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Le Figaro,  le 12/11/2015
Par Jean-Jacques Mevel
La chancelière allemande Angela Merkel souhaite l’appui de la Turquie pour contrôler le flux des réfugiés.
L’Europe, poussée une Angela Merkel à bout de patience, change de stratégie: plutôt que compter sur ses propres forces, elle table désormais sur le renfort de la Turquie afin de ralentir, voire de stopper en urgence l’arrivée exponentielle des réfugiés de la mer Egée.
Envoyé spécial à La Valette (Malte)
Officiellement, la décision n’est pas prise. Mais ce n’est plus qu’une affaire de jours. Les chefs d’Etat de gouvernement de l’UE, réunis ce jeudi à La Valette, ont programmé autour du 30 novembre le sommet décisif avec Recep Tayyip Erdogan, rendez-vous qui est déjà un succès personnel pour le président turc. La Turquie, elle, semble presque assurée d’une aide de 3 milliards d’euros dans les deux ans pour «fixer» sur son territoire les candidats à l’asile européen et démanteler de prospères filières de passeurs.
«Nous entrons dans une nouvelle phase» de la gestion de crise, a reconnu Angela Merkel, pressée de freiner rapidement les arrivées de réfugiés qui submergent son pays depuis l’été. François Hollande s’y associe, puisqu’à ce rythme la situation deviendrait rapidement «insupportable pour certains pays». Avec à la clef, un coup de plus porté à Schengen, de nouvelles restrictions aux frontières (comme viennent de le faire Slovénie, la Suède ou même l’Allemagne), le discrédit pour l’UE et partout la poussée de l’Extrême-droite.
Reste maintenant à écrire la part du contrat qui revient à Ankara. «Des engagements doivent être pris de part et d’autre (…) en vue de mesures rapides», insiste le chef de l’Etat. Il n’y a encore ni objectif chiffré sur les réfugiés, ni calendrier de mise en Å“uvre. «L’offre européenne se précise, la contrepartie turque reste floue», note un responsable européen.
La répartition interne de 160.000 réfugiés toujours dans l’impasse
Autre interrogation: qui va payer? Il s’agit d’une aide à la Turquie, et non pas de crédits remboursables. La France voudrait que le budget européen contribue «autant que possible». La commission Juncker se dit prête à apporter 500 millions, les 28 capitales devant émarger à hauteur de 2,5 milliards. L’Allemagne est pressée d’avancer: si les Européens renâclaient, dit le vice-chancelier Sigmar Gabriel, c’est Berlin qui «devrait régler la facture ou avancer l’argent» à Ankara.
A l’heure d’un premier bilan, les Vingt-Huit n’ont pas trouvé de quoi se rassurer à l’intérieur des frontières de l’UE. La répartition interne de 160.000 réfugiés, clef de voûte de leur réponse collective depuis l’été, est dans l’impasse. En Grèce, il a fallu deux mois pour identifier 30 réfugiés volontaires pour un asile au Luxembourg, pays pourtant le plus riche de l’UE. «Ils ne veulent aller qu’en Allemagne!», se désole Dimitris Avramopoulos, commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures.
Sur la rive européenne, les arrivées se poursuivent au rythme de 5 à 6.000 par jour. Depuis l’été, le mécanisme de quotas nationaux n’a réussi à en «relocaliser» que 147 au total – les trente du Grand Duché compris. Les capitales trainent des pieds pour concrétiser les places promises (3.496 à ce jour), la logistique manque et les réfugiés eux-mêmes refusent de se laisser dicter une destination.
Entre la montée exponentielle de la pression en Grèce et la fermeture progressive des vannes en Europe du Nord, le système est menacé d’explosion. Jeudi, la question était de reprendre enfin le contrôle de la mer Egée, corridor aujourd’hui emprunté par plus de 90 % des nouveaux arrivants «L’horloge tourne, insiste Donald Tusk, président du Conseil européen et grand maître des sommets. Sauver Schengen est devenu une course contre la montre.»
Si le but affiché était «d’acheter les services de la Turquie», le sommet de la Valette a été moins fructueux «s’il s’agit d’obliger la Grèce à se mobiliser sur sa frontière», pour reprendre les mots d’un diplomate. Le rendez-vous a permis de réduire l’animosité contre Athènes, régulièrement accusée de négliger les contrôles. Mais Alexis Tsipras a eu beau jeu de répondre que son trésor public est exsangue et que les Européens eux-mêmes tardent à manifester concrètement leur solidarité.
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