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La Libre (Belgique), 26/12/2015
ALEXANDRE BILLETTE, CORRESPONDANT À ISTANBUL
Ce sont des scènes de guerre comme il n’y en avait pas eu depuis la rupture du cessez-le-feu, en août dernier, entre les autorités turques et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Dans le district de Sirnak, à quelques pas des frontières irakienne et syrienne, les villes de Cizre et Silopi, considérées comme des bastions du PKK, sont entre autres sous blocus de l’armée, tout comme la ville de Nusaybin et le quartier historique de Sur, dans la grande ville à majorité kurde de Diyarbakir.
Depuis août, plus de quarante couvre-feux ont été imposés dans une vingtaine de villes, parfois pour quelques heures, souvent pour plusieurs jours. Jamais cependant les accrochages n’avaient été aussi intenses que depuis le début de ces opérations antiterroristes, déclenchées notamment suite à la mise en place de « comités d’autogestion » kurdes revendiquant leur autonomie – un geste inacceptable pour Ankara.
Barricades et tranchées
Selon l’armée, plus de 120 rebelles auraient été tués depuis le début de ces opérations menées par 10 000 policiers et militaires, appuyés par des armes lourdes et des véhicules blindés. Deux cent cinq d’entre eux ont déjà trouvé la mort depuis cet été dans des accrochages ou des embuscades.
Dans certains quartiers, des milices kurdes, constituées souvent de très jeunes gens, ont désormais érigé des barricades et creusé des tranchées pour ralentir l’avancée des policiers et des militaires. Le vice-Premier ministre turc, Yalcin Akdogan, a assuré mercredi que les opérations se poursuivraient « jusqu’au retour de l’ordre public ». Le Président Recep Tayyip Erdogan a menacé le week-end dernier : « Vous serez anéantis dans les tranchées que vous avez creusées. »
Dans ce contexte de guerre civile, au moins 100 000 personnes auraient fui les zones de combat, selon les autorités turques, tandis que 1,3 million de personnes vivent dans les zones concernées par les couvre-feux. L’organisation Human Rights Watch a publié mardi un rapport, demandant aux autorités turques de « cesser l’usage excessif et disproportionné de la force » et de « mener une enquête sur les morts et les blessés consécutifs à ces opérations ».
« Les gens sont abandonnés à leur propre mort », explique l’avocat Nusirevan Elçi, président du barreau de Sirnak, joint par téléphone dans la ville sous blocus de Cizre. « Nous ne pouvons même pas emmener nos blessés à l’hôpital : les forces de l’ordre tirent à l’artillerie et à l’arme automatique en permanence. Il n’y a plus d’eau, et lorsqu’un point de distribution d’eau potable a été mis en place, on a tiré sur un jeune homme qui s’y rendait, il a perdu son bras. On raconte qu’il reste une ou deux épiceries encore ouvertes, mais personne n’ose y aller. Tout le monde a peur, mais nous sommes bloqués ici. »
Briser le PKK par la force
Le gouvernement turc semble déterminé à briser le PKK en utilisant la force, une méthode qui n’a pourtant pas porté ses fruits lors du terrible conflit des années 1990, qui a fait plus de 40 000 victimes. Un jeu dangereux pour Ankara dans un moment particulièrement compliqué : dans la Syrie voisine, le Parti de l’Union démocratique (PYD), considéré par la Turquie comme intrinsèquement lié au PKK, étend son pouvoir dans les zones kurdes sous son contrôle.
Même la Russie, dont les relations avec Ankara sont glaciales depuis que l’armée turque a abattu un chasseur bombardier russe à la frontière syrienne, pourrait y mettre son grain de sel. Mercredi, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a reçu à Moscou Selahattin Demirtas, le dirigeant du HDP, le Parti démocratique des peuples, un parti pro-kurde de gauche (opposition) représenté au parlement à Ankara. Le responsable russe a reconnu le rôle joué par les Kurdes dans la lutte contre la menace de l’Etat islamique et souligné que la Russie était « prête à coopérer activement » avec ceux qui combattent cette menace.
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