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L’Express avec AFP, le
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d’une conférence de presse à Berlin, le 8 mars 2017. afp.com/STEFFI LOOS
Mevlut Cavusoglu avait prévu d’assister ce samedi à un meeting à Rotterdam en faveur du référendum sur le renforcement des pouvoirs présidentiels turcs. Il avait menacé les Pays-Bas de « lourdes sanctions » si sa visite était empêchée.
Le gouvernement néerlandais a décidé d’interdire l’atterrissage du vol du ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, qui avait prévu de se rendre ce samedi aux Pays-Bas en vue d’un meeting sur le renforcement des pouvoirs présidentiels turcs.
« Les autorités turques ont menacé publiquement de sanctions. Cela rend impossible la recherche d’une solution raisonnable », a déclaré le gouvernement dans un communiqué. « C’est pourquoi les Pays-Bas ont fait savoir qu’ils retiraient les droits d’atterrissage » de l’appareil du ministre turc.
« Je vais à Rotterdam aujourd’hui », a dit Mevlut Cavusoglu à la chaîne de télévision CNN-Turk. « Nous allons imposer de lourdes sanctions aux Pays-Bas » si cette visite en vue d’assister à un meeting en faveur du référendum sur le renforcement des pouvoirs présidentiels turcs est empêchée, a-t-il ajouté.
« Quel mal ma visite peut-elle causer? »
Le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, avait annoncé mercredi que ce rassemblement était annulé, indiquant que le gérant de la salle où devait avoir lieu l’événement n’était plus disponible. Et jeudi, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, avait fait savoir l’opposition de son gouvernement à la venue de son homologue turc.
« Nous ne participerons pas à la visite d’un responsable gouvernemental turc qui veut mener une campagne politique pour le référendum. Par conséquent, nous ne coopérerons pas. Aucun des moyens habituels fournis pour une visite ministérielle ne seront accordés », avait-il déclaré. « Les Pays-Bas assument la responsabilité de l’ordre public et la sécurité des citoyens néerlandais, personne d’autre. Les Pays-Bas ne veulent pas par conséquent que cette [visite] ait lieu », avait souligné le chef de la diplomatie néerlandaise.
« Si les tensions augmentent à cause de ma visite, laissez-les augmenter », a rétorqué Mevlut Cavusoglu samedi. « Quel mal ma visite peut-elle causer? », a-t-il demandé.
« Ce sont les vestiges du nazisme »
« Ce sont les vestiges du nazisme, ce sont des fascistes », a violemment réagi le président turc ce samedi. « Vous pouvez interdire à notre ministre des Affaires étrangères de voler, mais à partir de maintenant voyons comment vos vols vont atterrir en Turquie ». Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a estimé que les propos du président turc Recep Tayyip Erdogan, comparant la politique néerlandaise au nazisme, étaient « fous » et « déplacés ». « Je comprends qu’ils [les Turcs ndlr] soient en colère mais c’était tout à fait déplacé », a dit M. Rutte à la presse,
Le président turc a laissé entendre que la Turquie riposterait en interdisant aux responsables néerlandais d’atterrir sur son territoire mais n’empêcherait pas « les visites de citoyens » néerlandais.
Recep Tayyip Erdogan a accusé les Pays-Bas, qui comptent près de 400 000 personnes d’origine turque, de chercher à contrer le « oui » au référendum. « Faites pression autant que vous le voulez. Encouragez les terroristes dans votre pays autant que vous le voulez », a déclaré le président turc, avant d’ajouter:
« Cela se retournera contre vous et il n’y a aucun doute que nous commencerons à exercer des représailles après le 16 avril. Nous sommes patients. Celui qui est patient obtiendra la victoire ». Le chargé d’affaires néerlandais à Ankara a été convoqué dans la foulée, pour protester contre cette décision.
Une ministre turque compte s’y rendre par la route
Moins violent que le chef de l’Etat, Mevlut Cavusoglu, s’exprimant depuis Istanbul, a jugé « inacceptable » l’interdiction qui lui a été faite. Et dans la métropole turque, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés devant le consulat des Pays-Bas pour inciter le gouvernement turc à « ‘tenir bon ».
D’après l’agence progouvernementale Anadolu, la ministre turque de la Famille, Fatma Betül Sayan Kaya, compte se rendre à Rotterdam par la route, depuis Dusseldorf (Allemagne).
A Rotterdam, la police a fermé la rue où se trouve le consulat de Turquie, invoquant « des informations selon lesquelles un certain nombre de personnes comptent s’y rassembler ». Les autorités ont toutefois dit ignorer si Mme Sayan Kaya y était attendue.
Les autorités turques ont bloqué samedi soir les accès à l’ambassade des Pays-Bas à Ankara et au consulat du royaume à Istanbul pour « raisons de sécurité », a-t-on appris auprès de responsables du ministère turc des Affaires étrangères.
Tensions avec l’Allemagne
Les relations entre Berlin et Ankara se sont fortement tendues ces derniers jours après l’annulation par plusieurs villes allemandes de rassemblements visant à promouvoir une réforme renforçant les pouvoirs du président turc Recep Tayyip Erdogan, soumise à référendum le 16 avril en Turquie. Dimanche, le président turc avait assimilé dimanche ces annulations à des « pratiques nazies ». La chancelière Angela Merkel avait appelé à « garder la tête froide ».
La Suisse et l’Autriche ont à leur tour interdit vendredi la tenue sur leur sol de meetings électoraux en présence de membre du parti AKP au pouvoir en Turquie. Quant à la France, elle a accueilli le ministre des Affaires étrangères turc dimanche, à Metz.
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