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Editorial du Parisien du 05/06/2015
Selahattin Demirtas, le chef du Parti démocratique du peuple salue la foule lors d’un meeting de campagne, le 3 juin 2015 à Mardin Selahattin Demirtas, le chef du Parti démocratique du peuple salue la foule lors d’un meeting de campagne, le 3 juin 2015 à Mardin (AFP/ILYAS AKENGIN)
Son chef Selahattin Demirtas l’admet, le sort du Parti démocratique du peuple (HDP) se jouera dimanche « sur le fil du rasoir ». Mais en cas de succès, le parti kurde, en pleine progression, pourrait à lui seul déterminer l’issue des élections législatives turques.
Tous les sondages convergent, le HDP est promis à la quatrième place du scrutin avec autour de 10% des voix, loin derrière le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir et ses deux principaux concurrents.
Son score précis signera sa victoire ou sa défaite. S’il reste bloqué sous la barre des 10%, il n’aura aucun siège de députés, ainsi que le prévoit la loi électorale turque.
S’il la dépasse, même d’une seule voix, il fera son entrée au Parlement avec plus de 50 députés et, surtout, devrait priver l’AKP de la majorité qualifiée d’au moins 330 des 550 sièges nécessaire à la réforme de la Constitution souhaitée par le président Recep Tayyip Erdogan. Peut-être même de sa majorité absolue.
Pour franchir cette ligne, le HDP a remis son destin entre les mains d’un « quadra » ambitieux et moderne, Selahattin Demirtas, dont le charisme et l’éloquence en font le rival le plus sérieux de M. Erdogan.
Fort des 9,7% qu’il a réunis sur son nom lors de la présidentielle d’août dernier, celui que ses partisans surnomment parfois le « Obama kurde », se dit persuadé de réussir. « Nous allons passer cette barre et entrer en force au Parlement », assure-t-il à l’AFP à quelques jours du scrutin, « nous ne pouvons pas nous permettre de rester au-dehors ».
Demirtas en est persuadé, son parti devrait capter une partie des voix que sa communauté kurde –20% de la population turque– accordait jusque-là au parti au pouvoir. Et il compte bien en récupérer ailleurs.
Car depuis son arrivée aux commandes du HDP, cet avocat s’est attaché à en faire autre chose que le porte-voix de la seule minorité kurde. Délibérément ancré à gauche, le parti défend aussi les droits des autres minorités, culturelles et sexuelles, et a développé un discours social proche de celui du parti Syriza en Grèce.
– ‘Le Parti de tous’ –
« Nous sommes le parti de tous, le parti des opprimés. Nous allons récolter des voix dans tout le pays », proclame Selahattin Demirtas. « Nous sommes les garants du système démocratique et laïque qui protège les libertés », renchérit un des candidats du parti à Mardin (sud-est), Erol Dora, un Chrétien d’origine syriaque.
Ces derniers mois, le gouvernement islamo-conservateur s’était rapproché du HDP à la faveur des pourparlers de paix engagés, via plusieurs députés kurdes, avec Abdullah Öcalan, le chef rebelle emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Mais à l’approche des élections législatives, l’espoir de mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984 se sont évanouis. Et, conscient de la menace politique qu’il représente, le pouvoir a musclé sa rhétorique contre le HDP.
Erdogan a joué la carte religieuse en accusant le parti d’être « anti-islam » pour avoir promis de supprimer les cours de religion obligatoires à l’école.
Cette semaine, le Premier ministre Ahmet Davutoglu s’en est pris vertement à son chef. « Demirtas se pose en jeune et beau démocrate. Mais dans ses réunions dans le sud-est du pays, il a menacé les électeurs au cas où ils ne lui accorderaient pas leurs voix », a accusé le chef du gouvernement à la télévision.
Contrairement aux législatives de 2011, M. Demirtas a fait le pari de présenter ses candidats sous les couleurs du parti.
Il y a quatre ans, les candidats kurdes s’étaient présentés en tant qu’indépendants, donc non soumis au seuil de représentation de 10%. Ils n’avaient retrouvé leur couleur politique officielle et formé un groupe parlementaire qu’une fois élus.
Malgré les risques de cette stratégie, les dirigeants du HDP espèrent dimanche profiter du statut de « faiseur de rois » que leur confère, cette fois, la loi électorale.
Nombre de soutiens des autres partis d’opposition ont ainsi souligné l’importance de leur entrée au Parlement. Ainsi le pianiste virtuose et farouche défenseur de la laïcité Fazil Say. « Est-ce qu’il serait mieux que l’AKP emporte 360 sièges et ait les mains libres pour faire ce qu’il veut ? », a-t-il averti dans la presse.
« Je pense que le HDP va entrer en Parlement parce qu’il est le seul moyen pour la Turquie –occidentale- de faire obstacle à l’AKP », résume, confiant, un de ses partisans, Abdullah Demir, propriétaire d’un hôtel à Mardin.
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