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La Croix, le 05/11/2018
Malo Tresca
Dans une tribune publiée début novembre, Hatice Cengiz, la fiancée de Jamal Khashoggi, a appelé la communauté internationale à « adresser un message clair aux régimes autoritaires » pour empêcher l’assassinat des journalistes.
D’origine turque, elle omet de parler de la situation de son pays, classé 157e au baromètre 2018 de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières (RSF).
ZOOM
Sa tribune, empreinte de lyrisme et d’émotion, a été publiée dans les colonnes du quotidien français Le Monde un mois tout juste après le sauvage assassinat de son fiancé, le célèbre éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi, entre les murs du consulat de son pays à Istanbul. « Aujourd’hui, c’est aussi la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. (…) La coïncidence est tragique et douloureuse », écrit ainsi Hatice Cengiz, jeune universitaire turque.
Dans ce texte daté du 2 novembre, la chercheuse appelle la communauté internationale à « adresser un message clair aux régimes autoritaires, comme quoi ils ne pourront jamais plus assassiner un journaliste ». Exhortant les gouvernements à continuer à se mobiliser pour que justice soit rendue après le meurtre brutal de Jamal Khashoggi, la jeune femme invite « les présidents des pays européens ainsi que celui des États-Unis à réussir ce test [en humanité] ».
Vagues d’arrestations
« Alors que j’écrivais ces lignes, le bureau du procureur d’Istanbul a publié une déclaration officielle. Jamal a été étranglé, puis démembré et son corps détruit (…) », écrit-elle encore. Depuis des semaines, Ankara n’a cessé d’exercer une pression médiatique stratégique sur Riyad, qu’il accuse de « dissimulation » au plus haut niveau, pour « faire toute la lumière » sur cet assassinat sordide. Lundi 5 novembre, un responsable turc a encore affirmé, sous couvert d’anonymat, qu’un duo de « nettoyeurs saoudiens » avait été dépêché le 11 octobre au sein du consulat pour y effacer les preuves du meurtre. À ce stade de l’enquête, le corps de Jamal Khashoggi n’a toujours pas été retrouvé.
« Mon président et tous les membres des institutions politiques, juridiques et judiciaires turques gèrent cette affaire de la meilleure façon possible », affirme encore Hatice Cengiz. Mais dans son texte, la jeune chercheuse universitaire élude entièrement la question du statut des journalistes dans son propre pays, classé 157e sur 180 au dernier baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières (RSF).
La « plus grande prison du monde »
Vagues d’arrestations depuis la tentative de putsch avorté en juillet 2016, fermeture de médias critiques du pouvoir, censure des réseaux sociaux « à des niveaux inédits »… « L’état d’urgence, levé l’été dernier après deux ans de purge, a permis aux autorités de liquider d’un trait de plume des dizaines de médias et a réduit le pluralisme à une poignée de journaux à faible tirage et aujourd’hui harcelés, alerte Johann Birh, responsable de la Turquie pour RSF. La Turquie est redevenue la plus grande prison du monde pour les médias… »
Sur son site, l’organisation recense les noms des 27 journalistes détenus depuis 2010 dans les geôles du pays. « Et ce chiffre pourrait encore sensiblement évoluer à la hausse : nous comptons une centaine de journalistes emprisonnés, mais notre méthodologie exige un examen au cas par cas – rendu très difficile par le secret qui entoure les procédures – pour voir dans quelle mesure ces incarcérations sont liées aux activités professionnelles des journalistes », poursuit Johann Birh, alertant aussi sur « l’explosion du nombre d’exils à l’étranger ».
L’« Affaire Khashoggi » pourrait-elle contribuer à braquer les projecteurs sur leur situation ? « On voit aujourd’hui que le président Recep Tayyip Erdogan essaye de se donner le beau rôle dans cette affaire, en se posant comme défenseur des droits humains, déplore Johann Birh, mais personne, je l’espère, n’est dupe et ne prend au sérieux ses grandes déclarations comme le témoignage d’une conversion brutale à la liberté de la presse… »
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