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France Info / Radio France, le 17/10/2025
Jusqu’où aller pour tenter de gagner quelques centimètres ? La Turquie est devenue un eldorado pour de nombreuses opérations de chirurgie esthétique low cost, et cela même pour l’une des plus lourdes et des plus risquées : celle qui consiste à l’allongement des jambes.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Manon Magré a gagné cinq centimètres en quelques semaines à peine. L’étudiante de 22 ans a eu recours à une chirurgie extrême. « C’était un allongement osseux. C’est une opération qui m’a permis de pouvoir grandir puisque ça faisait depuis toujours que je me sentais mal dans mon corps », explique la jeune femme. À Toulouse (Haute-Garonne), ses jambes ont été cassées pour être rallongées. Trois mois plus tard, elle est passée d’un mètre quarante-cinq à un mètre cinquante. Un rêve pour celle dont la croissance a été stoppée par une maladie génétique.
Une opération à 25 000 euros
En France, cette opération rare et dangereuse est réservée aux accidentés ou aux malades. Mais à 2 000 km de là , en Turquie, le complexe de la taille est devenu un juteux business. Des patients du monde entier viennent s’y faire opérer contre 25 000 euros, jusqu’à 20 cm en plus pour les plus téméraires.
Après les greffes de cheveux, Istanbul devient un eldorado pour ceux qui rêvent de gagner quelques centimètres. Comme Ambassa Namai, un Japonais de 24 ans qui ne supporte plus les regards posés sur son mètre 63. « Les filles préfèrent les hommes plus grands. J’ai toujours été rejeté à cause de ça. J’espère me débarrasser de mes complexes et porter des vêtements cool comme un costume », lance le patient japonais.
Pour atteindre son graal, un mètre 70, il a emprunté de l’argent à ses parents. Un interprète l’accompagne. L’opération hors norme dure 2h30 sous anesthésie générale. Le chirurgien, l’un des plus expérimentés de Turquie, va casser les fémurs d’Ambassa Namai, en essayant de ne pas atteindre ses muscles. Une opération très risquée. Il va découper ses os avant d’y insérer une tige métallique. Un appareil est ensuite fixé sur chaque cuisse. En serrant la vis, la tige s’allonge d’un millimètre par jour et l’os se reforme. En trois mois, le patient va pouvoir gagner 10 centimètres, mais le docteur lui déconseille d’aller jusque-là . « Pour qu’il n’y ait pas trop d’écart entre sa cuisse et son tibia, pour qu’il ne soit pas disproportionné, je lui conseille de ne pas dépasser les 7 centimètres », suggère le Dr Yunus Öç, chirurgien orthopédique à Istanbul.
Une longue rééducation
L’opération est terminée. Pour faire la promotion de sa pratique, certes légale, le chirurgien publie aussitôt une photo sur ses réseaux sociaux. Mais la réalité est beaucoup moins rose. Vingt-quatre heures après l’opération, ni le froid ni les médicaments n’apaisent Ambassa Namai. « C’est la douleur la plus intense que j’ai jamais ressentie. Quand je me suis réveillé, je n’arrêtais pas de crier », affirme-t-il.
Cette douleur, il va devoir vivre avec pendant les trois prochains mois, aux côtés d’une dizaine d’autres patients comme lui. Il faut tout réapprendre lors de séances de kiné éprouvantes. « Après six mois, il va pouvoir marcher normalement et trotter. Pour courir, par contre, il lui faudra un an », indique Mehmet Ertugrul Sarikinaci, kinésithérapeute.
Mais si les garçons souffrent pour grandir, les filles, elles, le font pour perdre des centimètres. Le raccourcissement des jambes est la nouvelle chirurgie à la mode. Le centre double son chiffre d’affaires chaque année. Face à nos complexes, le marché de la taille est en plein essor.
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