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A TA TURQUIE, créée en 1989 pour faire connaître la culture turque, à la fois au grand public et aux jeunes générations issues de l’immigration turque, a rapidement développé ses actions pour répondre aux besoins des personnes originaires de Turquie et des responsables chargés des questions sur l'intégration.
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France Info / Radio France, le 06/01/2023
De plus en plus de médecins quittent le pays. La crise économique, l’absence de perspectives, un climat politique délétère… Autant de raisons pour expliquer leur envie d’exil. L’association des médecins turcs tire la sonnette d’alarme.
Le docteur Vedat Bulut, vice-président de l’Association des médecins turcs, le 6 janvier 2023. (MARIE-PIERRE VEROT / RADIOFRANCE)
C’est une véritable hémorragie : des médecins turcs, de plus en plus nombreux, quittent le pays. En 2022, ils étaient 2 685, soit le double de l’année précédente. « 2 685, c’est l’équivalent de plusieurs promotions de diplômés qui sont partis à l’étranger l’an dernier », se désole le docteur Vedat Bulut, vice-président de l’Association des médecins turcs. Et l’exode s’amplifie.
TTB’ye « İyi Hal Belgesi » baÅŸvuru sayısı;
📌 Aralık ayında 268,
📌 2022 yılında 2685 oldu.Veriler, SaÄŸlık Bakanlığı’nın « Beyaz Reform »unun çözüm deÄŸil; algı yarattığının açık göstergesi.
Yönet(e)meyenlere inat saÄŸlıklı bir gelecek mücadelemizi 2023’te de sürdüreceÄŸiz! pic.twitter.com/lEJvApUewB
— Türk Tabipleri Birliği (@ttborgtr) January 2, 2023
« Aujourd’hui, nous perdons des chirurgiens très qualifiés, des spécialistes, notamment tous ceux qui travaillent en unité de soins intensifs, s’alarme le Dr Bulut. Ils partent dans les pays occidentaux. C’est un très gros problème pour l’avenir ».
Les conditions économiques, un salaire de 800 dollars (760 euros) pour un généraliste en début de carrière, 1 500 dollars (1 430 euros) pour un spécialiste, n’y sont bien sûr pas étrangères, tout comme la multiplication des actes de violence contre les médecins. Mais pas seulement. « Je veux partir en Allemagne, explique une anesthésiste à Istanbul. J’ai trois enfants et en Turquie, il est très difficile de leur donner une bonne éducation. Mais ce n’est pas seulement pour l’éducation, c’est aussi pour leur futur ».
« Mon pays va devenir une république islamique. On ne peut rien y faire. »
Une anesthésiste d’Istanbul à franceinfo
Pour avoir un salaire décent, elle enchaîne les journées dans une clinique privée et les nuits à l’hôpital. Épuisée, en guerre aussi contre la nouvelle réforme qui privatise la santé, l’anesthésiste esquisse un sourire de lassitude sous sa crinière brune. « Erdogan n’aime pas les personnes éduquées. Il n’aime pas les médecins, les ingénieurs, les professeurs. Il ne nous aime pas parce que lorsqu’il parle, nous pouvons le contredire. Il a un problème avec les médecins. Il a dit : s’ils veulent partir, qu’ils partent. Et bien oui, nous partons ! »
En juin, elle bouclera ses valises. Elle rejoindra la cohorte des médecins turcs qui continuent à s’exiler. Jeunes diplômés, spécialistes expérimentés, professeurs des universités qui pourraient être encore plus nombreux à franchir le pas l’année prochaine.
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