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Nare Hakikat
Le Figaro – 11/08/2014
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a tenté, le 7 août, de minimiser le caractère terroriste de l'État islamique.
La Turquie, qui aurait facilité l'approvisionnement en armes des djihadistes de l'État islamique en Syrie, doit aujourd'hui afficher une position plus nuancée face à l'offensive du groupe terroriste.
«L'organisation que vous appelez l'État islamique peut être vue comme une structure radicale et terrorisante, mais il y a des Turcs, des Arabes et des Kurdes dedans. Les mécontentements du passé ont provoqué une large réaction. (…) Si les Arabes sunnites n'avaient pas été exclus en Irak, il n'y aurait pas une telle accumulation de colère.» Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu se livrait le 7 août dernier à un exercice difficile pour éviter de condamner ouvertement l'État islamique et de le désigner comme une organisation terroriste. Sa déclaration sur la chaîne NTV, qui a été perçue par certains chroniqueurs comme une tentative de légitimation des djihadistes, révélait le malaise d'Ankara.
Officiellement niées, «les facilités» – pour le passage des frontières ou pour l'approvisionnement en armes – que la Turquie aurait procurées aux groupes opposants, dont les djihadistes de l'État islamique, en Syrie ne sont plus un secret. La prise de Mossoul, la tragédie humaine des yazidis au mont Sinjar et la menace que représente l'EI pour les régions pétrolières du Kurdistan irakien ont forcé la Turquie à faire face au mouvement dont elle a favorisé l'essor.
«La Turquie n'aurait jamais voulu avoir à faire à un fléau comme les groupes qui ont une affiliation avec al-Qaida. Comme les autres pays membres de la coalition, elle a considéré comme “frère” tous ceux qui pourraient renverser le régime syrien, sans distinction», explique Fehim Tastekin, journaliste à Radikal. «Depuis 2012, Ankara a aussi mené une politique de soutien aux groupes qui combattaient les Kurdes syriens du PYD, affilié au PKK, pour empêcher la création d'une entité kurde en Syrie. Qui faisait la guerre contre le PYD? L'Armée syrienne libre, le Front Nosra et l'État islamique. Tant qu'ils empêchaient les Kurdes de contrôler cette zone, il n'y avait aucun problème pour la Turquie.»
Malgré ces erreurs de calcul, Ankara continue à garder une position ambiguë par rapport à l'État islamique. Le bombardement américain des djihadistes en Irak a été accueilli avec tiédeur par le premier ministre, aujourd'hui président, Erdogan. Le ministre de la Défense Ismet Yilmaz a tenu à préciser que la Turquie n'avait accordé aucun soutien à l'opération des États-Unis. Officiellement, il s'agit d'éviter de mettre en danger la vie de 49 Turcs, diplomates et membres du consulat de Turquie à Mossoul, retenus en otage depuis le mois de juin par l'État islamique. Ankara a annoncé plusieurs fois que la libération des otages était proche, sans qu'il puisse y avoir des suites. Que sont-ils devenus? Sont-ils sains et saufs? Des négociations sur une rançon seraient en cours.
Et si le malaise d'Ankara n'était pas seulement lié aux otages? Les différentes organisations armées des Kurdes irakiens et syriens, comme le PKK, le YPG (branche syrienne du PKK) et les pechmergas du Kurdistan irakien se sont unies pour combattre sur le même front l'État islamique. Du jamais vu dans l'histoire des Kurdes, déchirés jusqu'à récemment par des luttes et rivalités internes. Les frappes américaines en Irak garantissent le succès des forces kurdes unies. Un éventuel renforcement des Kurdistan irakien et syrien, qui profiteraient d'une reconnaissance internationale pour avoir combattu contre l'État islamique, irrite Ankara qui craint de voir ses propres Kurdes attirés par cette perspective.
Le recul de l'État islamique, et par conséquent du pouvoir des groupes sunnites en Irak, serait aussi un coup dur pour la politique étrangère d'Erdogan, indexée aux Frères musulmans et à la défense des sunnites.
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