La France a exprimé jeudi «sa profonde préoccupation» au lendemain de la décision du parquet d’Istanbul de poursuivre le maire de la ville pour 142 infractions, déplorant une décision portant «atteinte à la démocratie et au pluralisme politique».
Ekrem Imamoglu, principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan et emprisonné depuis mars, est poursuivi officiellement pour 142 infractions, selon l’acte d’accusation publié mardi par le parquet de la ville et consulté par l’AFP.
«Cette décision nous inquiète car elle semble porter atteinte à la démocratie et au pluralisme politique», a souligné Pascal Confavreux, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors d’un point presse. «Le respect des droits des élus locaux et des parlementaires de l’opposition, le droit à un procès équitable, la liberté de manifester et d’expression constituent des pierres angulaires de l’État de droit», a-t-il ajouté, rappelant que c’étaient des «engagements que la Turquie a pris comme État membre du Conseil de l’Europe».





