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Le Monde, le 09.09.2015
Mathieu Godard (Istanbul, correspondance)
Des milliers de manifestants défilent le 8 septembre à Istanbul pour protester contre les attaques revendiquées par le PKK contre des policiers et des militaires turcs. AP
La Turquie s’enfonce petit à petit dans une logique de guerre civile, qui s’étend désormais à tout le pays. Plus de 300 bureaux du Parti de la démocratie des peuples (HDP, prokurde de gauche) ont été attaqués depuis lundi 7 septembre, tandis que la rédaction du quotidien Hürriyet a été caillassée, mardi, par des manifestants nationalistes et islamistes pour la seconde fois depuis dimanche.
Au moins trente militaires et policiers ont été tués depuis dimanche dans le sud-est du pays, à majorité kurde, lors d’attaques revendiquées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Il s’agit du bilan le plus lourd depuis la rupture du cessez-le-feu annoncée par le mouvement rebelle fin juillet. En réaction, l’armée turque a lancé des représailles, ciblant lundi des positions tenues par des combattants kurdes dans la région de Daglica, à la frontière irakienne, et dans le nord de l’Irak. Un couvre-feu est en vigueur dans une partie du sud-est du pays, notamment à Cizre, dans la région de Sirnak, où de violents combats font rage entre militants rebelles et forces de l’ordre depuis cinq jours. La ville est désormais isolée, les communications étant difficiles, voire impossibles depuis l’extérieur.
En réaction à ces attaques, des manifestations violentes, souvent initiées sur les réseaux sociaux, ont été organisées depuis lundi  » contre le terrorisme  » devant les bureaux du HDP, accusé d’être la vitrine politique de la rébellion kurde. Dans la nuit de mardi à mercredi, le quartier général du parti à Ankara était en feu, sous le regard de policiers qui ne sont pas intervenus, selon Garo Paylan, député d’Istanbul du parti prokurde. Dans la ville -d’Alanya, dans le sud du pays, un incendie a également été déclenché dans les locaux de la formation politique, alors que 2 000 manifestants étaient réunis devant le bâtiment.
Rhétorique nationaliste
Mardi soir, de petits groupes de manifestants nationalistes ont défilé dans la plupart des villes du pays. Dans le quartier stambouliote de Besiktas, une centaine de personnes ont marché en criant :  » Nous ne voulons pas d’opérations – militaires contre le PKK – , nous voulons un massacre.  » Alp Altinörs, vice-président du HDP, annonçait sur son compte Twitter que 306 bureaux du parti avaient été pris pour cible par des manifestants depuis lundi.
Mardi, pour la deuxième soirée en trois jours, les bureaux du quotidien Hürriyet à Istanbul ont également été attaqués par des manifestants accusant le journal de critiquer le gouvernement et d’avoir cité injustement le chef de l’Etat. Abdurrahim Boynukalin, le dirigeant de l’aile jeunesse du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateurs, au pouvoir) et député d’Istanbul, a pris part à la manifestation, après avoir appelé au rassemblement sur son propre compte Twitter.
Le premier ministre, Ahmet -Davutoglu, a appelé au calme mardi soir.  » Les attaques contre les partis politiques sont inacceptables « , a-t-il déclaré, annonçant également des mesures de sécurité supplémentaires devant les rédactions des journaux à -Istanbul. Mercredi 9 septembre au matin, l’accès à Twitter et à Facebook était difficile à Istanbul, sans que le blocage de ces sites n’ait fait l’objet pour le moment d’une mesure officielle de la part des autorités turques.
Le pouvoir d’Ankara utilise une rhétorique de plus en plus nationaliste à la veille des élections législatives anticipées prévues le 1er novembre prochain. L’AKP espère récupérer la majorité qu’elle a perdue lors du scrutin du 6 juin, en raison notamment de l’entrée au Parlement de 80 députés du HDP. Les derniers sondages indiquent cependant que les tendances sont sensiblement les mêmes, et que le parti prokurde pourrait obtenir un score légèrement supérieur à celui du dernier scrutin, tandis que le parti au pouvoir stagne autour de 40 %, un résultat qui serait insuffisant pour décrocher une majorité de députés.
Mardi soir, le président, Recep Tayyip Erdogan, s’est défendu d’alimenter ces manifestations violentes.  » Je n’ai pas initié ce conflit – contre la rébellion kurde – « , affirmait-il, accusant le PKK d’être responsable des violences. -Ertugrul Kürkçü, président honorifique du HDP et député de la région d’Izmir, en tire d’autres conclusions : selon lui, la Turquie a connu mardi soir la  » nuit de cristal de Recep Tayyip Erdogan « .
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