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Le Figaro, le 04/11/2021
Par Mayeul Aldebert
RÉCIT – Cette campagne de communication a été retirée de Twitter mardi puis du site du Conseil de l’Europe mercredi face à l’ampleur de la polémique.
Les portraits photos et vidéos célébraient «la liberté dans le hijab» et affichaient des slogans comme «mon voile, mon choix» ou «porter le voile islamique est un droit humain». Publiées depuis le 28 octobre sur le site du Conseil de l’Europe (organisme extérieur à l’UE) et sur son compte Twitter, certaines affiches montraient également des enfants souriants, dont une petite fille voilée, se tenir la main.
Les réactions ont fusé dans la journée de mardi 2 novembre de la part de l’ensemble de la classe politique contre cette campagne sur le hijab du Conseil de l’Europe, du Rassemblement national à la sénatrice socialiste Laurence Rossignol en passant par le gouvernement. La secrétaire d’État chargée de la Jeunesse, Sarah El Haïry, a d’ailleurs indiqué sur LCI avoir «fait part de sa désapprobation extrêmement vive» auprès du Conseil. Les publications ont été retirées de Twitter dans l’après-midi de mardi avant d’être retirées de son site le lendemain.
Comment une telle campagne, présentant le voile comme un symbole de liberté, a-t-elle pu être menée ? Lancée par le Programme pour l’inclusion et la lutte contre les discriminations, géré par le Conseil et cofinancé par l’Union européenne, cette campagne faisait partie du projet baptisé «We CAN for Human Rights Speech» qui a pour but de former les militants et associations à mieux lutter contre «les discours de haine antisémites, les discours de haine sexistes, les discours de haine dans le sport». Un des volets de ce projet était la création «d’outils» ou «récits fondés sur les droits de l’Homme» pour lutter en particulier contre «les discours de haine antimusulmans».
«Boîtes à outils médiatiques»
Créés lors d’un atelier fin septembre par les militants et associations qui avaient répondu à l’appel à projet, ces visuels avaient vocation à être mis à disposition des participants mais aussi des ONG et militants pour servir ensuite sur les réseaux sociaux ou ailleurs.
«Il s’agit d’aider les organisations et les jeunes militants en leur fournissant des boîtes à outils médiatiques, en les aidant à organiser des séminaires thématiques, ou en les coachant dans l’organisation de campagnes de communication», rapporte Florence Bergeaud-Blacker, chargée de recherche au CNRS et au Groupe Sociétés, Religions, Laïcité de l’Université Paris sciences et lettres.
Certains militants ont d’ailleurs déjà repris les affiches à leur compte, comme ceux de l’association proburkini Alliance citoyenne, qui «a sillonné Grenoble pour coller dans toute la ville les affiches du Conseil de l’Europe», peut-on lire sur Twitter. Le ministre de l’Intérieur demandait en mars dernier l’annulation d’une subvention que la Commission européenne envisageait de donner à cette association, qu’il accusait, «sous couvert de combattre ‘l’islamophobie’, de faire pression sur les pouvoirs publics pour promouvoir, au profit des musulmans, des règles compatibles avec la charia».
«Entrisme»
Associée à l’organisation de cette campagne de lutte contre les «discours de haine antimusulmans», l’association musulmane et controversée Femyso (Forum of European Muslim Youth and Student Organisations). Les visuels qui ont fait polémique ont été créés «en coopération» avec cette ONG, peut-on lire directement sur le site du Conseil de l’Europe. «Le Femyso est une organisation proche des Frères Musulmans, qui émane de l’Union des Organisations Islamiques en Europe (UOIE)», explique Florence Bergeaud-Blacker au Figaro. Est-ce une maladresse de la part du Conseil de l’Europe ? «Non, c’est intentionnel, estime la chercheuse. Il y a un entrisme de ces associations et il y a ici une opération de communication utilisée par les réseaux fréristes. Il y a des budgets importants sur les questions d’inclusions et de lutte contre les discriminations qui sont utilisés par ces groupes islamistes».
Rien que pour la Commission européenne, qui a cofinancé cette campagne de communication avec les fonds européens, le budget alloué au programme «Droits, Égalité et Citoyenneté» était de 439 millions d’euros pour la période 2014-2020. C’est via ce programme de l’UE que la Commission a financé la campagne qui fait polémique dans le cadre de l’appel à propositions «Racisme» lancé en 2019. Dans le détail, la Commission a versé 270.000 euros au Conseil de l’Europe pour le projet «We CAN for Human Rights Speech» et 70.000 euros aux ONG qui soutiennent ce projet, indique-t-on à Bruxelles, qui a mis du temps à réagir à la polémique.
«Détournement de fonds publics»
Le nouveau programme de la Commission européenne pour la période 2021-2027, renommé «Citoyens, Égalité, Droits et Valeurs», est quant à lui doté d’un budget colossal d’environ 1,5 milliard d’euros sans qu’il n’y ait encore de bénéficiaires identifiés. «Tout ceci constitue un immense détournement de services publics, de fonds publics, d’institutions démocratiques, utilisés pour normaliser des interdits islamiques qui visent d’abord les femmes», s’est indigné sur Twitter l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy. «Il y a une vraie stratégie organisée par des associations qui véhiculent, sous couvert de lutte contre les discriminations, la banalisation de l’islamisme», commente-t-il auprès du Figaro.
Si la Commission explique que «tous les projets font l’objet d’un examen minutieux et d’un suivi attentif tout au long de leur mise en Å“uvre», elle affirme n’avoir «pas validé les éléments visuels» de la campagne, tout simplement parce qu’elle contrôle en amont les associations qui participent aux projets mais pas le contenu des campagnes de communication réalisées. Une manière de renvoyer la balle au Conseil de l’Europe, la Commission ayant refusé de faire des commentaires sur le fond de la polémique, alors même qu’elle finance le projet «We CAN for Human Rights Speech» à près de 80%.
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