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Zaman France, le 22/06/2015
Sami Kiliç, Paris
Le jeûne du mois de Ramadan est une prescription de l’islam. Mais chaque peuple musulman a ses propres traditions et l’ambiance sociale qui prévaut dans chaque pays est quasi unique. Chez les Turcs, Ramadan rime avec 7 particularismes.
Le Ramadan n’est pas que le mois du jeûne et de l’abstinence sexuelle. Tout un folklore entoure cette pratique cultuelle. Retour sur les 7 mots qui définissent le mieux le «Ramadan à la turque».
Fetva
Le mot fetva, fatwa en arabe, signifie avis religieux demandé à un savant dénommé mufti. Les Turcs ont beau être musulmans depuis plus de 1000 ans, ils sont de fervents questionneurs à l’occasion du Ramadan. A tel point que la très sérieuse Direction des affaires religieuses, le Diyanet, a mis en place une sorte de numéro vert, appelé «Alo Fetva».
La règle du jeûne paraît pourtant simple : ne pas manger, ne pas boire, ne pas avoir de relations intimes de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Or, c’est bien là que le bât blesse puisque les croyants, craintifs à l’idée de mal jeûner, multiplient les questions, parfois évidentes ou carrément extravagantes. «Peut-on nager lorsqu’on jeûne ? Peut-on enlacer sa femme ? Peut-on se tatouer ? Peut-on mâcher un chewing-gum ? Peut-on allaiter son enfant ? Peut-on se brosser les dents ? Peut-on se faire piquer ?», sont les questions récurrentes à chaque saison.
La demande est tellement importante que toutes les grandes chaînes programment des émissions religieuses. Le phénoménal Nihat Hatipoglu, le sentimental Ömer Döngeloglu, le placide Mustafa Karatas et même le canonique Süleyman Ates reprennent du service, chaque année. On assiste à une explosion de charisme sur les plateaux de télévision, si bien que le président du Diyanet, Mehmet Görmez, a dû rappeler les théologiens à la modestie lorsqu’ils présentent leurs programmes : «votre personne ne doit pas éclipser le but de ce mois : faire connaître le Coran».
Fitre
Le mot fitre, fitr en arabe, renvoie à la compensation financière que sont obligés de verser les musulmans qui ne peuvent jeûner pour différentes raisons mais également à l’aumône propre au jeûne. Le Conseil supérieur des affaires religieuses, instance du Diyanet chargée de délivrer les fatwas, est le seul habilité à fixer le montant du fitre.
En 2015, il a décidé qu’il devait être supérieur à 11,50 livres turques soit environ 4 euros, l’équivalent de la ration quotidienne d’un individu. Vers la fin de Ramadan, les enveloppes commencent à circuler au sein des familles turques, le père de famille se charge de verser la somme (chaque membre en est redevable) aux nécessiteux. C’est l’occasion d’attirer l’attention sur la précarité de tel ou tel membre de la famille.
Misafirlik
Le mot signifie hospitalité. C’est le «must» du Ramadan. On se doit d’inviter ses proches à l’iftar, la rupture du jeûne. Les Turcs n’hésitent pas à faire bombance à l’heure du dîner. Une autre particularité est d’aller rompre son jeûne dans les tentes mises à disposition par les mairies ou à l’air libre, dans les parcs proches des mosquées.
La soirée se poursuit par la prière et d’autres animations comme le théâtre d’ombres (Hacivat Karagöz). Assez paradoxalement, les émissions les plus regardées sont les émissions… culinaires. C’est l’occasion pour chaque Turque de concocter des plats pour faire vibrer les papilles.
Mukabele
Le terme signifie lecture réciproque du Coran. C’est l’une des plus anciennes traditions des Turcs. Les femmes à la maison, les hommes à la mosquée, se réunissent pour lire ensemble le Livre sacré.
L’un donne le ton et les autres suivent le texte, ce qui aboutit au bout de 30 jours à parcourir l’ensemble du texte divin. C’est ce qu’on appelle le hatim. Il n’en reste pas moins que le Coran étant écrit en langue arabe, les Turcs ne saisissent pas le sens de ce qu’ils lisent.
Pide
Le pide, issu du mot grec pita, est le pain le plus consommé au mois de Ramadan. Il n’a, à proprement parler, aucune spécificité si ce n’est qu’il est rond, peu épais et agrémenté de sésames et de grains de nigelle.
Chaque année, son poids et son prix sont strictement encadrés. En 2015, le pide pèse 300g et coûte une livre (environ 35 centimes d’euros). Quelques minutes avant l’iftar, les queues s’allongent devant les boulangeries, créant ainsi l’une des scènes les plus marquantes du Ramadan, ancrée dans l’esprit des enfants.
Sahur Davulcusu
Littéralement, le tambourineur de l’aube. C’est le citoyen qui réveille le quartier à l’aide d’un davul, un tambour à deux faces. Il chante ce qu’on appelle des mâni c’est-à -dire des quatrains (souvent, en heptasyllabes) qui multiplient les références au jeûne, à la piété, à l’entraide. A la fin du mois, les tambourineurs font le tour des maisons pour recevoir leurs étrennes.
Le pendant du davul est, au moment de l’iftar, le canon. Les Turcs rompent le jeûne dès que le muezzin entonne l’appel à la prière du haut des minarets de la mosquée mais également au son d’un canon installé sur les hauteurs de chaque ville.
Chaque année, on a droit aux «mauvais départs» qui poussent les croyants à manger alors que l’heure n’est pas encore arrivée. Le mufti leur demande alors de rattraper ce jour à la fin du mois de Ramadan.
Teravih
Le mot signifie littéralement «prières accomplies en se reposant». Les teravih sont les prières du soir propres au Ramadan. Comme elles sont assez longues (20 rakat soit environ 40 minutes), elles sont souvent divisées en 5*4 rakat voire en 10*2 rakat et à chaque unité, les orants récitent des bénédictions sur le Prophète.
Dans les grandes mosquées, les pauses sont, conformément à la tradition ottomane (enderun usulü teravih), meublées par des chants religieux, accompagnés parfois d’instruments de musique. Ce qui rallonge d’autant plus la durée de la dévotion.
Chaque année, les muftis mettent en garde ceux qu’on appelle les «jet imam», ces hommes de religion qui dirigent les prières tellement vite que les génuflexions et les prosternations sont complètement désarticulées.
http://www.zamanfrance.fr/article/7-mots-capitaux-ramadan-chez-turcs-16412.html
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