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Courrier International, le 16/06/2021
La guerre victorieuse contre l’Arménie à l’automne 2020, avec l’appui de la Turquie, a permis à l’Azerbaïdjan de récupérer une grande partie du territoire de la république autoproclamée du Haut-Karabakh. Le 15 juin, les présidents turc et azerbaïdjanais ont signé dans la ville symbole de Chouchi une déclaration “historique” entérinant la collaboration des deux pays “dans tous les domaines”.
“C’est une journée historique. Aujourd’hui nous accueillons le président de la Turquie, mon frère Recep Tayyip Erdogan, dans la ville libérée de Chouchi.” Avec cette envolée lyrique, rapportée par le journal russe Kommersant, le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a salué le 15 juin son homologue turc, en visite officielle au Haut-Karabakh, dans la ville-forteresse de Chouchi.
La deuxième plus grande ville karabakhie, récupérée par Bakou (dans des circonstances qui restent floues) à l’issue de la guerre du Haut-Karabakh en 2020, a été promue en mai capitale culturelle de l’Azerbaïdjan par Aliev.
Une coopération dans tous les domaines
Une “déclaration de Chouchi” a été signée entre les deux pays, pour sceller une coopération dans tous les domaines, y compris technologique et militaire. Bakou souhaite en effet réformer son armée pour en faire “une copie en modèle réduit de l’armée turque, la deuxième plus grande de l’Otan et l’une des plus puissantes du monde”, écrit Kommersant.
Selon l’expert turc Engin Ozer, cité par Sputnik Azerbaïdjan, “si les relations entre les deux pays étaient jusqu’à présent amicales et fraternelles, désormais la Turquie est officiellement un allié de l’Azerbaïdjan”. La déclaration constitue un “facteur de paix, de stabilité et de prospérité pour la région”, se gargarise le site azerbaïdjanais Day.az.
“Une visite-provocation contre la paix et la sécurité régionale”, ont rétorqué conjointement les ministères des Affaires étrangères de l’Arménie et du Haut-Karabakh, pour qui Chouchi incarne “le centre culturel et historique de l’Artsakh [nom arménien du Karabakh]”, ville désormais “sous occupation azerbaïdjanaise”, informe le site arménien Verelq. Et d’appeler à la “neutralisation de la menace turco-azerbaïdjanaise de génocide”.
Les velléités géopolitiques régionales d’Ankara et de Bakou ont été précisées sans équivoque lors de la visite. “Aujourd’hui, non seulement nous parlons du couloir de Zanguézour [traversant le sud de l’Arménie], qui reliera par la route et par voie ferrée l’Azerbaïdjan à la Turquie, mais nous faisons des pas concrets dans cette direction”, a déclaré Aliev.
Le Zanguézour est la partie méridionale de la région arménienne de Siounik, qui, s’étant retrouvée après la défaite cuisante des Arméniens face à l’alliance turco-azerbaïdjanaise dans la récente guerre, à la frontière avec l’Azerbaïdjan, est victime depuis avril d’incursions de centaines de militaires azerbaïdjanais. Les frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, toujours non délimitées depuis la fin de l’Union soviétique en 1991, sont floues dans certaines zones et potentiellement génératrices de nouvelles hostilités.
Un clin d’œil au traité de Kars de 1921
Le président azerbaïdjanais a affirmé que la “déclaration de Chouchi” était “fondée sur les accords de Kars”, se réjouit Sputnik Azerbaïdjan. “C’est symbolique”, a souligné Aliev, “parce que c’est précisément le traité de Kars qui a résolu les problèmes entre la Turquie, la Russie et les pays du Caucase du Sud”.
Signé en 1921 entre la Turquie kémaliste et les trois républiques de Transcaucasie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, le traité de Kars a fait perdre à l’Arménie une grande partie de son territoire historique, dont le mont sacré des chrétiens, l’Ararat.
Une plateforme régionale à six
Erdogan a quant à lui réitéré sa proposition de créer une plateforme régionale à six (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Iran, Russie et Turquie) et appelé Erevan à “profiter des possibilités de coopération régionale dans le cadre de cette plateforme”, écrit Sputnik Azerbaïdjan.
Le site ajoute qu’Ankara s’est engagé à “aider l’Azerbaïdjan dans la reconstruction du Karabakh”, et envisage “très prochainement d’ouvrir un consulat à Chouchi”, située à 11 kilomètres seulement de Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh (dont un tiers est resté aux mains des Arméniens).
Les perspectives économiques qu’offrent les territoires récupérés attirent Ankara. “La visite festive” d’Erdogan au Karabakh se déroule “sur fond d’expansion économique rapide de la Turquie dans la région”, souligne le site Eurasianet.
Les compagnies minières, énergétiques et les entreprises de travaux publics turques ont signé des contrats importants pour la reconstruction de ces territoires. Elles vont construire entre autres la route Chouchi-Kelbadjar (région reprise aux Arméniens) et le nouvel aéroport de Fisouli. Des contrats pour des dizaines de millions de dollars ont été signés avec les entreprises Cengiz Holding, Eti Bakır, Artvin Maden, Kolin İnşaat, Ozgün Yapi et Kalyon Group, dont “certaines sont proches d’Erdogan”, relève Eurasianet. Ankara a récupéré la jouissance pour trente ans des mines de minerai de fer de Gachgatchaïa, Elbeïdach et Agdouzdag.
“Que dieu bénisse les Turcs, ils méritent beaucoup plus que cela”, a écrit sur sa page Facebook l’économiste azerbaïdjanais Goubad Ibadodlou.
Alda Engoian
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