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Les marchés s’inquiètent des conséquences du scrutin législatif du 7  juin
Le Monde, le 27/04/2015
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Rien ne semble pouvoir enrayer la chute de la livre turque (turkish lira ou TL). Vendredi 24  avril, la monnaie nationale a atteint un nouveau plancher face au billet vert, soit 2,74  TL pour 1  dollar, avant de baisser un peu plus encore à 2,78. Elle a aussi chuté par rapport à la devise européenne, à 2,95 TL pour 1  euro, son cours le plus bas depuis janvier.
Le 22  avril, lors de sa réunion mensuelle, la Banque centrale turque (BCT) a laissé intacts ses taux pour favoriser la rétribution des dépôts en livres turques, au détriment de ceux effectués en devises. Cette mesure n’a pas suffi à rassurer les marchés.
Comme la plupart des monnaies émergentes, la livre turque pâtit de la fermeté du dollar. Mais l’actuelle repli (– 15 % en quatre mois face à la monnaie américaine, est aussi le résultat de l’incertitude politique ambiante à la veille du scrutin législatif du 7  juin.
Les marchés s’inquiètent notamment du sort qui sera réservé, après cette consultation, au vice-premier ministre turc, Ali Babacan. Ce dernier est le principal artisan de la politique économique du pays depuis l’arrivée au pouvoir, en  2002, du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur). L’homme est respecté dans les milieux financiers, tout comme son alter ego et ami d’enfance Erdem Basci, le gouverneur de la BCT.
Or, selon le règlement interne de l’AKP, M.  Babacan, qui achève son troisième mandat de député, ne pourra pas se représenter pour un quatrième mandat consécutif le 7  juin, ce qui réduit ses chances de figurer dans le nouveau gouvernement.  » Cela ne l’empêchera pas de devenir ministre et puis ça n’est pas parce que Babacan n’est plus au gouvernement qu’on aura une crise économique « , a expliqué le premier ministre, Ahmet Davutoglu, le 11  avril.
Brouille
Le gouverneur de la BCT, Erdem Basci, n’est pas plus en odeur de sainteté, surtout auprès du président Recep Tayyip Erdogan, mécontenté par son refus d’obtempérer. Pendant des mois, le numéro un turc a fait pression sur lui pour qu’il remonte les taux afin de se porter au secours de la croissance essoufflée (+ 2,9  % en  2014, alors que le gouvernement misait sûr + 3,3  %). De son côté, M.  Basci, soucieux de juguler l’inflation (+ 8,17  % en moyenne annuelle pour 2014), refuse d’ouvrir les vannes du crédit.
Excédé par cette résistance, le président s’est emporté, allant jusqu’à insinuer que la BCT était dirigée par une puissance extérieure, tandis que M. Basci était accusé de trahison. A l’issue d’un mini-sommet convoqué, le 26  février, entre le président Recep Tayyip Erdogan, le vice-premier ministre, Ali Babacan, et le gouverneur, Erdem Basci, il ne fut plus question de réduire les taux.
La brouille s’arrêta là , mais, en termes d’image, le mal était fait. Les investisseurs n’aiment pas beaucoup que l’indépendance du régulateur soit chahutée.
Pour les rassurer, le premier ministre, Ahmet Davutoglu, s’était envolé vers New York le 8  mars. Yigit Bulut, le principal conseiller du président, s’est rendu à Washington un mois plus tard pour la même raison.  » Nous allons décrire aux Américains le modèle de la nouvelle Turquie voulu par notre président « , avait-il déclaré à la presse avant son départ.
La bonne santé de l’économie était jusqu’ici la clé majeure du succès de l’AKP, qui peut se targuer de n’avoir jamais perdu une seule élection depuis 2002. En douze ans, le produit intérieur brut (PIB) par tête a triplé pour marquer le pas en  2014 avec 10 404  dollars contre 10 822 en  2013. Les mauvais chiffres du chômage (10,9  % de la population active en mars) et la baisse de la production industrielle (–  2,2  % en mars) sont des sources d’inquiétude supplémentaires.
 » Nous ne pouvons pas continuer dans cette direction « , a récemment déclaré Muharrem Yilmaz, le PDG de Sütas (produits laitiers) lors du sommet économique de Uludag, le  » Davos turc « . Lâcher du lest sur les taux d’intérêt pour faciliter l’accès des entreprises au crédit ne suffira pas à redynamiser l’économie, affectée par le déclin de l’industrie manufacturière.
Selon M.  Yilmaz, ancien président de la Tüsiad (le Medef turc), la production manufacturière représente aujourd’hui 15  % du PIB, contre 23  % en  1998. Mais les avis de la Tüsiad ne sont guère prisés de M.  Erdogan qui préfère ceux de la Müsiad (la Confédération des hommes d’affaires musulmans), où les compagnies du BTP, proches de l’élite au pouvoir, sont en bonne place.
L’essoufflement de la croissance va-t-il peser sur les résultats des islamo-conservateurs aux législatives ? Pour l’heure, la plupart des sociétés de sondages (Gezici, Metropoll et Andy-Ar) donnent à l’AKP entre 39  % et 43  % des suffrages, loin de son score aux législatives de 2011, soit 49,8  %.
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