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La Croix, le 10/10/2019
Analyse
Anne-Bénédicte Hoffner
Le président turc a lancé, mercredi 9 octobre, l’opération militaire « Fontaine de paix » dans le nord de la Syrie, provoquant la réprobation générale.
Depuis l’annonce, dimanche 6 octobre au soir, du retrait des troupes américaines du nord de la Syrie, l’opération militaire turque était attendue. Mardi 7 octobre après-midi, Recep Tayyip Erdogan a déclenché les hostilités.
« Les forces armées turques, ainsi que l’armée nationale syrienne, viennent de lancer l’opération Fontaine de paix contre les terroristes du PKK/YPG et de Daech dans le nord de la Syrie », a-t-il annoncé sur Twitter, rappelant une fois encore son double objectif : « empêcher la création d’un corridor terroriste à notre frontière sud » et « faciliter le retour des réfugiés syriens dans leurs foyers ».
40 000 soldats
Selon la presse turque, 40 000 soldats turcs ont été déployés au sol, soutenus par 15 000 à 20 000 combattants syriens. « Des chiffres à prendre avec précaution », nuance le directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste de la Turquie, Didier Billon.
Des bombardements ont également eu lieu autour des localités de Kobané et de Ras El Aïn, qui ont fait plusieurs morts – 19 combattants kurdes et huit civils —, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), et des dizaines de milliers de déplacés.
Mais l’essentiel des membres des forces spéciales turques et des blindés s’est apparemment dirigé vers la ville-frontière de Tall Abyad. Un choix qui n’aurait rien d’un hasard, selon Didier Billon : la population de cette zone, contrôlée par la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), est « arabe à 70 % » et pourrait donc voir d’un bon œil le départ des milices kurdes…
Une bande de 30 kilomètres
Quelle résistance opposeront les YPG ? Quelles seront l’ampleur et la durée de cette intervention turque en territoire syrien ? Faute d’informations fiables, les observateurs en sont réduits à l’expectative. « Erdogan peut se contenter d’une opération cosmétique : créer une bande de terrain de 30 kilomètres pour y loger 2 millions de réfugiés, comme l’annonce la presse turque, et ainsi satisfaire son opinion publique », analyse Jean Marcou, professeur à Sciences-Po Grenoble. « Ou il peut se lancer dans une vraie guerre contre les YPG, composés de combattants aguerris mais habitués à une forme de combat différent. »
Il n’est pas impossible que la pression internationale amène le dirigeant turc à revoir ses ambitions à la baisse. Durement critiqué pour son abandon de « l’allié » kurde contre Daech, Donald Trump a déjà fait volte-face. « J’espère qu’il agira de manière rationnelle », a-t-il déclaré. « S’il le fait de manière injuste, il paiera un énorme prix économique. J’anéantirai leur économie. »
Pluie de condamnation
Une véritable pluie de condamnations internationales a suivi l’annonce du déclenchement de l’opération turque et la France a saisi le Conseil de sécurité des Nations unies, qui devait se réunir jeudi 10 octobre en fin d’après-midi.
Même la Russie, qu’une fragilisation des positions kurdes pourrait arranger, a souligné « la nécessité d’établir un dialogue entre Ankara et Damas ». Un « semi-désaveu » pour Didier Billon. « Malgré leur long entretien juste avant, Erdogan n’a pas réussi à convaincre Poutine du bien-fondé de son intervention. Il semble bien que personne ne soutienne la Turquie dans cette affaire. »
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