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Le Parisien, le 31/07/2019
Par Adèle Coupaud, correspondante à Istanbul (Turquie)
Le président Erdogan équipe son pays d’un armement menaçant acheté à Moscou. Au risque de s’attirer la colère, et d’éventuelles sanctions, des Etats-Unis.
Pilier de l’Alliance atlantique (Otan) et partenaire incontournable de l’Europe sur les dossiers migratoire et antiterroriste, la Turquie semble s’éloigner de l’Occident en achetant des missiles russes, en dépit des menaces de sanctions américaines qui pourraient dévaster sa fragile économie. Un pari risqué, que le président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait cependant bien gagner.
Comment est née la crise ?
En 2009, la Turquie se tourne vers les Etats-Unis pour étoffer son arsenal antiaérien. L’administration de Barack Obama accepte de lui vendre ses systèmes de défense, les missiles Patriot, mais sans accès à la production ni échange de technologies. Vexée, la Turquie refuse. Et trouve une alternative auprès de la Russie, qui lui propose ses missiles S-400, capables de déjouer des attaques aériennes.
En 2017, l’affaire est conclue. Les Etats-Unis multiplient alors les menaces de sanction, tout en proposant un nouvel accord, cette fois moins onéreux et plus inclusif, sur la vente de Patriot. En vain : affirmant qu’elle a « urgemment besoin » des S-400 pour garantir sa sécurité, la Turquie, voisine de l’Irak et de la Syrie, refuse de revenir en arrière. Et en cette mi-juillet 2019, elle a accueilli les premières livraisons d’équipements des S-400.
Pourquoi l’achat de missiles russes pose problème ?
Depuis 1952, la Turquie est membre de l’OTAN, créée par Washington pour contrecarrer la puissance militaire soviétique. Si l’URSS n’est plus, la Russie reste la rivale éternelle de l’Alliance atlantique. Ses 29 membres sont censés harmoniser leurs arsenaux militaires, excluant de fait le matériel russe.
De plus, les Américains veulent à tout prix éviter la mise en contact des S-400 avec leurs avions de combat dernier cri, les F-35, dont la Turquie a commandé une centaine de modèles. Le Pentagone craint que les secrets de leur rutilante création ne soient déchiffrés par la technologie russe. D’où le dilemme imposé à Ankara : les S-400 russes ou les chasseurs F-35 américains.
Quelles conséquences possibles ?
Peu après l’arrivée des premiers équipements de S-400 en Turquie, mi-juillet, les Etats-Unis ont suspendu la livraison des F-35 et annulé les contrats des entreprises turques qui fabriquent quelque 900 pièces nécessaires à leur construction. Un coup dur pour l’industrie turque… Et une opportunité pour Moscou qui, trop heureux de semer la zizanie au sein de l’Otan, espère vendre d’autres armes à la Turquie.
Mais la vraie menace réside ailleurs. Une loi américaine (CAATSA) prévoit des sanctions économiques envers tout pays qui s’adonne au commerce d’armes avec les Russes. Un an après une crise qui avait fait perdre 30 % de sa valeur à la livre turque , Ankara se retrouve à nouveau exposée au courroux de Donald Trump.
Comment la Turquie tente de limiter la casse ?
Pour esquiver les sanctions, Erdogan compte sur son affinité avec l’imprévisible dirigeant américain. « Trump apprécie les chefs d’Etat forts, autoritaires et populistes, à son image », constate Jana Jabbour, enseignante à Sciences-po et spécialiste de la Turquie. Rejeté par Obama, bon client du géant américain Boeing et toujours intéressé par les Patriot, Erdogan a fait infléchir la position de Donald Trump, qui n’envisage finalement pas de sanctions « pour l’instant », au grand dam des parlementaires américains. Ces derniers espèrent les reporter à l’activation des S-400 par la Turquie, prévue en avril 2020.
Pour le moment, « le Pentagone, le Congrès et la Maison Blanche ne s’accordent pas sur la ligne à adopter », sans compter que « l’attention de Washington est plus concentrée sur l’Iran », rappelle Jana Jabbour. Sanctions ou pas, Erdogan cherche surtout à « démontrer que la Turquie agit en toute indépendance, et n’est pas un pion des Etats-Unis et de l’Occident », souligne la politologue.
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