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Lina Sankari
L’Humanité – 15/10/2014
Les colonnes de fumée se sont déplacées de l’autre côté de la frontière. Au cœur des montagnes du Kurdistan turc. Dimanche et lundi, des avions de combat ont été envoyés par le président, Recep Tayyip Erdogan, dans le seul but de détruire les positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dans le sud-est du pays. Ainsi, entre l’« État islamique » (EI), qui tente de s’emparer de Kobané, en Syrie, et les peshmergas kurdes isolés, Ankara a choisi son camp.
Menaces sur le processus de paix
Depuis l’ouverture des pourparlers de paix en 2012, ces raids aériens sont sans conteste les plus intenses. Les bombardements auraient infligé des « dégâts importants », selon le journal turc Hürriyet. « Des F16 et des F4, qui avaient décollé de Diyarbakir et de Malatya, ont largué des bombes sur des positions du PKK, dont les membres avaient attaqué un poste militaire avancé dans la région de Daglica », explique le quotidien. Selon le journal, le PKK bombardait une position militaire située dans la province d’Hakkari, près de la frontière irakienne, depuis trois jours. Excédé par l’immobilisme et le jeu trouble de la Turquie face aux djihadistes de l’EI, le mouvement kurde menaçait de rompre le cessez-le-feu observé depuis deux ans. Depuis sa prison, le leader historique du PKK, Abdullah Öcalan, a prévenu : « Si Kobané tombe, le processus de paix est mort. » L’ultimatum expire aujourd’hui. Après la répression qui s’est abattue sur les milliers de jeunes Kurdes manifestant la semaine dernière, faisant au moins 34 morts et des centaines de blessés, Recep Tayyip Erdogan a franchi un cap supplémentaire en utilisant des armes de guerre.
Le premier ministre, Ahmet Davutoglu, qui refuse toujours d’ouvrir la frontière syro-turque aux peshmergas qui souhaitent épauler les combattants de Kobané, est même allé plus loin dans le cynisme et dans l’absurde. Il accuse le Parti de l’union démocratique (PYD, principal parti kurde de Syrie) d’avoir « torturé » les réfugiés kurdes de Kobané : « Nos frères (kurdes) sont venus ici (en Turquie) pour échapper à la pression du PYD. Ils ont imposé une très forte pression sur ceux qui ne partagent pas leurs opinions à Kobané. » Ahmet Davutoglu craint avant tout la consolidation de la légitimité politique du PKK, en première ligne contre les islamistes et accuse : « Tout ceci n’a rien à voir avec Kobané, il s’agit de faire pression sur la Turquie à travers Kobané. »
François Hollande n’a, pour sa part, vu aucune contradiction dans le maintien de l’accord de coopération militaire et sécu ritaire avec la Turquie, qui sert essentiellement la répression contre les Kurdes au titre de la « gestion démocratique des foules », et sa demande, formulée hier, d’ouvrir la frontière avec la Syrie afin d’apporter « tout le soutien à l’opposition syrienne » sans évoquer ouvertement la question de la livraison d’armes. S’adressant à son homologue turc, le chef de l’État français a cru bon d’ajouter : « Ce sont des Kurdes, mais ce sont des Kurdes syriens. » Dans un courrier aux parlementaires français, l’Association France Kurdistan demande la dénonciation de cet accord de coopération, rappelant que « les Kurdes du PKK et du PYD défendent les valeurs universalistes des droits humains comme ils l’ont fait antérieurement en sauvant la minorité des yezidis ».
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