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Courrier International, le 23/07/2020
L’assassinat d’une jeune femme est à l’origine, depuis plusieurs jours, d’une vague d’indignation en Turquie, au moment même où le gouvernement débat de la possibilité de sortir d’une convention internationale contre les violences faites aux femmes.
Pinar Gültekin, 27 ans, a été battue et étranglée par son compagnon, qui a incinéré son corps avant de le couler dans du béton et de tenter de le faire disparaître en forêt, rapporte le quotidien Hürriyet. Les restes de la jeune femme ont été retrouvés mardi 21 juillet.
“Pourquoi chaque année davantage de femmes doivent-elles être battues, tuées par un homme qui prétend les aimer ? Nous voulons vivre, tout simplement. Et si possible ne pas vivre dans la peur lorsque nous entendons des pas derrière nous dans la rue”, s’indigne une éditorialiste du journal Cumhuriyet.
Après une série de féminicides médiatisés, le meurtre de Pinar Gültekin a été l’étincelle qui a amené de nombreuses femmes turques à descendre dans les rues des grandes villes, en dépit de la pandémie de Covid-19 et de la répression policière. À Izmir, une manifestation en hommage à la jeune femme a été dispersée par la police, et une quinzaine de manifestantes violemment arrêtées, souligne le média en ligne Gazete Duvar.
Devant les réactions de la société civile et de l’opposition, le président, Erdogan, a même fini par décider de s’exprimer : “Nous transmettons toutes nos condoléances à la famille de Pinar Gültekin, et je suis sûr que le monstre qui l’a massacré recevra la sentence la plus lourde.”
“Pourquoi la violence contre les femmes n’arrive pas à dépasser la politique ?” se demande une éditorialiste du journal progouvernemental Sabah : “C’en est assez ! Il faut arrêter de politiser la question des violences faites aux femmes, ce n’est pas une affaire de tel ou tel parti”, écrit-elle avant d’interroger :
Pinar avait-elle installé dans son téléphone l’application ‘Lumière rouge’ développée par l’opérateur turc Vodafone qui permet de prévenir instantanément la police ?”
Néanmoins, comme une partie minoritaire de la presse progouvernementale, elle se prononce pour le maintien de la Turquie dans la Convention d’Istanbul, un traité du Conseil de l’Europe établi en 2011 et qui contraint les États signataires à mettre en place des mesures pour l’élimination de toutes les formes de violences envers les femmes.
Le pouvoir turc a fait récemment entendre qu’il réfléchissait à sortir du traité, accusé de “porter atteinte aux valeurs de la famille”. Un processus qui s’inscrit dans le durcissement du pouvoir à l’œuvre ces dernières années, selon ce journaliste du quotidien de gauche Evrensel : “L’AKP est parvenu au pouvoir grâce au vote des femmes. Or, on constate dans les sondages que leur soutien à ce parti chute très nettement. Pourquoi alors sortir de cette Convention d’Istanbul, qui est un instrument majeur de lutte contre les violences faites aux femmes ? Cela risquerait d’aggraver et d’accélérer encore cette opposition des femmes à l’AKP. La réponse est que l’alliance de l’AKP et du MHP [extrême droite] ne place plus ces questions au centre de ses priorités, mais plutôt l’entente avec les forces religieuses et nationalistes les plus radicales, la construction d’une société conservatrice et d’une ‘génération pieuse’.”
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