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Le Monde, le 18/12/2015
Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
La rupture des relations diplomatiques entre les deux pays avait été provoquée par la mort en 2010 de neuf militants turcs lors de l’arraisonnement violent d’une flottille partie pour briser l’embargo imposé par l’Etat hébreu à la bande de Gaza. Ici à Ankara en Turquie, le 25 mars 2013.
La Turquie et Israël s’apprêtent à tourner la page de cinq années de brouilles et de déclarations hostiles. Le principe et les détails d’une reprise des relations diplomatiques ont été conclus, mercredi 16 décembre, lors d’une réunion secrète à Zurich, en Suisse, un terrain neutre. Parmi les personnes présentes à cette rencontre se trouvaient, selon les médias israéliens, le chef du Conseil national de sécurité, Yossi Cohen – qui s’apprête à prendre la tête du Mossad, le service de renseignement et d’action extérieure –, l’ancien directeur du ministère des affaires étrangères Joseph Ciechanover, et le sous-secrétaire aux affaires étrangères de la Turquie, Feridun Sinirlioglu, ancien ambassadeur en Israël. La veille, le président Recep Tayyip Erdogan avait déclaré qu’un « processus de normalisation serait bon pour nous, pour Israël, la Palestine et toute la région ». Le changement de ton est clair.
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La rupture des relations diplomatiques avait été provoquée en mai 2010 par un événement dramatique au large des côtes israéliennes. La marine avait intercepté la flottille conduite par le Mavi Marmara, qui essayait de briser l’embargo imposé par l’Etat hébreu – et l’Egypte – à la bande de Gaza. Neuf activistes turcs avaient péri, et plusieurs dizaines avaient été blessés, dont l’un décédera par la suite. Depuis, les négociations en coulisses, notamment avec la médiation des Etats-Unis, avaient connu de nombreux rebondissements. Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, avait fini par présenter des excuses officielles pour l’assaut. La tenue d’élections en Israël comme en Turquie, cette année, a encore retardé la réconciliation.
Deux pays en quête de bonnes nouvelles diplomatiques
Le ministère israélien des affaires étrangères incite à la prudence, en attendant que le document de Zurich soit publiquement endossé par les responsables politiques. Il comprend de nombreux aspects. Après l’expulsion de l’ambassadeur israélien en poste à Ankara en 2011, il prévoit le retour d’un ambassadeur dans les deux capitales ; l’annulation des poursuites entamées en Turquie contre de hauts responsables militaires israéliens ; la création d’un fonds spécial doté de 20 millions de dollars, selon Haaretz, destiné à dédommager les familles des victimes.
En échange, Ankara s’engage à expulser de son territoire Saleh Al-Arouri, activiste du Hamas qui aurait orchestré l’enlèvement et l’assassinat de trois adolescents israéliens en Cisjordanie, en juin 2014. Enfin, les deux pays envisagent une vaste coopération dans le domaine gazier, avec notamment la construction d’un pipeline israélien passant par la Turquie, destiné à acheminer le produit des gisements offshore prometteurs vers l’Europe.
La Turquie comme Israël ont un besoin criant de nouvelles positives sur le plan diplomatique. La Turquie se trouve engagée dans une crise aiguë avec la Russie, après avoir abattu l’un de ses avions de chasse, qui volait au-dessus de la Syrie mais a pénétré dans son espace aérien. Elle est aussi mise en cause pour la trop grande porosité de sa frontière avec la Syrie et sa tolérance vis-à -vis des djihadistes de l’organisation Etat islamique et de leurs trafics autour du pétrole.
Israël, pour sa part, a beau arguer du fait qu’un « nouvel horizon » est apparu dans ses relations avec les pays arabes – soit une convergence d’intérêts face à la menace djihadiste –, l’Etat hébreu se retrouve en situation de repli et d’isolement. Les relations avec l’administration Obama sont polaires. L’Union européenne vient de lui adresser un signal timide mais significatif en décidant l’étiquetage des produits fabriqués dans les colonies en Cisjordanie.
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