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La Croix, le 23/06/2019
Agnès Rotivel et Malo Tresca
Portrait
Près de trois mois après un premier vote qui avait entériné d’un cheveu sa victoire avant que celle-ci ne soit invalidée début mai, le candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu a nettement remporté, dimanche 23 juin, le « second round » du scrutin municipal.
Le voici maire incontesté d’Istanbul, à quatre ans de la prochaine élection présidentielle, alors que certains lui accordent déjà un destin national.
Quasi inconnu en Turquie avant de se lancer dans la course aux municipales d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, 49 ans, a renouvelé l’exploit. Mieux, il l’a amplifié.
Le 31 mars, il avait gagné les élections organisées dans la première ville de Turquie mais d’une courte tête – avec 13 000 voix d’avance. Sous la pression du président turc Recep Tayyip Erdogan, sa victoire avait été invalidée, au motif d’« irrégularités » dans les bureaux de vote. Mais ce 23 juin, le candidat de l’opposition (CHP, Parti républicain du peuple, social-démocrate et laïque) l’a emporté cette fois avec un très large écart avec son rival, l’ancien premier ministre Binali Yildirim. Celui-ci a reconnu très tôt sa défaite tout en lui souhaitant « bonne chance ».
Selon les résultats publiés en début de soirée, dimanche 23 juin, par l’agence étatique Anadolu, après le dépouillement de plus de 97 % des bulletins de vote, Ekrem Imamoglu a obtenu 53,86 % des voix contre 45,23 % pour son adversaire de l’AKP (Parti de la justice et du développement, au pouvoir).
L’ampleur de ce résultat constitue un revers de taille pour le chef de l’État Recep Tayyip Erdogan, qui avait fait de cette métropole de 18 millions d’habitants – dont il a été maire de 1994 à 1998 et qui est gouvernée depuis par son parti –, la vitrine de son pouvoir.
Une personnalité discrète
La personnalité calme et posée d’Ekrem Imamoglu, 49 ans, est à l’opposé de celle du populiste Erdogan. Son ample victoire est d’autant plus honorable qu’il ne disposait pas de la même couverture médiatique que son challenger vaincu Binali Yildirim. Mais face au rouleau compresseur de l’AKP, Ekrem Imamoglu a su tirer son épingle du jeu, en jouant la carte de la proximité. Dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse en mars, il voyait sa discrétion comme un « avantage » en jugeant que la « société a depuis peu érigé un mur autour de ceux qui sont déjà connus en politique ».
« Ma principale arme sur le terrain, c’est la technique plurimillénaire du bouche-à -oreille », déclarait aussi le nouvel édile au lendemain de sa première victoire. Après l’amère acceptation de l’invalidation des résultats de celle-ci, il avait mené tambours battants une deuxième campagne, axée notamment sur les promesses d’une aide annuelle de 6 000 à 12 000 livres turques pour les familles dans le besoin, et de l’ouverture de crèches.
Un avenir national ?
Né en 1970 à Trabzon (nord-est), sur les bords de la mer Noire, Ekrem Imamoglu a étudié l’administration des affaires à l’université d’Istanbul, avant de décrocher un master en management. Il a ensuite travaillé pour l’entreprise de construction familiale avant de se lancer en politique il y a une dizaine d’années sous la bannière du CHP. En 2014, il est élu maire de Beylikdüzü, un district d’Istanbul.
En accédant au siège de maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu acquiert une visibilité rare pour un adversaire en Turquie, à moins de quatre ans de l’élection présidentielle de 2023. Certains lui prédisent ainsi déjà des ambitions nationales. Car jusqu’à ces deux derniers scrutins, Recep Tayyip Erdogan avait toujours martelé ; « Gagner Istanbul, c’est gagner la Turquie ».
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