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RFI, le 18/02/2019
Par Anne Andlauer
De notre correspondante à Istanbul
En Turquie, depuis une semaine, l’Etat s’improvise marchand de légumes à prix cassés. Dans les deux plus grandes villes du pays, Istanbul et Ankara, les mairies tiennent des stands où les Turcs peuvent acheter des tomates, poivrons ou pommes de terre deux à trois fois moins chers qu’ailleurs. L’objectif est double : forcer les commerçants à baisser leurs prix pour juguler l’inflation, qui bat des records ces derniers mois, et calmer le mécontentement des Turcs à moins d’un mois et demi des élections locales.
L’initiative des autorités turques pour lutter contre l’inflation devrait durer au moins jusqu’aux élections du 31 mars et se prolonger en ligne, sur le site internet de la Poste turque. Depuis le 14 février, huit variétés de légumes à prix imbattable ont fait leur apparition sur le site de la Poste. Pour l’instant, seuls les habitants d’Ankara, la capitale, peuvent bénéficier de ce service. Comme pour les achats aux stands, le panier des consommateurs ne doit pas dépasser trois kilos. Et les légumes sont pris d’assaut. Le premier jour de vente sur internet, les pommes de terre et les oignons sont partis en quelques minutes. Les autorités prévoient d’ouvrir la boutique en ligne aux habitants d’Istanbul puis à d’autres villes dans les prochains jours.
La crise turque des années 70
Ces ventes sur internet visent à écourter les files d’attente devant les stands municipaux. Car les images de ces files, partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux, risquent de se retourner contre le gouvernement. En effet, devant certains stands, il faut parfois près d’une heure de queue pour acheter trois kilos de légumes. Or, ces images-là , en Turquie, en rappellent d’autres, que des internautes n’ont pas tardé à déterrer : celles de la fin des années 1970, une époque où les autorités avaient déjà mis en place ce genre de ventes à prix cassés pour des biens de première nécessité comme l’huile ou les bouteilles de gaz. L’ennui pour l’actuel président, Recep Tayyip Erdogan, c’est qu’il utilise depuis des années ces vieilles images de files d’attente pour vanter, par contraste, le développement économique de la Turquie sous son pouvoir. Les photos des ventes de légumes qui circulent ces derniers jours sur les réseaux sociaux réveillent donc chez les Turcs de vieux fantômes auxquels Recep Tayyip Erdogan ne veut surtout pas être associé.
Une mesure très critiquée par les Turcs… sur les réseaux sociaux
Les Turcs se tournent également vers les réseaux sociaux pour critiquer la couverture médiatique de cette mesure gouvernementale. Les grands médias, désormais tous détenus par des hommes d’affaires proches du pouvoir, ont fait des reportages devant les stands de légumes et d’après eux, ils n’y ont rencontré que des Turcs ravis. Un reportage de la chaîne privée Kanal D s’est notamment attiré les foudres des internautes en prétendant que même les producteurs et vendeurs de légumes soutenaient l’initiative du gouvernement. La chaîne avait coupé au montage les critiques des personnes interviewées, qui réclamaient en réalité des aides du gouvernement pour pouvoir baisser leurs prix. Les versions intégrales de ces interviews ont pu circuler grâce aux réseaux sociaux. De même que la vidéo – devenue virale – d’un maraîcher turc qui énumère toutes les charges dont sont dispensées les ventes municipales de légumes avant de conclure : « Si on m’aidait autant, je pourrais vendre moins cher qu’eux ! »
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