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La Nouvelle République, le 28/01/2024
Catastrophes naturelles – Monde
Les familles qui n’ont pu se reloger par leurs propres moyens sont hébergées dans des alignements de conteneurs de trois mètres sur sept, avec eau et électricité gratuites mais parfois sans moyens de transport ni emplois. © (Photo AFP)
Le 6 février 2023, un séisme dévastateur touchait la Turquie et la Syrie. Dans le pays présidé par Recep Tayyip Erdogan, l’heure est toujours à la reconstruction, pratiquement un an après, notamment dans les territoires les plus pauvres.
Soixante-cinq secondes et 50.000 vies englouties dans les ruines de leur quotidien. Un an après le séisme du 6 février 2023, qui a dévasté le sud de la Turquie, les survivants sont installés dans une précarité qui s’éternise et le pays, assis sur deux failles majeures, redoute déjà le prochain tremblement de terre.
« J’avais 3.700 électeurs inscrits, ils ne sont plus que 1.300. On n’a aucune école », constate Ali Karatosun, le muhtar (maire) d’un district de Kahramanmaras, non loin de l’épicentre.
The smashed dome of the ancient mosque, viewed as Turkey’s oldest, covers rubble that used to be a prayer hall. Once a home to a myriad of civilisations, the fabled city of Antioch lies in ruins from Monday’s 7.8-magnitude quake.@AFP reporthttps://t.co/nBVy6ODjxL pic.twitter.com/BqrrG4e2Bc
— Dmitry Zaks (@dmitryzaksAFP) February 13, 2023
À Hatay, la province de l’antique Antioche, moins de 250.000 habitants vivent dans la poussière et le désarroi sur les 1,7 million d’avant la catastrophe, selon les responsables locaux. Un sentiment de perte irrémédiable s’est installé. « Notre Hatay n’existe plus », déplore Mevlude Aydin, qui a perdu une dizaine de proches.
850.000 logements et bureaux détruits
Selon les autorités, 850.000 logements, bureaux et autres constructions ont été anéantis ou endommagés, sans compter les routes, ponts, hôpitaux et écoles.
Rapidement, le président Recep Tayyip Erdogan, accusé d’avoir tardé à mobiliser les secours, a promis 650.000 nouveaux logements dans l’année. Onze mois plus tard, la construction de 307.000 logements a été lancée, dont 46.000 sont prêts à être livrés, selon le ministère de l’Environnement et de l’Urbanisation.
En attendant, les familles qui n’ont pu se reloger par leurs propres moyens sont hébergées dans des alignements de conteneurs de trois mètres sur sept, avec eau et électricité gratuites mais parfois sans moyens de transport ni emplois.
Selon la Fondation pour la recherche sur les politiques économiques (Tepav), la province d’Hatay a perdu lors du séisme sa capacité de construction d’une décennie.
Le coût de la reconstruction est estimé à 150 milliards de dollars
Dans un rapport sur les conséquences économiques du sinistre, Tepav prédit que le coût de la reconstruction et de la réhabilitation, estimé à 150 milliards de dollars sur cinq ans, « aura un impact négatif substantiel de long terme sur l’économie turque, la croissance et l’emploi ».
Or les provinces affectées, qui accueillaient la moitié des quelque 3,5 millions de réfugiés syriens, se situaient déjà dans le bas de l’échelle nationale des revenus et du développement.
Le risque sismique reste très élevé
Malgré le risque sismique élevé, la population a payé la piètre qualité des constructions et la cupidité des promoteurs. Des immeubles construits n’importe où à moindre coût se sont effondrés parfois en quelques secondes, comme la cité Ebrar à Kahramanmaras (1.400 morts) ou la luxueuse résidence Rönesans à Antakya qui s’est couchée sur ses centaines d’habitants. Or à ce jour, les rares poursuites engagées épargnent les responsables qui ont délivré des permis de construire à tout-va.
Et, hélas, la Turquie n’est pas mieux préparée aujourd’hui à faire face à un nouveau séisme. « Il faudrait aller bien au-delà de quelques mesures pansements et entreprendre une refonte fondamentale de la gestion des catastrophes », assène le professeur Mikdat Kadioglu, spécialiste de la gestion des risques au département d’ingénierie de l’Université technique d’Istanbul (ITU).
« Même si de nouveaux bâtiments sont construits conformément aux règles antisismiques, sans étude des sols et/ou sur des terrains inappropriés, tels que le lit de rivières, ils continueront de s’effondrer. »
Dilfuroz Sahin, présidente de la chambre d’urbanisme à Diyarbakir, dénonce « la densité de constructions illégales, le manque de contrôles » et le nombre d’amnisties octroyées par le passé aux promoteurs véreux.
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