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Le Monde, le 29/01/2018
Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
Le régime de Bachar Al-Assad espère récupérer la maîtrise d’une partie de sa frontière avec la Turquie, aux mains des forces kurdes.
Les autorités syriennes ont condamné l’intervention militaire de la Turquie contre le canton kurde d’Afrin, dans le nord-ouest, avec l’indignation de mise dans ce genre de situation. Le 21 janvier, au lendemain du début de cette offensive, le président Bachar Al-Assad a fustigé une « agression brutale », caractéristique de la politique de « soutien au terrorisme » menée selon lui par Ankara depuis le début de la crise en Syrie. Le même jour, le vice-ministre des affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a averti que des avions de combats turcs pourraient être abattus. Depuis, l’agence officielle SANA multiplie les dépêches sur les « massacres » et les dégâts causés par les bombardements turcs.
Mais une confrontation syro-turque dans le ciel d’Afrin semble improbable, car l’opération « Rameau d’olivier » n’est pas une si mauvaise nouvelle pour Damas. Des observateurs estiment qu’elle pourrait offrir au pouvoir syrien l’opportunité de reprendre le contrôle d’Afrin et de récupérer la maîtrise d’une partie de sa frontière avec la Turquie. « Le scénario le plus probable, c’est que le régime et les Kurdes négocient un compromis, qui débouche sur l’arrêt de l’attaque turque et le redéploiement de l’armée syrienne dans la zone d’Afrin », prédit Sinan Hatahet, analyste au think tank Omran, proche de l’opposition syrienne.
Offre refusée par les Kurdes
Des messages en ce sens ont déjà été échangés. Selon Aldar Khalil, un haut dirigeant du Rojava, la zone autonome kurdo-syrienne (composée des trois cantons d’Afrin, Kobané et Hassaké), la Russie avait proposé, en amont de l’offensive, qu’en échange d’un retour du régime syrien à Afrin, la Turquie renonce à son opération. Le quotidien panarabe Asharq Al-Awsat a rapporté la même information. L’offre, dont les détails ne sont pas connus, a été refusée par les Kurdes, peu enclins à renoncer à l’autonomie de fait qu’ils ont acquise en 2012, lorsque l’armée syrienne s’est retirée de leur bastion.
Mais jeudi 25 janvier, signe d’un possible revirement, les autorités d’Afrin ont exhorté Damas à  « assumer ses obligations souveraines (…), à protéger ses frontières des attaques de l’occupant turc et à déployer les forces armées syriennes de manière à sécuriser les frontières dans le secteur d’Afrin ».
Le régime Assad n’a pas réagi à cette déclaration. Il pourrait y répondre a minima, en autorisant des renforts kurdes venus de l’est à transiter par Alep, pour rejoindre Afrin, situé 50 km plus au nord. Ou bien se contenter d’attendre, tapi en embuscade, en tablant sur l’épuisement des défenseurs d’Afrin, conscient qu’ils préféreront la tutelle de Damas à celle d’Ankara.
« Dans le scénario du retour du régime, tout le monde trouve plus ou moins son compte, dit Sinan Hatahet. Le Parti de l’Union démocratique [PYD, la force politique dominante dans le Rojava] pourrait trouver un modus vivendi avec Damas, qui lui permette de maintenir une présence, sous forme par exemple d’une police locale. Pour la Turquie, ça permettrait d’abréger une guerre potentiellement coûteuse, tout en s’assurant que son objectif premier – évincer les Kurdes de la frontière – est rempli. Mais le grand gagnant, bien sûr, ce serait le régime. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/01/29/apres-l-attaque-turque-a-afrin-le-pouvoir-de-damas-en-embuscade_5248648_3218.html#F2wFSG5hOKu7IFiI.99
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