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Le Petit Journal Istanbul, le 07/01/2018Â
Le président turc Recep Tayyip ErdoÄŸan, aux côtés du Premier ministre Binali Yıldırım et du Premier ministre bulgare Boyko Borisov, a assisté dimanche à la réouverture à Istanbul de l’unique église de fer du monde chrétien orthodoxe, vieille de 127 ans, à l’occasion de la fête de Saint Jean Baptiste. L’église, également connue sous le nom de Saint-Etienne des Bulgares, est située dans le quartier historique de Balat sur les rives de la Corne d’Or. Ces sept dernières années, elle a fait l’objet d’importants travaux de restauration financés par la municipalité métropolitaine d’Istanbul et le gouvernement bulgare. Retour sur l’histoire de cette église hors du commun
Les deux bâtiments les plus représentatifs du paysage du quartier de Fener au bord de la Corne d’Or à Istanbul sont incontestablement le superbe lycée grec orthodoxe dominant la colline et l’imposante église Sainte-Etienne des Bulgares assise en contrebas, sur la rive.
En 1849, la communauté bulgare orthodoxe d’Istanbul, jusque-là rattachée au Patriarcat grec orthodoxe de Fener qui exerce alors sa juridiction sur l’ensemble des pays balkaniques englobés dans l’Empire ottoman, réclame aux autorités son indépendance et l’autorisation de créer sa propre Eglise.
Le prince Stéphane Bogoridi, haut fonctionnaire ottoman d’origine bulgare et qui vit à Istanbul, offre la même année à ses compatriotes pour leurs besoins religieux sa propriété de Fener, au bord de la Corne d’Or.
Le premier étage de la maison de bois qui se trouve notamment sur le terrain va être transformée en chapelle dont l’inauguration a lieu le 9 octobre 1849.
Par la suite, elle devient une petite église appelée Saint-Stéphane en hommage au protecteur du généreux donateur.
Avant celle qu’on voit de nos jours se dressait là une petite église en bois
En 1850, les deux maisons en pierre faisant également partie de la propriété sont démolies et leurs matériaux utilisés pour la construction d’une annexe de 3 étages servant d’abord de couvent, puis, bien plus tard, de siège à l’Exarchat bulgare qui sera maintenu jusqu’en 1912, lorsqu’éclate la guerre balkanique.
Les relations avec le Patriarcat grec de Fener continuent de s’envenimer, ce dernier refusant toujours la création d’une Eglise bulgare indépendante. Cette dernière finit par voir officiellement le jour le 28 février 1870 après une âpre lutte durant de longues années, non pas sous forme de patriarchat mais d’exarchat géré par une assemblée composée d’évêques. Celle-ci va élire à sa tête Antim Ier le 16 février 1872, soit seulement près de deux ans après la naissance de l’Exarchat.
En 1890, l’Exarchat bulgare d’Istanbul reçoit l’autorisation du sultan de remplacer l’église en bois par une autre plus solide.
Sa particularité principale, du point de vue architectural, réside dans le fait que l’ensemble de cet édifice religieux est en métal, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. En effet, le sol ne peut supporter le poids d’une ossature en béton armé.
La  construction du nouvel édifice est confiée à Hovsep Aznavur, architecte arménien d’Istanbul, et c’est la société autrichienne R. Ph. Wagner à Vienne qui se voit chargée de la réalisation des pièces préfabriquées. Ces dernières, amenées par bateau via le Danube et la Mer Noire, seront assemblées et montées à Istanbul.
Après un an et demi de travaux, l’église de style néo-classique et néo-baroque en profilé acier couvert de tôle et de fonte tenues par des soudures, des boulons et des rivets, est inaugurée le 8 septembre 1898.
D’une longueur de 32,50 mètres pour 12,50 mètres de large et 40 mètres de haut avec le clocher, elle pèse au total 500 tonnes.
L’iconostase orthodoxe que l’on peut admirer a été réalisée, quant à elle, par la société moscovite Nikolaï Ahapkin. Les icônes peintes sont l’oeuvre de Klavdyi Lebedev, artiste russe. Quant aux six cloches, elles viennent également de Russie où elles furent moulées dans l’usine de Peter Olvyanchikov à Yaroslav.
Dédiée à Saint-Etienne, patron de la Bulgarie, elle peut accueillir 600 fidèles. Le jardin de l’église accueille les tombes de quelques militants religieux bulgares ainsi que de plusieurs métropolites.
En 2005, un jury composé d’ecclésiastiques, d’historiens de l’art et de professionnels du tourisme la classe parmi les dix plus belles églises de Turquie.
Durant la seconde moitié du XIXème siècle, quelques églises en fer en pièces détachées de ce type sont réalisées par les anglais pour être livrées dans certaines de leurs colonies éloignées. De même, Gustave Eiffel fait aussi construire quelques exemplaires dont une notamment pour le Mexique ainsi qu’une autre destinée au Chili.
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