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L’Orient-Le Jour avec AFP, le 10/05/2025
Par Dany MOUDALLAL
Alors que les deux puissances régionales se disputent l’influence dans la nouvelle Syrie, l’Azerbaïdjan cherche à éviter une confrontation entre ses alliés.
Rencontre entre le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev et son homologue israélien Isaac Herzog à Munich, le 16 février 2024. Photo service de presse de la présidence de la République d’Azerbaïdjan
Deuxième rencontre en moins de deux mois. Jeudi 8 mai, de hauts responsables turcs et israéliens se sont de nouveau réunis à Bakou pour des pourparlers de « déconfliction » au sujet de la Syrie. Dans un contexte où les tensions entre les deux pays pourraient dégénérer en confrontation directe chez leur voisin, l’Azerbaïdjan joue les intermédiaires, fort de ses liens étroits avec Ankara comme avec Tel-Aviv.
Si, en avril, les tensions entre les deux pays tournaient autour de frappes israéliennes sur des bases syriennes qu’Ankara utiliserait en cas d’accord de défense avec Damas, cette fois, la rencontre intervient après des ingérences israéliennes suite à des exactions commises contre la minorité druze de Syrie. Le 2 mai, alors que les avions israéliens continuaient de bombarder la Syrie, « les avions turcs ont envoyé des signaux d’avertissement et brouillé les avions de combat israéliens pour qu’ils quittent l’espace aérien syrien », a annoncé la radio israélienne. Aussi l’Azerbaïdjan s’efforce de calmer le jeu entre ses deux alliés, accueillant les discussions entre les délégations turque et israélienne afin d’éviter toute confrontation accidentelle dans l’espace aérien syrien. Rendant publiques les dernières réunions de déconfliction en avril, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev avait évoqué son rôle dans le rapprochement entre les deux pays, signalant qu’il était capable de renouveler cet exploit. Les gains potentiels sont importants : « L’Azerbaïdjan devrait bénéficier d’une plus grande reconnaissance internationale et d’un renforcement de sa position dans le monde », analyse Anna Borshchevskaya, chercheuse au Washington Institute.
Un jeu d’équilibriste
Bakou n’a pas hésité à lancer sa propre initiative diplomatique avec Damas. Le 4 mai, une délégation azerbaïdjanaise dirigée par le vice-Premier ministre Samir Sharifov s’est rendue à Damas pour rencontrer le président Ahmad el-Chareh. Les discussions ont tourné autour de la coopération dans les domaines de l’infrastructure, de l’énergie, de l’éducation et de la reconstruction d’après-guerre. « L’Azerbaïdjan dispose d’importantes ressources pétrolières et la Syrie a désespérément besoin d’énergie. Avant la guerre civile, le pétrole était un élément vital de l’économie syrienne. Il est désormais question d’accords de fourniture de gaz et d’autres projets de coopération énergétique. L’Azerbaïdjan a donc beaucoup à offrir à la Syrie à cet égard », poursuit Anna Borshchevskaya.
Bien que présentée comme une initiative bilatérale, cette visite intervient alors que la Turquie, nouveau parrain de Damas, tente d’intégrer ses partenaires régionaux dans le processus de reconstruction en Syrie. « Les relations de la Turquie avec l’Azerbaïdjan sont plus profondes – historiquement, culturellement et économiquement. Mais les liens entre Israël et Bakou sont également importants, notamment concernant les ventes d’armes et la sécurité régionale. Pour ce qui est de l’Iran, par exemple, l’Azerbaïdjan est davantage aligné sur la position d’Israël », explique la spécialiste. Or si ses relations avec Téhéran se sont récemment réchauffées – comme en témoignent un exercice naval conjoint dans la mer Caspienne et une visite du président iranien Massoud Pezeshkian –, la méfiance persiste entre les deux voisins.
Pour l’Azerbaïdjan, les intérêts divergents de ses deux alliés le placent désormais dans une position de plus en plus délicate. Attendu dans la capitale azerbaïdjanaise le 7 mai, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reporté sa visite, invoquant officiellement « l’évolution de la situation dans la bande de Gaza et en Syrie » et un calendrier de sécurité chargé. Mais les informations du média israélien Walla ont pour leur part suggéré une autre raison : l’interdiction faite par la Turquie à l’avion du chef de l’exécutif israélien de survoler son territoire. Une situation qui pourrait avoir été appliquée aussi lors du déplacement annulé du président israélien Isaac Herzog pour assister à la COP29 en Azerbaïdjan en 2024.
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