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Le Figaro avec AFP, le 01/02/2023
Par Julien Chaillou
Si le Neoliner sera construit en Turquie, son gréement solide sera fourni par les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire. Mauric
Des acteurs français de l’industrie navale regrettent le manque de compétences pour la construction de navires marchands de taille moyenne dans l’Hexagone. Ils plaident pour une réindustrialisation du pays dans ce domaine.
Le 18 janvier, après une dizaine d’années de travail, la société nantaise Neoline officialisait la construction de son premier cargo à voile. Une avancée technologique qui va toutefois se concrétiser en Turquie. En effet, c’est dans le chantier de RMK Marine basé à Istanbul que sera construit le navire nommé Neoliner. Un choix qui a suscité des interrogations : pourquoi ce projet, soutenu financièrement par des partenaires privés français (Groupe CMA CGM, Corsica Ferries, ADEME Investissement) et des institutions publiques (Banque des Territoires, Région Pays de la Loire), ne voyait pas le jour en France, ou a minima en Europe ?
«Le projet avait déjà pris du retard et nous avions acquis la conviction qu’il allait se crasher de manière définitive si nous ne prenions pas une décision», explique au Figaro, Jean Zanuttini, le président de Neoline. Évoquant un choix «vraiment compliqué», il souligne que la sélection d’un partenaire industriel dépend de sa «crédibilité» et de sa «compétence». Bien sûr, l’enjeu financier entre aussi en ligne de compte. Mais ce dernier n’aurait pas été celui qui a favorisé la Turquie, selon le chef d’entreprise : «Notre décision n’est pas une mesure d’optimisation budgétaire. On aurait pu aller chercher moins cher en Asie comme le font 70 à 80% des armateurs français.» En revanche, la bataille budgétaire a bien éliminé les chantiers européens. «Les prix proposés étaient déconnants (sic). Ils étaient 20% supérieurs», cingle Jean Zanuttini. Dans cette rude concurrence internationale, la France n’est pourtant pas passée loin de rafler la mise. Sauf que… Le projet a fini par échouer.
La guerre en Ukraine change la donne
«Pendant plusieurs années, nous avons cherché une solution en France. Sauf que le paysage national de la construction navale de navire marchand supérieur à 120m est un désert complet», tranche l’entrepreneur. Pour y remédier, Neopolia, un groupement d’entreprises industrielles basées en Pays de la Loire, avait proposé une initiative visant à ce que 65% du projet reste français.
Un projet qui reste à 30% français
Si le Neoliner sera construit en Turquie, la part française du projet n’est pas nulle. Elle est évaluée à 30%. Exemple : le gréement «Solidsail» sera fourni par les Chantiers de l’Atlantique.
Leur solution avait même remporté l’appel d’offres du Neoliner, mais le renchérissement des matières premières liées à la guerre en Ukraine et le retrait de l’actionnaire principal du projet (Sogestran) a rebattu les cartes. «Nous avons failli réussir. Le projet de Neopolia n’était pas le moins cher mais nous arrivions à le financer. Le changement de contexte a fait que ce projet n’était plus en mesure de répondre à nos attentes. D’un coup, la faisabilité avec eux devenait incertaine ce qui n’était pas rassurant», explique Jean Zanuttini qui dit comprendre la «déception» des membres de Neopolia.
Le Neoliner sera équipé de deux mâts rétractables auxquels seront accrochés les 3000m2 de voilure. Mauric
Dans quel état d’esprit sont-ils deux semaines plus tard ? «C’est une grosse déception, reconnaît Alain Leroy, administrateur de Neopolia. Le choix de Neoline peut se discuter. Les financements publics apportés vont au final servir l’industrie d’un pays hostile à l’Europe qui est très orienté vers l’Orient.» Il regrette que le projet monté par le réseau de PME ligériennes n’ait pas abouti malgré des garanties financières et techniques. D’autant que sur le volet budgétaire, le projet porté par Neopolia était seulement «quelques petits pourcents plus cher». Alain Leroy avance la somme de 700.000€. Un montant à mettre en perspective avec l’enveloppe globale de construction du Neoliner estimée à 60 millions d’euros. Mais plutôt que de «culpabiliser», l’ancien président de Neopolia veut «tirer les leçons» de cette histoire pour «rebondir et faire mieux».
Une «pépite» à valoriser
Pour lui, avec le développement de la filière vélique, la France a l’occasion de se distinguer : «Nous sommes largement en avance dans ce domaine de la propulsion propre mais le manque d’équipement ne permet pas d’avancer assez vite.» Tout comme Jean Zanuttini, il pointe du doigt l’absence d’un chantier capable de construire des navires de taille intermédiaire. Il plaide aussi pour une évolution des mentalités. «La logique de travailler avec des industries du territoire n’est pas ancrée en Europe. Seulement 4% des projets des armateurs européens sont construits en Europe. En Corée du Sud, ce chiffre est de 96%.» Sa crainte : que les compétences technologiques déjà acquises dans la propulsion vélique, grâce notamment à des financements publics, profitent à d’autres.
«Nous avons laissé échapper la première giclée d’une bouteille, rien ne nous empêche de conserver le reste», illustre-t-il. Selon Alain Leroy, la France possède une «pépite» mais elle doit être valorisée par une «réindustrialisation» et une «nouvelle approche pour embarquer les armateurs». En cela, il appelle les services de l’État à se mobiliser. Du côté de Neoline, la construction d’un futur Neoliner «made in France» est envisageable. «Nous aimerions construire avec des chantiers français», abonde Jean Zanuttini. Convaincu que la navigation marchande à la voile possède un «potentiel gigantesque» il souhaite une «massification des financements» pour aller «plus vite».
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