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Anne Andlauer
Le Temps – 16/09/2014
Ankara a participé lundi à la conférence internationale sur la sécurité en Irak. Malgré l’insistance de ses alliés, la Turquie semble vouloir se limiter à un rôle de second plan dans la lutte contre l’Etat islamique
Membre et deuxième armée de l’OTAN; pays à majorité musulmane sunnite, donc peu suspect de s’embarquer dans une croisade contre l’islam; puissance politique et économique régionale; voisin de l’Irak et de la Syrie: tout pousse la Turquie à jouer un rôle central dans la coalition internationale contre l’Etat islamique (EI). Pourtant, il n’en sera rien.
Voilà dix jours que Washington multiplie les appels du pied en direction d’Ankara. Le 5 septembre, en marge du sommet de l’OTAN au pays de Galles, le président Barack Obama citait la Turquie parmi les dix pays du «noyau de la coalition» contre le groupe djihadiste. La semaine suivante, il dépêchait à Ankara son secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, puis son secrétaire d’Etat, John Kerry, pour convaincre les Turcs de s’afficher en première ligne.
En vain. La ligne d’Ankara n’a pas changé. Elle se résume ainsi: oui aux opérations humanitaires et au partage de renseignements. Oui pour maintenir l’accès de la coalition à ses bases militaires, notamment la base d’Incirlik, pour des opérations purement logistiques. Mais «non catégorique» à un soutien ou une participation aux opérations militaires en Irak ou en Syrie.
Entre ses alliés occidentaux et les djihadistes à ses portes, la Turquie occupe une position inconfortable dont elle est pour partie responsable. Aux premiers, elle doit donner des gages de fidélité et s’expliquer sur ses relations pour le moins ambiguës avec les éléments les plus radicaux de l’opposition en Syrie. Francis Ricciardone, qui était encore jusqu’à juin l’ambassadeur américain à Ankara, s’en est plaint la semaine dernière: «Pendant une période, les Turcs ont franchement travaillé avec certains groupes, dont Al-Nosra», a-t-il affirmé.
Or le Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaida, a un temps combattu aux côtés de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, devenu Etat islamique) avant de s’en désolidariser fin 2013. La Turquie est donc accusée d’avoir joué avec le feu en tolérant – voire en aidant – le passage à ses frontières de combattants et d’armes destinés au djihad. Objectif: accélérer la chute de Bachar el-Assad.
Les dirigeants turcs ont toujours nié fermement. «Mais soyez-en sûrs», observe Murat Özçelik, ancien ambassadeur de Turquie en Irak, «à partir du moment où vous avez créé l’image d’une relation avec l’EIIL, même si vous niez, il sera difficile d’être crédible tant que les mêmes personnes resteront en poste». Le diplomate à la retraite fait allusion, dans cette interview accordée au quotidien turc Hürriyet, au président Recep Tayyip Erdogan et au premier ministre Ahmet Davutoglu.
Otages retenus par l’EI
Soucieuse de corriger cette image, et désormais consciente des dangers d’une montée en puissance des djihadistes, la Turquie est pourtant contrainte à la prudence. Plusieurs raisons l’empêchent de s’engager militairement au sein de la coalition. D’abord, le sort de ses 49 ressortissants enlevés par l’Etat islamique le 11 juin au consulat de Mossoul, dans le nord de l’Irak. Ankara ne veut rien faire ou dire qui pourrait mettre leur vie en danger. «Nous ne sommes pas rassurés pour autant. Qui peut nous garantir que la vie de nos proches n’est pas menacée par les opérations militaires de la coalition?» s’interroge Muammer Tasdelen, un enseignant dont la sœur, le beau-frère et le neveu de 1 an sont otages à Mossoul.
D’autres raisons expliquent les réticences d’Ankara à combattre l’EI en Irak et en Syrie: les avantages qu’en tirerait le président El-Assad; les risques de représailles terroristes en Turquie; les craintes que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en première ligne face à l’EI, ne s’impose comme une force régionale, éventuellement aidé par des armes occidentales.
«Ces réticences turques diminuent considérablement les chances de réussite de la stratégie de Barack Obama en même temps qu’elles nuisent à l’image de la Turquie auprès de ses alliés», estime le journaliste Rusen Çakir, qui suit le dossier de près. Le 12 septembre, le quotidien américain Wall Street Journal semblait lui donner raison en titrant son éditorial: «Notre non-allié à Ankara».
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