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Nouvel Observateur, le 01/09/2015
Les deux journalistes britanniques et leur collègue turc sont accusés de terrorisme. Une étape supplémentaire franchie par le régime d’Erdogan dans son offensive contre les médias.
Arrêtés la semaine dernière à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, les deux journalistes britanniques de Vice News, Jake Hanrahan et Philip Pendlebury, ainsi que leur collègue turc dont le nom n’a pas été rendu public, resteront donc en prison. A l’issue de leur garde à vue, un tribunal local a ordonné lundi leur maintien en détention, ainsi que leur inculpation pour « activités terroristes » en soutien à l’Etat islamique. Derrière cette accusation, jugée « scandaleuse et étrange » par Amnesty International, se cache la dérive autoritaire du régime du président turc Recep Tayyip Erdogan.
« Mépris de la liberté de la presse »
« Ce maintien en prison est sans précédent pour des journalistes étrangers depuis 20 ans en Turquie », explique Johan Bihr, responsable du bureau Europe pour Reporters sans frontières (RSF). S’ils pouvaient être mis en garde à vue ou subir des pressions, les journalistes étrangers étaient jusqu’à présent normalement relâchés, au contraire de leurs collègues turcs, dont l’emprisonnement est monnaie courante.
C’est un signe de plus que la Turquie a franchi tous les paliers en terme de mépris de liberté de la presse », juge Johann Bihr.
Pendant des années, la Turquie a détenu le triste record du plus grand nombre de journalistes emprisonnés au monde. En 2014, la plupart d’entre eux ont été libérés. Mais cette décision n’était qu’une « mesure cosmétique », explique Johann Bihr : il s’agissait en effet en majeure partie de libérations conditionnelles. Plus grave, sur tous les autres points, la liberté de la presse a fortement reculé ces dernières années. Et cette censure est particulièrement marquée depuis l’élection d’Erdogan comme président de la République de Turquie, en août 2014.
Pic de censure
A chaque période électorale turque correspond un pic de censure. Lors des élections municipales de 2014, la répression avait frappé les médias proches de la confrérie Gülen, l’ex-alliée du régime. En mars dernier, à l’approche des élections législatives, Twitter, Youtube ou Facebook ont été bloqués temporairement. La presse traditionnelle a également été reprise en main, rachetée par des hommes d’affaires proches du pouvoir, qui licencient les journalistes trop critiques, comme l’éditorialiste Kadri Gürsel du quotidien « Milliyet ». Le rédacteur en chef du journal « Cumhuriyet » a lui été inquiété par la justice pour avoir révélé des livraisons d’armes à des rebelles islamistes syriens, tandis que l’information était bannie de tous les médias du pays.
Depuis le mois de juillet, la répression s’est amplifiée. Fragilisé par la perte de sa majorité aux dernières législatives, le pouvoir turc a annoncé des élections anticipées pour le mois de novembre. Surtout, la fin du cessez-le-feu avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) rend le sujet kurde, toléré pendant les négociations, de nouveau tabou pour le pouvoir. D’où l’arrestation et la détention des journalistes de Vice News, qui travaillent dans le sud-est de la Turquie, où s’affrontent rebelles kurdes et militaires. « Le cas des deux journalistes de Vice News est un grand classique : on utilise la loi antiterroriste pour faire taire toute critique », condamne Johan Bihr. Une chose est sûre : classée 149e sur 180 au classement de la liberté de la presse 2015 de Reporters sans frontières, la Turquie ne devrait pas gagner de place dans l’édition 2016.
Olivier Bories
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