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RFI, le 27/07/2022
De notre correspondante à Istanbul,
Le président turc Erdogan lors de l’accord permettant à l’Ukraine d’exporter ses céréales via la mer Noire, le 22 juillet 2022. © Vadim Savitsky/Russian Defense Ministry Press Service via AP
Alors que la Russie continue de bombarder plusieurs régions de l’Ukraine, un accord signé vendredi dernier 22 juillet en Turquie est censé débloquer d’ici à quelques jours ou semaines les exportations de céréales ukrainiennes. Le premier développement concret lié à l’accord est qu’un centre de coordination chargé de superviser le transport des céréales doit ouvrir à Istanbul, ce 27 juillet.
Dans les grandes lignes, le texte prévoit que les navires marchands bloqués dans trois ports ukrainiens – dont celui d’Odessa – reprennent leurs livraisons de céréales via la mer Noire vers les marchés mondiaux, sans risque d’être attaqués par la Russie. Cette dernière, pour sa part, a reçu l’assurance que les bateaux ukrainiens seraient inspectés pour vérifier qu’ils ne transportent pas d’armes.
Le centre établi à Istanbul, sur les rives du détroit du Bosphore – unique voie de sortie et d’entrée dans la mer Noire – a pour mission de contrôler et de coordonner ces allers-retours, en présence de représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la Turquie et des Nations unies. L’accord doit aussi faciliter les exportations de produits agricoles russes, et devrait donc – si tout se passe bien – soulager les pays dépendants des marchés russe et ukrainien, qui représentent 30% du commerce mondial du blé à eux deux.
Avec cet accord, la Turquie se place donc au centre du jeu – diplomatiquement et géographiquement. C’est une première victoire pour Recep Tayyip Erdoğan et pour la diplomatie turque, qui confirme le rôle de médiateur privilégié de ce pays entre la Russie et l’Ukraine. Une victoire qu’Ankara espère couronner, un jour ou l’autre, en devenant l’artisan d’un éventuel cessez-le-feu.
Mais au-delà de ça, cet accord en dit long sur la relation assez unique qui lie Recep Tayyip Erdoğan à son homologue russe, Vladimir Poutine. Ces dirigeants, au pouvoir depuis une vingtaine d’années, ont forgé une relation qu’on pourrait qualifier de « transactionnelle », sans autre considération que les intérêts de leur pays respectif, et qui leur permet de négocier et de se mettre d’accord – aujourd’hui en Ukraine, hier en Syrie ou en Libye – alors même qu’ils sont à chaque fois dans des camps opposés. Les deux hommes se téléphonent et se rencontrent souvent. Ils se sont vus à Téhéran le 19 juillet et Tayyip Erdoğan se rendra à Sotchi, en Russie, le 5 août.
Crainte d’un échec diplomatique
Cette « coopération compétitive », comme certains la nomment, se fait très souvent aux dépens des intérêts et de l’influence des puissances occidentales. Mais dans le cas de cet accord, il se trouve qu’elle profite non seulement à l’Ukraine, mais aussi au reste du monde en manque de céréales. À condition que l’accord fonctionne. C’est l’inquiétude du côté turc depuis que la Russie a déjà tiré des missiles sur le port d’Odessa au lendemain de la signature de l’accord.
Recep Tayyip Erdoğan s’est dit préoccupé. Il a insisté sur le fait qu’un « échec [de l’accord ndlr] serait aux dépens de tous ». Et cela vaut pour la Turquie, qui a endossé une lourde responsabilité en signant cet accord. L’Ukraine l’a dit et répété, elle n’a pas confiance en la Russie. Elle compte sur la Turquie et les Nations unies – mais surtout sur la première, pour qu’elle fasse pression sur la Russie afin que celle-ci respecte sa parole. Recep Tayyip Erdoğan a bien l’intention de ne pas transformer sa victoire diplomatique en échec.
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