« Ce que tu comptes à la maison ne correspond pas au bazar. »
Ce célèbre proverbe turc, proche du français « Rien ne se passe jamais comme prévu », illustre à merveille la stratégie politique actuelle de la Turquie en Syrie.
Malgré les récits optimistes autour du nouveau régime du leader du HTS, Ahmed al-Sharaa, censé succéder à Bachar el-Assad, la situation syrienne s’avère de plus en plus difficile, peut-être même davantage qu’au temps d’Assad.
Au départ, l’éviction d’Assad fut en partie le fait d’Ankara, qui soutint Ahmed al-Sharaa — une figure liée à Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), une émanation d’al-Qaïda — pour diriger les forces islamistes syriennes et renverser le régime en décembre dernier.





