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Les Echos, le 25/09/2025
Killian Cogan, avec Hortense Goulard (Correspondant à Istanbul)
Le président Erdogan a rencontré son homologue américain à la Maison-Blanche, ce jeudi. Cette visite pourrait marquer une nouvelle étape dans le rapprochement turco-américain opéré depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.
Après des années de tensions sous l’administration Biden, la relation bilatérale turco-américaine est au beau fixe. En visite aux Etats-Unis à l’occasion de l’Assemblée générale l’ONU, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en a profité pour rendre visite à son homologue américain, Donald Trump, à la Maison-Blanche, ce jeudi.
Et il n’est pas venu les mains vides : au coeur des discussions figuraient un contrat d’achat de 250 avions commerciaux de Boeing destinés au transporteur national Turkish Airlines, et l’acquisition par l’armée turque de 40 avions de combat F-16 Viper, ainsi que des munitions et des bombes.
Les deux leaders ont aussi abordé la question plus épineuse du programme d’avions de chasse de nouvelle génération F-35, qu’Ankara cherche à réintégrer depuis le retour au pouvoir de Trump. Alors que la Turquie devait être fabricant et acheteur du programme, elle en a été exclue en 2019, après avoir acheté des systèmes de missiles de défense aérienne russe S-400. Aujourd’hui, Ankara souhaiterait non seulement acheter des F-35 mais aussi réintégrer les entreprises turques dans la chaîne d’approvisionnement.
Lors d’une conférence de presse, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, Donald Trump a complimenté Recep Tayyip Erdogan, qu’il appelle « son ami » et juge « robuste » (« tough »), sans s’engager à réintégrer la Turquie dans le programme. « Je pense qu’ils pourront acheter ce qu’ils veulent », a déclaré le président américain, en citant les avions F-35 et F-16. « Il a besoin de certaines choses et j’ai besoin de certaines choses, et nous allons trouver un accord », ajoute-t-il.
Afin de réintégrer le programme, la Turquie doit néanmoins démontrer qu’elle a intégralement renoncé aux S-400, en vertu de la loi sur les sanctions contre les « adversaires de l’Amérique » (CAATSA). Or, jusqu’ici, la mise hors service du système antiaérien par la Turquie a été jugée insuffisante par Washington. D’autant que le Congrès américain y est opposé, et qu’il pourrait adopter une résolution pour contrer le retour d’Ankara dans le programme.
En guise de geste de bonne de volonté envers Washington, la Turquie a, ce lundi, levé des taxes douanières sur les importations américaines de 33 produits, dont les automobiles, les fruits, le riz, les cosmétiques, des boissons alcoolisées, des combustibles et des produits chimiques.
A partir de 2026, la compagnie gazière publique turque, Botas, devrait importer chaque année environ 4 milliards de mètres cubes de GNL produit aux Etats-Unis.
Celles-ci avaient été imposées en 2018 en représailles aux sanctions imposées par la première administration Trump sur les importations d’aluminium et d’acier turcs après l’arrestation du pasteur américain Andrew Brunson. Interrogé par des journalistes sur les sanctions, Donald Trump a dit qu’il pourrait les lever « presque immédiatement » si la rencontre se déroule comme il le souhaite.
En août dernier, Washington a tablé sur des droits de douane de 15 % sur les importations turques, un taux bien inférieur à celui imposé à d’autres pays à l’instar du Brésil ou de l’Inde (50 %), et auxquels Ankara n’a pas riposté.
Qui plus est, le ministre truc de l’Energie, Alparslan Bayraktar, a annoncé mardi que la compagnie gazière publique turque Botas importerait à partir de 2026 environ 4 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel liquéfié (GNL) produit aux Etats-Unis, pour la consommation intérieure ainsi que pour la revente en Europe et en Afrique du Nord.
Une manière pour Ankara d’attester sa volonté de réduire sa dépendance en gaz auprès de la Russie, responsable à ce jour de près de 45 % de son approvisionnement, et d’apaiser le président Trump. Ce dernier s’était agacé des achats de gaz russe par les pays européens, lors d’une allocation à l’Assemblée générale de l’ONU mardi. Aux côtés d’Erdogan dans le Bureau ovale, il a demandé à la Turquie d’arrêter d’acheter du gaz russe.
Admiratif des hommes forts, le président Trump entretient d’ailleurs d’excellentes relations avec Recep Tayyip Erdogan. Ce n’est pas un hasard s’il a nommé l’un des proches amis, le milliardaire Tom Barrack, comme ambassadeur à Ankara, également envoyé spécial des Etats-Unis en Syrie.
Le président turc a sans doute profité de sa rencontre avec Donald Trump pour tenter de le convaincre de mettre fin au soutien accordé par Washington aux forces kurdes FDS présentes dans le nord-est de la Syrie, qui refusent de s’intégrer pleinement à la nouvelle armée nationale syrienne jusqu’à ce qu’un modèle de gouvernement décentralisé ne soit garanti.
Mais Donald Trump se heurte à la résistance du Congrès, du Pentagone et de son allié israélien, qui soutiennent tous trois les FDS. En 2019, déjà , le président avait ordonné le retrait des forces spéciales américaines stationnées dans la zone contrôlée par les Kurdes et donné son feu vert à une opération militaire turque. Face à l’opposition du Congrès, il avait néanmoins été contraint de revenir sur sa décision.
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