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20 Minutes avec AFP, le 15/05/2023
Forte participation, aucun incident notable, deuxième tour à venir… Classée en tant que régime autoritaire, la Turquie est-elle en train d’embrasser les pratiques démocratiques, après deux décennies de pouvoir d’Erdogan ?
Des supporters d’Erdogan fêtent les résultats du premier tour de l’élection présidentielle au QG de l’AKP, le parti du dirigeant. — Pavel Bednyakov/SPUTNIK
La Turquie se dirige, pour la première fois de son histoire, vers un second tour de l’élection présidentielle, qui devra départager Erdogan et son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu.
Le scrutin du premier tour a été marqué par la mobilisation massive des électeurs, avec une participation qui frôle les 90%.
Taxé d’autoritaire, le régime d’Erdogan a-t-il prouvé que des élections libres pouvaient se tenir, plus calmement que dans certaines démocraties ? Samim Akgönül, directeur du département d’études turques à l’université de Strasbourg, et Tuna Altinel, opposant à Erdogan, analysent la situation.
Pour un scrutin brûlant, on a connu plus mouvementé. Dimanche, les 64 millions d’électeurs turcs étaient appelés à voter à la présidentielle. Pour la première fois de leur histoire, les Turcs vont devoir à nouveau se prononcer, le 28 mai prochain. Car Erdogan, à la tête du pays depuis près de deux décennies, est certes en tête à l’issue du premier tour (49,5% des suffrages).
Mais son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu n’a pas abdiqué (44,9% des voix). Au terme d’un premier tour serré, et au vu des incidents qui ont rythmé les votes à distance de la diaspora turque (tensions à Marseille, bagarre à Amsterdam, heurts à Lyon…), on pouvait s’attendre à des tensions dans les milliers de bureaux du vote du pays.
Il n’en à rien été. Dimanche, la commission électorale n’avait pas relevé d’incident notable, au cours d’une journée électorale marquée par une participation massive, qui a frôlé les 90%. Un score salué par l’Union européenne comme étant « une bonne nouvelle » et une « victoire » pour la démocratie
Quel que soit le résultat de l’élection, le président sortant a fait une promesse : « respecter » le verdict. La preuve qu’il existe de véritables marqueurs démocratiques dans un régime réputé autoritaire ?
Une forte participation, mais une campagne « marquée par le manque d’équité »
Pas si sûr. Car, si « la question électorale est bien digérée par l’électeur turc », d’autres motifs d’inquiétude persistent selon Samim Akgönül, directeur du département d’études turques à l’université de Strasbourg. « L’acte de voter marche bien. Mais la campagne électorale est marquée par une absence d’équité, au niveau du temps de parole. Sinon, après le vote, tout le processus de comptage, communication, déclaration et validation est entre les mains de l’appareil étatique, qui est acquis au pouvoir actuel. C’est un problème», constate le politologue.
Le manque de transparence dans le processus démocratique, Tuna Altinel l’a expérimenté dans sa chair, il y a quelques jours. Cet enseignant-chercheur en mathématiques de l’université Lyon-1, militant du parti prokurde HDP (interdit aux élections), a été assesseur à Lyon au nom du YSP, le parti de la gauche verte acquis au candidat de l’opposition Kemal Kiliçdaroglu.
Mardi 9 mai au soir, il affirme avoir été pris à partie à Décines, avec trois autres assesseurs, par des militants du parti d’Erdogan. Le professeur a reçu des coups qui ont entraîné plusieurs jours d’ITT, et font suite à des intimidations, alors que le vote était clôturé. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Alors pour ce militant des droits de l’homme, rentré en France après avoir été retenu deux ans dans son pays, difficile de croire à une détente démocratique. « La participation très élevée, on peut aussi le voir comme un manque de démocratie, parce que les gens voient ça comme la seule issue possible, précise-t-il. Il y a une certaine tradition du vote, mais la tendance devient de plus en plus extrémiste ».
« Erdogan aime faire semblant de jouer avec les règles démocratiques »
Avec cet entre-deux-tours, les Turcs ouvrent un nouveau pan de leur vie électorale. Avec, le 28 mai prochain, un possible chamboulement, et une interrogation. Si Erdogan perd l’élection, acceptera-t-il la transition, comme il l’assure ? « La structure politique de la Turquie est assez solide pour permettre une transition la moins radicale possible, rassure Samim Akgönül. Par contre, il peut y avoir une tension entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.»
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