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Le Monde avec AFP, le 17/09/2017Â
Après cinquante et un jours de détention en Turquie, le reporter indépendant français de 27 ans a atterri à Roissy dimanche matin.
Loup Bureau à son arrivée à Roissy, dimanche 17 septembre. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Après cinquante et un jours de détention en Turquie, le journaliste Loup Bureau a retrouvé la France, dimanche 17 septembre, et s’est dit « très soulagé d’être revenu » à sa descente de l’avion le ramenant d’Istanbul, qui a atterri à Roissy peu avant 9 heures.
« Je n’ai pas été maltraité physiquement, mais il y a eu des menaces, des intimidations. J’ai été en garde à vue pendant six jours avant d’aller en prison. C’est à ce moment-là où ça a été plus compliqué », a-t-il raconté, entouré de sa famille, ses amis et la ministre de la culture, Françoise Nyssen, venus l’accueillir.
« La semaine de garde à vue, il a été traité comme les prisonniers kurdes, donc il a subi des sévices physiques (…) et psychologiques. A partir du moment où il était en prison, les choses se sont normalisées », a, pour sa part, dit son père, Loïc Bureau.
« Très content d’être là  »
« Je suis très fatigué mais très content d’être là  », a déclaré Loup Bureau, ajoutant qu’il avait été « jusqu’au bout dans l’incertitude de pouvoir partir ». Ses conditions de détention étaient au départ « un peu compliquées », mais « à partir du moment où M. Macron a annoncé qu’il demandait ma libération, il y a eu des changements, les gardiens ont commencé à comprendre que je n’étais pas un terroriste, que les faits qui m’étaient reprochés n’étaient pas forcément vrais ».
A son arrivée, le jeune homme de 27 ans s’est entretenu par téléphone avec le président français qui avait demandé à la fin du mois d’août sa « libération rapide » à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Laquelle est intervenue dans la foulée d’une visite du chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian, à Ankara.
L’avocat français de Loup Bureau, Martin Pradel, a fait savoir qu’après sa libération vendredi, il avait quitté Sirnak, ville du sud-est de la Turquie où il était resté détenu cinquante et un jours, pour se rendre à Diyarbakir et ensuite gagner Istanbul, puis Paris.
La presse sous pression du pouvoir en Turquie
Le reporter indépendant est accusé par Ankara d’appartenance à  « une organisation terroriste armée » après son interpellation, le 26 juillet, à la frontière turco-irakienne, et la découverte en sa possession de photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (mouvement considéré comme une émanation du PKK et donc comme « terroriste » par Ankara).
Ces images datent, selon sa défense, d’un reportage sur les conditions de vie des populations syriennes réalisé en 2013 et diffusé sur TV5 Monde.
La Turquie occupe la 155e place sur 180 au classement 2017 de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières, une situation qui s’est particulièrement dégradée depuis le coup d’Etat raté de juillet 2016.
Quelque 170 journalistes sont détenus dans le pays, selon le site spécialisé P24. Les journalistes turcs sont de loin les plus touchés, mais leurs confrères étrangers ne sont pas épargnés.
En mai, Mathias Depardon, un photojournaliste français, était lui aussi arrêté dans le sud-est de la Turquie, soupçonné de « propagande terroriste » pour le compte du PKK pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux des photos prises lors d’un reportage. Il avait été expulsé après un mois de détention et une importante mobilisation.
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