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Courrier International, le 18/03/2022
Un vendeur ambulant de simit, le bagel turc, durant une manifestation contre les politiques économiques du gouvernement, à Istanbul, le 12 décembre 2021. PHOTO/Murad Sezer/REUTERS
Tourisme, agriculture, énergie… La guerre en Ukraine a aggravé la crise économique que traverse la Turquie, qui entretenait des liens économiques forts avec les deux belligérants. Dans la presse turque, les témoignages recueillis sont très pessimistes.
Déjà chancelante depuis plusieurs années, l’économie turque est entrée en crise depuis le mois de septembre 2021, et la guerre en Ukraine expose encore davantage le pays, où l’inflation sur un an a atteint 48 % en janvier, selon des chiffres officiels très contestés.
La hausse des coûts de production due aux cours élevés des engrais et du pétrole, conséquences directes de la guerre, touche durement les agriculteurs.
Un plan de soutien annoncé par le gouvernement est ainsi accueilli avec dépit par les producteurs d’huile de tournesol, rapporte le média en ligne Gerçek Gündem. Samet Keles, un agriculteur de 26 ans de la province de Konya (Anatolie centrale), se dit inquiet :
Notre président dit qu’il nous vient en aide, mais cela reste très insuffisant pour rentrer dans nos frais, on ne peut plus suivre l’envolée des prix des engrais.
“Les prix de la viande ne cessent d’augmenter alors que la période du ramadan approche et nous, les éleveurs, on ne gagne pas d’argent pour autant, s’indigne un autre agriculteur de la province de Manisa (région égéenne), rapporte le média en ligne Arti Gerçek. Je ne peux plus nourrir mon cheptel, j’ai dû tuer vingt-cinq de mes bêtes, il ne m’en reste plus que trois, on a faim !”
“Nous voulons nourrir nos enfants”
À Ankara, le mécontentement gronde chez les chauffeurs de dolmus, ces minibus faisant office de taxis collectifs dont le prix est encadré par l’État, qui veut éviter l’explosion des coûts du transport. Plusieurs d’entre eux ont manifesté devant la mairie. Interrogé par le média d’opposition Tele1, Bahtiyar Görel réclame une intervention de l’État :
Tout ce que nous voulons, c’est pouvoir ramener du pain à la maison pour nourrir nos enfants. Mais avec le coût actuel de l’essence, on gagne trop peu, voire on y perd. Hier, j’ai travaillé toute la journée pour gagner 15 livres [environ 90 centimes d’euro]. L’État doit subventionner le prix de l’essence ou nous autoriser à augmenter nos prix.”
Outre la hausse des prix des engrais et de l’énergie, le secteur du tourisme, qui représente un pan important de l’économie du pays, s’inquiète de devoir compter sans les touristes russes, les plus nombreux en Turquie en 2021 (4,5 millions de voyageurs). Les touristes ukrainiens (2 millions en 2021) représentent également une manne importante.
Représentant du secteur, Erol Akbulut tire la sonnette d’alarme dans les colonnes du média local Egealternatif :
Le secteur va s’effondrer. On peut anticiper qu’au moins 500 hôtels vont devoir mettre la clé sous la porte. Il faut que l’État nous vienne en aide, car si nous coulons, les banques ressentiront le choc à leur tour : le secteur du tourisme est endetté à hauteur de 15 milliards de dollars.
“Il n’aura pas mon vote !”
Chez les Turcs les plus durement touchés, les revendications économiques prennent parfois un tour politique à la perspective des échéances électorales de 2023 (élections présidentielle et législatives). C’est le cas dans le quartier stambouliote de Kasimpasa, qui à vu naître le président Erdogan et qui est lui traditionnellement acquis.
Un jeune habitant, interrogé par Cumhuriyet, crie sa colère :
Il n’aura pas mon vote ! Avant les élections, ils viennent distribuer de la farine aux pauvres, mais après il n’y a plus personne. J’ai dû arrêter l’école pour gagner de l’argent. Ce pays est mort, on est foutus, on n’en peut plus de toutes ces hausses de prix !
La crise que connaît le pays et l’approche d’échéances électorales expliquent en partie l’attitude de la Turquie envers la Russie : tout en condamnant l’invasion de l’Ukraine, Erdogan entend maintenir une “politique d’équilibre” et se garde bien de se mettre à dos Poutine, résume Al-Monitor :
Loin de rejoindre les sanctions occidentales contre la Russie, Erdogan essaie en partie de se concilier Moscou. La Turquie a même laissé son espace aérien ouvert à la Russie. Et Ankara ne cesse de souligner les relations économiques entre les deux pays, ce qui peut-être vu comme un appel du pied à Moscou, afin que les Russes considèrent les relations turco-russes comme une opportunité face aux sanctions économiques occidentales.
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