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Le Parisien, 23/06/2018
Camille Lafrance, correspondante à Istanbul (Turquie)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un meeting de campagne à Istanbul, le 23 juin. REUTERS/Alkis Konstantinidis
Plus de 50 millions de Turcs sont appelés ce dimanche à se rendre aux urnes pour des élections législatives et présidentielle anticipées, déterminantes pour Erdogan. La campagne menée jusqu’ici fait la part belle aux discours nationalistes.
« La Turquie est un modèle à l’échelle mondiale », assure Recep Tayyip Erdogan. En inaugurant récemment la piste d’atterrissage du 3e aéroport d’Istanbul, le président turc a insisté sur le « prestige » et la grandeur retrouvés du pays. L’ouverture de cet aéroport voulu par Erdogan est d’ailleurs prévue le jour de la fête nationale, le 29 octobre. S’il est réélu, le président promet également de construire une voiture 100 % turque, ainsi qu’un canal qui redessinera le Bosphore. Autant de projets centrés sur le pays, même s’ils camouflent des problèmes économiques de plus en plus nombreux.
Erdogan voit dans ces élections anticipées – qu’il a convoquées pour prendre de court l’opposition – une « affaire de souveraineté », promettant que la Turquie fera barrage à « ceux qui l’attaquent à travers le chantage économique ou le terrorisme ».
Le chef de l’Etat surfe également sur les interventions militaires turques menées dans les pays voisins, qu’il assure avoir en partie « nettoyés » de Daech et des YPG kurdes (NDLR : la branche armée du PYD, le parti kurde syrien). Erdogan a d’ailleurs profité de la ferveur nationale engendrée, en mars, par l’opération turque victorieuse d’Afrine contre les YPG, dans le nord de la Syrie, pour annoncer ces élections anticipées.
Dans sa ligne de mire également, le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), traqué jusqu’en Irak sur ses bases du mont Qandil. « Nous avons réglé leur compte à ses dirigeants en pleine réunion », s’est ainsi vanté le président.
Le nationalisme, aussi présent dans l’opposition
L’influence turque sur la scène régionale flatte les électeurs de l’AKP, tout comme les diatribes d’Erdogan contre les ennemis extérieurs. « Les Occidentaux jaloux veulent diviser la Turquie car ils ont peur de sa grandeur et de son passé ottoman », s’exclame un soutien du parti.
L’opposition partage cette ferveur nationale. Derrière le stand qu’elle tient à Istanbul, une militante du Bon Parti (NDLR : parti de la droite conservatrice, opposé à l’AKP) exhibe ses accessoires. Des bagues en faux diamants en forme de croissant et d’étoile, symboles du drapeau turc. Sa coque de portable est, elle, à l’effigie d’Atatürk, fondateur de la république turque et premier président du pays. « Tout le monde essaie de diviser la Turquie et de se servir de nous, c’est pour ça que nous sommes nationalistes ! » peste-t-elle. Ses camarades dénoncent, eux, la mainmise des étrangers sur l’économie.23
Le principal rival d’Erdogan, Muharrem Ince, promet, lui, d’être « tout son contraire ». Mais son mouvement, le Parti républicain du peuple (CHP, centre gauche) compte aussi une large frange de nationalistes. « Certains sont vieux jeu, voire racistes » affirme une électrice, qui souhaite avant tout faire barrage à l’AKP. « Le nationalisme n’est jamais innocent, il y a toujours de la violence derrière », conclut-elle.
En cas de victoire de l’AKP, le scrutin du 24 juin entérinera un régime présidentiel renforcé. Osman Can, juriste, un temps élu de l’AKP, dénonce désormais sa dérive « très nationaliste ». Celui qui a aidé à rédiger la nouvelle Constitution s’en mord les doigts : « Avec ces dernières modifications, la Constitution est encore plus antidémocratique […] celui qui a le pouvoir peut discriminer les autres parties de la population. »
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