céda peu avant la demi-heure de jeu, quand le défenseur de Fehnerbahçe Mert Müldür reprit de volée un ballon mal repoussé, trouvant la lucarne géorgienne (1-0, 25e). Sans conteste le plus beau but inscrit depuis le début de l’Euro.
La Géorgie se montre pour ses premiers pas dans un Euro
Mais la Géorgie, qui a exporté ses joueurs dans dix-sept championnats différents, ne manque pas de talents, notamment en attaque, où elle aligne Georges Mikautadze, remarqué à Metz, et le Napolitain Kvicha Kvaratskhelia, convoité par le Paris Saint-Germain. Alors que la Turquie venait de se voir refuser un but pour hors-jeu, le premier des deux – natif de Lyon – trompa le gardien turc d’un plat du pied et égalisa (1-1, 32e). Menés par ce duo, les Géorgiens restaient dangereux et mettaient à l’épreuve Mert Günok, le gardien turc. Des mouvements faisant la joie des supporters géorgiens, venus également en nombre avec leurs maillots arborant la croix de Saint-Georges. Ce premier Euro de son histoire est aussi une vitrine pour le pays caucasien, divisé par la loi controversée sur l’« influence étrangère », promulguée le 3 juin.
La Turquie reprit sa domination après la pause, dynamisée par ses deux pépites de dix-neuf ans : Kenan Yildiz, de la Juventus Turin, et Arda Güler, évoluant au Real Madrid. Ce dernier obtint d’abord un coup franc dangereux, repoussé par Giorgi Marmadachvili, le gardien géorgien. Mais quelques minutes plus tard, Güler donna l’avantage aux siens d’un autre but splendide, une frappe puissante à l’entrée de la surface qui fondit dans le petit filet opposé, sans laisser la moindre chance au gardien (2-1, 65e).
Les fans de la Turquie sous la pluie, lors du match face à la Géorgie de l’Euro 2024, la 18 juin 2024 à Dortmund (Allemagne). MARTIN MEISSNER / AP
Le stade explosa et les fans turcs en étaient à faire scintiller leurs téléphones quand Giorgi Kochorachvili faillit leur infliger une autre douche froide, trouvant la barre transversale. Dans les arrêts de jeu encore, Kochorachvili et Mikautadze ne parvinrent pas à s’entendre et manquèrent une occasion d’égaliser, avant que Kvaratskhelia ne touche un poteau. Alors que le gardien géorgien était monté aux avant-postes pour aider les siens à égaliser, c’est finalement Kerem Aktürkoglu, de Galatasaray, qui en profita pour filer seul vers le but vide, parachever le succès turc et offrir une nouvelle explosion au stade (3-1, 97e), dans une issue cruelle pour la Géorgie.
Au terme de cette partie échevelée, l’un des matchs les plus vivants depuis le début de cet Euro (trente-six tirs), Willy Sagnol voulut retenir le positif : « Je ne dis pas que nous sommes heureux, mais je pense qu’on a donné une image tellement belle du football géorgien qu’on peut être fier de cela. » De son côté, après un parcours éliminatoire solide, cette Turquie vive et offensive, dirigée par l’Italien Vincenzo Montella, peut nourrir des espoirs dans un groupe où figurent également le favori portugais et la République tchèque. Surtout avec un tel soutien, dont le Portugal pourrait à son tour sortir douché, samedi, dans cette même enceinte.
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