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Le Figaro, le 17/02/2022
Par Patrick Karam
FIGAROVOX/TRIBUNE – Le président azerbaïdjanais reproche à Valérie Pécresse de s’être rendue «secrètement» dans la région du Nagorny-Karabak, au centre d’un conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Patrick Karam dénonce le silence et l’inaction des responsables politiques français dans cette affaire.
Patrick Karam est docteur en science politique, vice-président «Libres !» du conseil régional d’Ile-de-France. Il est également président de la Coordination des Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO).
Dans une interview accordée le 12 janvier aux chaînes de télévision locales, Ilham Aliev président de l’Azerbaïdjan a déclaré, à propos de la visite de Valérie Pécresse dans la république du Haut-Karabakh, le 22 décembre 2021 : «Si nous avions été au courant de la dernière visite illégale de Valérie Pécresse, nous ne l’aurions pas laissé repartir». En indiquant qu’ «il n’aurait pas laissé repartir» Valérie Pécresse, que veut dire Ilham Aliev ? Qu’il l’aurait arrêtée, jetée en prison ? Torturée peut-être comme le sont ces prisonniers de guerre arméniens dont les tatouages représentant la croix sont actuellement brûlés au briquet pour obtenir leur conversion ?
Toute menace d’un chef d’État étranger à l’égard de nos concitoyens est, par principe, inacceptable. A fortiori lorsqu’il s’agit d’une responsable politique en campagne. Venant de tout autre qu’Aliev, un tel comportement serait pour le moins considéré comme inquiétant. Mais que penser lorsqu’il émane du dirigeant d’un pays qui est en queue de peloton dans tous les classements des organisations de défense des droits de l’homme ?
Que penser, alors que l’Azerbaïdjan a été condamné, le 21 mai 2021, par la CEDH pour atteinte «au droit à la vie» du blogueur russo-israélien Alexandre Lapchine, extradé à Bakou par la dictature biélorusse en 2017 au motif qu’il avait justement visité le Haut-Karabakh, comme Valérie Pécresse, puis qui a été condamné pour ce fait à 3 ans de réclusion durant lesquels il a subi des tortures et une tentative de meurtre ?
En témoignant sur place de sa solidarité envers les Arméniens du Haut-Karabakh […] Valérie Pécresse s’était inscrite dans la continuité de son long combat pour la défense des chrétiens d’Orient, des libertés et des droits de l’homme.
Patrick Karam
Que penser quand ce même président maintient en détention environ 180 prisonniers de guerre arméniens, au mépris du droit et de ses engagements lors de l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre 2020, dans un climat de haine raciste et de traitements innommables ?
Que penser quand ce même président, dans cette même interview, menace tout simplement d’envahir l’Arménie d’ici 6 mois, si elle ne cède pas à ses desiderata concernant l’ouverture d’un corridor qui lui permettrait d’établir une continuité terrestre avec la Turquie ?
Que penser, lorsqu’il estime que la violence militaire a définitivement réglé la question du Haut-Karabakh, et qu’il dénie au groupe de Minsk, coprésidé par la France, le droit de trouver une solution négociée au conflit ?
Que penser, quand le chef de cet État déjà placé en 168e position sur 180 pays dans le classement RSF sur la liberté de la presse est en train en ce moment même de durcir sa législation contre les journalistes ?
En témoignant sur place de sa solidarité envers les Arméniens du Haut-Karabakh encerclés, coupés du monde, que le président azerbaïdjanais voulait «chasser comme des chiens» mais qui s’accrochent à ce qu’il reste de leur terre ancestrale après le génocide et les différentes razzias pan turco-djihadistes, Valérie Pécresse s’était inscrite dans la continuité de son long combat pour la défense des chrétiens d’Orient, des libertés et des droits de l’homme. Comme quelques autres politiques français – très peu -, la présidente de la Région Ile-de-France est allée au Haut-Karabakh pour se rendre compte par elle-même de la situation, témoigner et apporter un message d’espoir à ces populations assiégées.
Et la voici aujourd’hui menacée par ce dictateur, sans que les autorités françaises ne réagissent.
La France peut-elle laisser, sans réagir, ce type de menace peser sur l’une de ses responsables et, qui plus est, de ses candidates à la plus haute fonction ?
Patrick Karam
Emmanuel Macron, qui, au début de l’offensive militaire du régime Aliev contre le Haut-Karabakh, avait dénoncé les agissements de l’agresseur azerbaïdjanais et l’envoi de 300 djihadistes syriens sur le front par la Turquie et avait évoqué le dépassement d’une «ligne rouge» (un discours peu suivi d’effets), peut-il rester «neutre» face à l’importation de cette violence, fût-elle verbale – à ce stade – sur le territoire national ? Peut-il tolérer qu’elle touche l’une de ses concurrentes, qui a eu le courage de porter à Stepanakert le message que lui-même tenait devant les caméras il y a un an ?
En visant de la sorte Valérie Pécresse, l’une de nos principales responsables politiques, le dictateur azerbaïdjanais questionne les valeurs de la République en pleine période électorale et met à l’épreuve notre solidarité nationale et notre capacité à nous faire respecter.
Par-delà tous les clivages partisans, il est grand temps de résister diplomatiquement à l’agressivité turco-azerbaidjanaise…
Patrick Karam
La France peut-elle laisser, sans réagir, ce type de menace peser sur l’une de ses responsables et, qui plus est, de ses candidates à la plus haute fonction ? À défaut d’excuses, la moindre des choses ne serait-elle pas de rappeler son ambassadeur à Bakou et d’expulser celui d’Azerbaïdjan en France ?
Par-delà tous les clivages partisans, il est grand temps de résister diplomatiquement à l’agressivité turco-azerbaidjanaise, qui non seulement met en cause le droit à l’existence d’une nation sÅ“ur -l’Arménie – mais prétend aussi intimider nos responsables politiques.
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