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Courrier International, le 07/08/2023
La destruction d’une forêt dans la région de la mer Égée par une entreprise proche du pouvoir mobilise depuis deux semaines les écologistes, l’opinion publique et la presse.
Des manifestants défilent lors du 14ᵉ jour de contestation contre le projet de déforestation de la pinède centenaire, dans la région d’Akbelen, le 6 août 2023. PHOTO EFEKAN AKYUZ/Middle East Images/AFP
Les mobilisations écologiques se multiplient en Turquie, alors que le pays est de plus en plus confronté à des épisodes de sécheresse ou d’incendies majeurs. Depuis quatre ans, les défenseurs de l’environnement surveillent notamment un projet d’élargissement d’une mine de charbon, dans la forêt d’Akbelen, dans le sud-ouest du pays, non loin de la mer Égée et de la très touristique ville de Bodrum.
Le 24 juillet, les premiers abattages d’arbres ont mobilisé des militants locaux et des habitants, rapidement rejoints par des défenseurs des droits environnementaux venus de tout le pays. Une mobilisation largement relayée par les médias d’opposition et sur les réseaux sociaux.
“La destruction […] d’arbres presque centenaires est une aberration, du vandalisme et une violation des termes de l’Accord de Paris pour le climat [ratifié en 2021 par Ankara]”, tempête Hüsrev Özkara, président de l’Association des forestiers de Turquie (TOD), dans les colonnes du quotidien Cumhuriyet.
Un soutien à Ankara
Le projet peut compter sur le soutien des autorités. Il est mené par deux entreprises, dont la puissante holding Limak, très proche du pouvoir islamo-nationaliste. Elle figure parmi les “cinq bandits”, comme les surnomment les Turcs, les cinq grandes holdings qui bénéficient régulièrement de juteux contrats publics.
L’opposition des habitants et des militants n’a pas empêché la destruction de 316 hectares de forêt et de plus de 60 000 arbres. Mais la contestation ne faiblit pas. Une journée de mobilisation nationale a eu lieu dimanche 6 août, rejointe par de nombreux manifestants et des personnalités du monde de la culture. “Nous n’avons pas pu défendre la forêt mais désormais, malgré la répression et la violence, […] nous devons protéger cette terre, empêcher l’extension de la mine et reboiser la région”, explique une habitante, Necla Isik, au média en ligne Gazete Duvar.
Un prétexte, selon les médias du pouvoir
Le scandale a valu à la présidente de Limak d’être radiée du conseil d’administration de l’association pour la protection de la nature WWF Turquie, rapporte le média en ligne Diken, tandis que le consortium minier a promis de replanter 130 000 arbres, ce qui ne convainc pas les opposants mais enthousiasme la presse progouvernement. Le quotidien Sabah a ainsi rappelé que les centrales thermiques, qui fournissent l’essentiel de l’électricité dans la région, ne fonctionnaient qu’au charbon, défendant, par ailleurs, un projet “créateur d’emplois”.
Pour les partisans du pouvoir, l’écologie n’est qu’un prétexte pour provoquer une vague de manifestations contre les autorités, comme le souligne le leader d’extrême droite Devlet Bahçeli, allié du président Erdogan et cité par le quotidien Yeni Safak :
“Comme au moment de Gezi [en 2013, le projet de destruction d’un parc d’Istanbul avait déclenché des manifestations anti-Erdogan rassemblant plusieurs millions de personnes], il ne s’agit pas de défendre des arbres mais de créer les conditions d’un soulèvement.”
Le chef de l’opposition hué
La mobilisation d’Akbelen révèle, par ailleurs, la défiance croissante d’une partie des opposants envers le CHP, le principal parti d’opposition, à la suite de sa défaite lors de l’élection présidentielle de mai dernier. Des députés du CHP s’étant rendus sur place pour soutenir le mouvement ont ainsi été pris à partie par des protestataires.
Le dirigeant du CHP, et candidat malheureux face à Erdogan, Kemal Kiliçdaroglu, qui refuse de démissionner malgré sa cuisante défaite, a lui-même été chahuté par des manifestants qui lui reprochaient sa passivité et son manque de combativité alors qu’il quittait les lieux après une brève visite.
Courrier international
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