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Ouest-France, le 12/11/2024
De notre correspondant à Istanbul, Raphaël BOUKANDOURA
REPORTAGE
Le pays est le premier producteur et exportateur au monde. Mais les prix sont si bas et les salaires si faibles que les saisonniers font aussi travailler leurs enfants.

Au bord de la voie rapide près de Fatsa, le campement d’Izzet et sa famille venus de la ville kurde de Diyarbakir pour la cueillette des noisettes. | RAPHAËL BOUKANDOURA, OUEST-FRANCE
Sur les rives de la mer Noire, la petite bourgade de Bulancak, comme toutes les villes et villages de cette région verdoyante, est comme noyée au milieu des champs de noisettes qui s’étendent à perte de vue et occupent une place centrale dans l’économie locale. La Turquie pèse 72 % de la production mondiale de noisettes, issues de cette région dédiée à la monoculture.
Natif de la ville, Kutsi Yasar y tient un magasin de vente de produits agricoles. Ce quinquagénaire est surtout un syndicaliste très actif, et la bête noire des géants du secteur, dont l’Italien Ferrero, qui importe ses noisettes principalement de Turquie. Ces acteurs sont tellement gros qu’ils jouent de leur puissance pour faire baisser les prix. Ici, les agriculteurs gagnent très mal leur vie »,
dénonce le syndicaliste.
Kutsi Yasar est aussi un critique acerbe du travail des enfants, très répandu dans le secteur. À la fin de l’été, les travailleurs saisonniers, principalement venus des régions kurdes du pays, affluent par milliers pour récolter les précieuses noisettes. Le Nutella, il y a les enfants qui en mangent au goûter et ceux qui le récoltent »,
cingle le syndicaliste. Car sur les pentes escarpées des montagnes environnantes, il n’est pas rare de croiser des préadolescents au travail.
Parfois dès 11 ans
Ils viennent en famille et insistent pour que les enfants travaillent, qu’ils apprennent le métier et ramènent un salaire de plus. Ça m’embête, mais je suis obligé d’accepter »,
témoigne Sururi Apaydin, un agriculteur de Bulancak. Bien sûr que l’on emploie des enfants, on n’a pas le choix. Il en a toujours été ainsi ici, malgré ce que racontent les producteurs de barres chocolatées et de pâte à tartiner
insiste Hassan Imtas, grossiste, qui achète les noisettes pour les revendre ensuite aux exportateurs.
Plus loin, sur la route qui mène à la ville de Fatsa, Izzet et sa famille élargie ont établi leur campement de fortune au bord de la voie rapide. Depuis quinze ans, ils viennent chaque année de la ville kurde de Diyarbakir pour participer à la récolte. Vu le prix qu’on est payé, on est obligé de mettre les enfants au travail, sinon on ne mange pas,
déplore le père de famille, un quadragénaire. En plus, c’est un travail dangereux
. Une autre famille a perdu un enfant de 13 ans il y a dix jours, il a fait une chute mortelle. »
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