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Zaman France, le 26/04/2016
SAMI KILIÇ, PARIS
Ismail Kahraman, le président de l’Assemblée nationale turque, a estimé que le principe de laïcité ne devait pas figurer dans la nouvelle Constitution que l’AKP s’apprête à faire voter.
Le lieu est symbolique. C’est à l’université d’Istanbul, l’ancien bastion des kémalistes, le fer de lance de la lutte contre le voile que le président de l’Assemblée nationale, Ismail Kahraman, a fait une étonnante sortie.
Evoquant les discussions sur l’élaboration d’une nouvelle Constitution, à l’occasion d’un colloque organisé par l’Union des écrivains et des universitaires des pays islamiques, lundi 25 avril, il a déclaré : «La laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle Constitution. La laïcité est mentionnée dans trois Constitutions dans le monde, la France, l’Irlande et la Turquie. Mais il n’y a aucune définition. Chacun l’interprète comme bon lui semble. Cela ne doit pas être possible».
Kahraman, député de l’AKP (parti de la justice et du développement, au pouvoir depuis 2002), a observé que les Lois fondamentales de 1961 et de 1982 (l’actuelle, héritée du coup d’Etat de 1980) étaient des «Constitutions religieuses» dans la mesure où elles consacraient les fêtes religieuses et imposaient des cours de religion.
«Il ne faut pas que notre Constitution se dérobe devant la question religieuse», a-t-il poursuivi avant de marteler : «Nous sommes un pays musulman, pourquoi devrions-nous nous tenir à l’écart de la religion ? Pourquoi ? Nous sommes membres et fondateurs de l’Organisation de la Coopération islamique, nous sommes un pays d’islam».
«Ils n’ont qu’une obsession, comment détruire la République»
Kemal Kiliçdaroglu, le leader du CHP (parti républicain du peuple, gauche kémaliste), a dénoncé une «trahison de la République» et une instrumentalisation de la religion à des fins politiques.
«Des roquettes pleuvent de l’autre côté de la frontière [à Kilis, dans le sud de la Turquie] mais notre seul souci, c’est la laïcité», a-t-il réagi. «Ils n’ont qu’une obsession, comment détruire la République», a-t-il ajouté, rappelant que la laïcité était le garant de la liberté de conscience. Ce n’est qu’en 1937 que la laïcité avait fait son entrée dans la Constitution turque, 14 ans après la proclamation de la République.
Le parti kémaliste a également rappelé que l’article actuel de la Constitution qui consacre le principe ne peut pas être modifié ni faire l’objet d’une proposition de révision.
Le vice-président du groupe parlementaire de l’AKP, Naci Bostanci, a dû s’efforcer de rectifier le tir en déclarant que son parti n’avait aucun problème avec la laïcité. En 2008, l’AKP avait été privé de la moitié de son financement public par la Cour constitutionnelle pour être devenu le «centre d’activités anti-laïques».
Lors de sa visite au Caire en 2011, le Premier ministre Tayyip Erdogan (aujourd’hui chef de l’Etat) avait, à la stupéfaction de ses hôtes, enjoint les autorités égyptiennes à adopter la laïcité.
Ce n’est pas la première fois que Kahraman, issu de l’islam politique, se manifeste sur le sujet. Il avait récemment évoqué lors d’une émission de télévision les paradoxes du système juridique turc et sa déconnexion avec la sociologie du pays. «En Turquie, on naît avec l’ezan [la tradition veut que le père susurre l’appel à la prière à l’oreille du nouveau-né] c’est-à -dire conformément au droit musulman. On vit avec le code civil suisse [code qui avait inspiré le code civil turc], on est puni selon le code italien [qui avait inspiré le code pénal turc], on fait du commerce selon le code allemand, on est dirigé selon le code français [qui avait inspiré le code administratif], et on meurt encore une fois selon le droit musulman, à la mosquée. Donc, nous avons un droit qui nous est propre seulement lorsqu’on naît et lorsqu’on décède. Il faut reconfigurer notre système juridique pour le rendre compatible avec nos traditions», avait-il plaidé.
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