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Le Figaro, le 11/08/2019
Par Delphine Minoui
Le chef historique de l’insurrection kurde, détenu depuis 1999, pourrait renoncer à ses revendications séparatistes sous conditions.
Un nouveau processus de paix est-il en gestation? Le chef historique de la rébellion kurde, Abdullah Öcalan, a ouvert une nouvelle fenêtre d’espoir, ce jeudi, dans la guerre opposant le PKK à Ankara, en annonçant être prêt à trouver une solution avec les autorités turques sur la question kurde. «J’essaie d’ouvrir un espace pour les Kurdes, a-t-il affirmé dans une déclaration relayée par ses avocats. Je veux dire que je peux mettre fin à ce conflit (…) en une semaine. Je peux le régler, j’ai confiance en moi.»
Fondateur du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, à l’origine d’une insurrection séparatiste dans le sud-est de la Turquie en 1984, Öcalan est emprisonné sur l’île d’Imrali, au large d’Istanbul, depuis 1999, année de sa capture au Kenya par les forces spéciales turques. En 2013, il avait participé, à distance, au lancement du processus de paix dans ce conflit qui a fait plus de 40.000 morts. Mais le cessez-le-feu avait volé en éclats en 2015, sur fond de guerre en Syrie et de nouvelles revendications indépendantistes des Kurdes de Turquie, inspirés par leurs «frères» d’à côté.
Au mois de mai dernier, les autorités turques ont, les premières, créé la surprise en levant l’interdiction de rendre visite à Öcalan – en vigueur depuis 2011 – et en permettant à ses avocats de le voir pour la première fois en huit ans. Une occasion inédite pour le leader kurde de relayer un message dans lequel il appela les centaines de personnes alors en grève de la faim dans les prisons turques pour protester contre ses conditions de détention à ne pas mettre leur vie en danger. Loin d’être anodin, ce geste de clémence d’Ankara était survenu en pleine période électorale. Il répondait, de l’avis des experts, aux tentatives du parti au pouvoir, l’AKP, de regagner des voix parmi les Kurdes d’Istanbul à l’approche de l’élection municipale du 23 juin (après l’annulation du scrutin remporté, fin mars, par l’opposition).
Cette fois-ci, c’est sur fond de négociations turco-américaines sur le devenir des Kurdes du Nord-Est syrien qu’est relayé le nouveau message d’Abdullah Öcalan – le premier depuis le scrutin turc de fin juin. «Ce n’est pas une coïncidence si Öcalan s’exprime juste après l’accord américano-turc. Ces deux événements semblent profondément liés», estime le sociologue Mesut Yegen, spécialiste de la question kurde.
Si la déclaration d’Abdullah Öcalan est inédite, elle n’en est pas moins assortie de conditions
Le «deal» scellé mercredi dernier au terme d’intenses discussions assorties de menaces d’offensive turque contre les milices kurdes de Syrie (alliées des États-Unis et considérées comme «terroristes» par Ankara) vise à établir un «centre d’opérations conjointes» pour coordonner la création d’une «zone de sécurité» dans le nord de la Syrie. Ces dernières années, le président Erdogan n’avait cessé d’appeler de ses vœux l’établissement d’une zone tampon pour maintenir à distance les combattants kurdes de Syrie et empêcher la création d’un mini-État kurde à sa frontière.
Si la déclaration d’Abdullah Öcalan est inédite, elle n’en est pas moins assortie de conditions. «Je suis prêt pour une solution. Mais l’État (…) doit faire le nécessaire», précise-t-il dans son message, qui a également été relayé sur les réseaux sociaux. Une façon, estiment les observateurs, d’insinuer que les Kurdes sont prêts à renoncer à un État séparé s’ils peuvent trouver leur place au sein de la Turquie. «C’est un message fort. D’une part, Öcalan sous-entend qu’il a la faculté de faire cesser le conflit armé dans le Sud-Est turc. D’autre part, il garantit au pouvoir turc que le PKK ne va pas se battre pour la création d’un État indépendant, à condition, cependant, d’obtenir en contrepartie une reconnaissance légale et un cadre qui respecte leurs droits», analyse Mesut Yegen.
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