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L’Echo Républicain, le 26/08/2018
Chaque dimanche, pendant l’été, L’Écho Républicain s’intéresse aux étrangers qui font rayonner la ville de Chartres. Rencontre avec Remel Oney, Turque, joueuse et formatrice au club d’échecs de Chartres .
C’est avec un grand café, quelques biscuits secs et un léger accent que Remel Oney nous accueille dans son appartement de la résidence des bords de l’Eure. Née en juin 1990, elle a commencé à jouer aux échecs enfant, « autour de 7-8 ans, parce que mes parents jouaient. Mon père était quasiment joueur professionnel, mais il a dû arrêter pour son travail de professeur, qu’il aime beaucoup aussi. » En 2009, bac en poche décroché au lycée français Saint-Benoît d’Istanbul, elle part pour la France.
Mon père était quasiment joueur professionnel, mais il a dû arrêter pour son travail de professeur, qu’il aime beaucoup aussi
Direction Strasbourg (Bas-Rhin) où elle commence une licence de psychologie. Dans un large sourire qui ne la quitte jamais, elle confesse : « Ce n’était pas très sérieux parce que je jouais beaucoup aux échecs. »
Elle déménage, ensuite, à Rennes (Ille-et-Vilaine), où elle achève sa licence, en 2015. Surtout, elle y fait la connaissance de Victor Stephan, à l’époque lui aussi étudiant et qui joue au C’Chartres échecs. La rencontre se fait, d’ailleurs, via les échecs.
En 2015, elle joue une saison avec le club chartrain, tout en continuant à vivre à Rennes puis part jouer dans l’équipe d’Alban Delorme au Mans. Avant de revenir à Chartres.
L’avantage ? Elle connaît déjà Namig Guliyev, entraîneur au C’Chartres Échecs : « Avec Namig, on parle quasiment la même langue. » Durant la saison dernière, celle de la montée en N2 pour le club, elle dispute les tournois, mais dans la deuxième équipe. « Il y a une règle qui fait que comme je suis étrangère, je ne peut pas être considérée comme féminine. »
Je dépense plus pour participer aux tournois que ce que je gagne
Au classement Elo, le système d’évaluation des joueurs d’échecs, elle compte 1.930 points. À titre de comparaison, un joueur débutant tourne autour de 1.000 points. Namig Guliyev, de son côté, est à un peu plus de 2.500.
Ce qu’elle aime dans les échecs ? « Ça demande d’être vraiment concentré sur une seule chose. » Dans un autre sourire, elle reconnaît penser à autre chose, parfois, au cours d’une partie… Un trait de caractère féminin, selon elle. Elle apprécie, aussi, l’ambiance des tournois.
Partie de Cordoue, en Andalousie, elle se sent désormais « ambassadrice de Chartres »
Elle a d’ailleurs disputé, fin juillet, un tournoi à Metz (Moselle) où elle a fini première de sa catégorie, avec six victoires et trois nuls. Performance qui lui permet de grappiller 60 points au classement Elo et de gagner 615 €. « Mais je dépense plus pour participer aux tournois que ce que je gagne. »
Vous n’oubliez jamais la personne qui vous a appris à jouer
L’année dernière, elle et Victor Stephan, son compagnon entendent dire que le club chartrain recherche des formateurs. Une aubaine pour le couple qui cherche du travail. En plus de la formation qu’elle donne aux jeunes joueurs (5 à 17 ans) du club chartrain, elle donne, deux heures par semaine, sur la pause de midi, des cours aux élèves de CM1-CM2 de l’école de la Brêche.
« C’est quelque chose de bien, vous n’oubliez jamais la personne qui vous a appris à jouer. » Un emploi qui pour elle rejoint, en quelque sorte, sa formation en psychologie. « Certains enfants ont des problèmes d’hyperactivité. On voit que ça les aide. Parfois, les échecs font de vrais miracles. Et puis lorsqu’on découvre un enfant doué, qu’on lui donne des infos et qu’on voit qu’il les réutilise dans une partie, ça fait plaisir. »
À Chartres, elle apprécie particulièrement la promenade des bords de l’Eure où elle se rend avec son chien : « En Turquie, dès qu’il y a de la verdure on coupe tout et on construit. »
Au début je trouvais que [Chartres] c’était très petit, mais c’est, finalement, bien et on est tout près de Paris
L’autre avantage de la ville, serait sa situation géographique : « Au début je trouvais que c’était très petit, mais c’est, finalement, bien et on est tout près de Paris. » À la rentrée, elle donnera, d’ailleurs, des cours aux jeunes du club Lutèce Échecs, à Paris.
La Turquie lui manque-t-elle ? « Ce sont surtout les personnes. Cet été, j’ai vu mon père seulement deux jours, pendant un tournoi en Turquie dans la ville de Konya. Le billet d’avion est très cher », regrette-t-elle tout en certifiant préférer la vie à l’occidentale. « Les mentalités, les expressions, même dans la culture, nous sommes plus libres. »
Elle qui s’est fait des amis un peu partout au gré des tournois envisage, en tout cas, de rester en France et de s’entraîner pour atteindre le top niveau des joueuses féminines. Et pourquoi pas de reprendre ses études, pour un master, « en psycho criminologie ».
Myriam Déborbe
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