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Les Echos, le 27/11/2023
Killian Cogan (Correspondant à Istanbul)
Malgré une politique économique visant à restreindre l’accès des particuliers au crédit, la dette des cartes de crédit ne cesse d’augmenter en contexte d’hyperinflation.
Rue commerçante à Istanbul. L’inflation en Turquie atteignait officiellement 61,5 % en rythme annuel le mois dernier. (Francisco Seco/Ap/SIPA)
Alors que le niveau général des prix en Turquie ne cesse de croître – l’inflation atteignait officiellement 61,5 % en rythme annuel le mois dernier -, les Turcs sont toujours plus nombreux à avoir recours aux cartes de crédit et à s’endetter pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Selon l’Agence de régulation et de supervision bancaire (BDDK), une agence indépendante installée à Istanbul, au cours des dix premiers mois de l’année 2023, la dette totale des cartes de crédit a augmenté de 119 % pour atteindre 991 milliards de livres turques, soit 31,5 milliards d’euros.
Crédit conso généralisé
Dans le même temps, les banques turques ont délivré près de 12 millions de cartes de crédit supplémentaires aux particuliers. Le pays compte désormais plus de 111 millions de cartes en circulation, pour une population de 85 millions d’habitants.
Le crédit à la consommation s’est généralisé en Turquie à partir des années 2000 dans un contexte d’internationalisation de l’économie. Alors que les entreprises turques ont davantage accédé aux financements étrangers et ont réduit leur dépendance à l’égard des banques du pays, ces dernières se sont tournées vers la dette des ménages.
Stimuler la demande
Le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002, a encouragé cette pratique en cherchant à tout prix à stimuler la demande et à favoriser la croissance économique. Au-delà des pressions exercées par le président Recep Tayyip Erdogan sur la banque centrale pour qu’elle abaisse ses taux d’intérêt, le gouvernement turc a adopté une série de mesures telles que des augmentations des mensualités des cartes de crédit et des restructurations des prêts accordés par les banques publiques.
En Turquie, Özgür Özel prend la tête de l’opposition
« Il s’agit d’une politique volontaire de la part du gouvernement pour faire en sorte que l’électorat survive financièrement et pour conserver son soutien », pointe l’économiste Deniz Unal, du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii).
Une politique monétaire plus prudente
Le recours aux cartes de crédit s’est d’autant plus répandu avec l’inflation galopante qui touche le pays depuis 2019. La dette de ces cartes s’élevait à 118 milliards de livres turques en décembre 2019. Trois ans plus tard, elle atteignait 453 milliards.
Depuis la victoire de Recep Tayyip Erdogan à l’élection présidentielle en mai dernier, la nomination d’une nouvelle administration économique pilotée par la gouverneure de la banque centrale, Hafize Gaye Erkan , et le ministre des Finances, Mehmet Simsek, a toutefois consacré l’avènement d’une politique monétaire plus prudente, dans l’objectif d’endiguer l’inflation.
« L’administration tente de continuer à nourrir la sphère productive tout en essayant de ne pas surstimuler l’économie, explique Deniz Unal. Alors, tout en favorisant les crédits à la production, elle cherche à diminuer les crédits à la consommation et a augmenté les taux d’intérêt pour ces crédits-là . Mais malgré ces taux plus élevés, les particuliers continuent massivement à utiliser les crédits à la consommation pour terminer leurs fins de mois. »
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