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Le Figaro, le 05/10/2018
Par Reyhan Atay
Alertée par deux associations de défense des droits des enfants, la police d’Adana a empêché l’union d’une adolescente de 14 ans avec un homme de 23 ans.
Même si l’âge légal en Turquie pour se marier, selon l’article 124 du code civil, est fixé à 17 ans (16 avec dérogation spéciale sur décision de justice), les unions religieuses précoces sont répandues. Comme dans le quartier de Güzelevler, à Seyhan, un district d’Adana, où tout était prêt pour célébrer le mariage de Leyla*, 14 ans, et Ibrahim*, 23 ans. Le teint diaphane, vêtue d’une robe de mariée avec un ruban rouge autour de la taille pour rappeler sa virginité – une coutume ancestrale – et couverte de bijoux en or comme la tradition le veut, la jeune promise n’aura pas gardé longtemps ces atours. Et c’est tant mieux. Le quotidien Habertürk a rapporté que les autorités policières, appelées par UCIM et Mor (violet, NDLR) deux ONG luttant contre la maltraitance des enfants, sont intervenues sur les lieux pour empêcher la tenue du mariage.
Avni Yigit Goksu, l’un des responsables de l’association UCIM, confie: «Un habitant du quartier de Güzelevler nous a appelés pour dénoncer cette union. Nous avons immédiatement alerté la police et nos avocats se sont mobilisés sur place. Après constat, la fillette de 14 ans a été confiée à l’autorité de la protection de l’enfance, tandis que ses parents et le marié ont été placés en garde à vue puis libérés. Mais nous nous battrons sans relâche pour qu’ils soient condamnés», assure-t-il. Et de conclure: «La catastrophe a été évitée à la dernière minute car nous avons été informés à 15 heures et l’union devait avoir lieu à 16h30. Notre combat est d’endiguer le mariage précoce, véritable fléau de notre société. Nous espérons que cette fillette pourra vivre comme elle souhaite». Interrogée par la police, cette dernière a contesté la qualification de «mariage» expliquant qu’il s’agissait «de fiançailles» et qu’elle était «consentante». Mais les autorités et représentants des associations de défense des droits des enfants craignent des déclarations faites «sous pression familiale».
Appel de solidarité
Depuis cet incident, la société civile est vent debout. Bergüzar Korel, une actrice très prisée en Turquie et au Moyen-Orient, s’est indignée sur les réseaux sociaux au travers du hashtag #nonalamaltraitancedesenfants et a lancé un appel de solidarité pour «protéger tous les enfants». Même si ces dernières années le taux des mariages des filles de 16-17 ans a nettement diminué, les unions précoces restent malheureusement une pratique répandue. Le rapport du TUIK (institut statistique de Turquie) révèle qu’en 2017, 23.906 filles de 16-17 ans se sont mariées alors qu’elles étaient 49.703 en 2007. Les villes les plus touchées sont Agri avec 16,1%, Bitlis 12,3 %, et Ardahan 11,9 %, où l’accès des femmes à l’éducation et aux services est plus restreint que dans d’autres régions du pays.
Le sujet autour du mariage des enfants avait déjà créé un tollé en 2017. Une loi controversée autorisant les muftis, des religieux et employés par la direction des Affaires religieuses (Diyanet), à célébrer les mariages civils, avait suscité les craintes de l’opposition qui y voyait une atteinte à la laïcité et un risque pour les droits des femmes et des mineurs. Et en début d’année, une déclaration de la Diyanet qui affirmait que l’âge minimum pour le mariage des filles était de 9 ans et 12 pour les garçons, avait scandalisé la société civile. Dans la foulée, l’institution avait émis un communiqué confirmant qu’elle «n’avait jamais approuvé et n’approuvera jamais les mariages des enfants».
À l échelle mondiale, selon les données de l’Unicef, le nombre de mariages d’enfants a chuté, mais près de 12 millions de filles par an sont toujours mariées avant 18 ans.
*Les prénoms ont été modifiés
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