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Libération, le 29/04/2025
par Luc Mathieu
Alors que l’armée de l’Etat hébreu continue de bombarder et de lancer des raids sur des villages du sud, la Turquie entend accroître son influence et sa présence militaire.
C’est une lutte dont le nouvel Etat syrien, exsangue, se serait bien passé. Depuis la chute de Bachar al-Assad, contraint à l’exil le 8 décembre, deux puissances régionales tentent d’étendre leur influence sur la Syrie désormais présidée par Ahmed al-Charaa. Chacune à leur manière : Israël, en bombardant et en multipliant les incursions de ses troupes dans le sud du territoire syrien ; la Turquie, déjà présente dans le nord du pays, en espérant signer un accord de défense et récupérer des bases militaires.
Face aux risques d’escalade, des responsables militaires et sécuritaires des deux pays ont commencé à discuter le 9 avril en Azerbaïdjan. Il s’agissait, selon un communiqué du ministère turc de la Défense, de trouver un moyen pour «empêcher que des incidents indésirables se produisent en Syrie». D’après le bureau du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ce dialogue doit se poursuivre. La réunion du 9 avril n’a débouché sur aucun accord concret.
Les bombardements israéliens n’ont pas cessé
Israël a mené une campagne de bombardements massifs dès le 8 décembre et la chute de Bachar al-Assad. En trois jours, plus de 350 frappes ont détruit bases militaires, navires de guerre, avions de chasse, arsenaux et usines d’armements. Selon l’état-major israélien, 70 à 80 % des capacités militaires syriennes ont alors été anéanties. Israël affirmait qu’il s’agissait d’éviter que les armes ne se retrouvent entre des mains ennemies. Mais les bombardements n’ont pas cessé pour autant. Début avril, l’analyste Charles Lister en avait dénombré environ 730 en quatre mois.
Les troupes israéliennes ont en parallèle avancé en Syrie dans la zone tampon démilitarisée du Golan, qui s’étire sur près de 80 kilomètres du nord au sud depuis un accord signé en 1974. Elles y ont installé au moins sept bases, selon le quotidien israélien Haaretz. Elles ont aussi été plus loin, menant des raids dans des villages syriens au-delà de la zone tampon.
C’est une poursuite de la stratégie, menée depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, qui vise à isoler le territoire israélien de ses voisins. C’est déjà le cas dans le sud du Liban, où des postes avancés ont été bâtis, et à Gaza, où le «périmètre de sécurité» s’enfonce désormais jusqu’à 1,5 kilomètre à l’intérieur de l’enclave. L’autre explication est que le gouvernement israélien se méfie d’Ahmed Al-Charaa, ancien membre d’Al-Qaeda, et des combattants étrangers qui continuent à l’entourer.
Le nouveau président syrien, lui, répète qu’il ne représente aucune menace pour les pays voisins. Le 25 avril, lors d’une rencontre à Damas avec un parlementaire américain, le républicain Cory Mills, il a même évoqué la possibilité de rejoindre les accords d’Abraham, qui avaient vu les Emirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn normaliser leurs relations avec Israël durant le premier mandat de Donald Trump, selon Bloomberg. Ahmed Al-Charaa se serait dit prêt à le faire sous certaines conditions, sans les détailler publiquement. Il a également fait arrêter deux responsables du Jihad islamique palestinien qui étaient en Syrie.
Ahmed Al-Charaa n’a pour l’heure jamais ordonné de riposte aux frappes et incursions israéliennes, se contentant de les faire condamner par l’ONU. Le 25 avril, son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, en visite pour la première fois au siège des Nations unies, a demandé au Conseil de sécurité de «faire pression sur Israël» pour que ses troupes se retirent de Syrie.
Obnubilés par les Kurdes
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et ses services de sécurité connaissent bien, eux, Ahmed Al-Charaa. Ce sont eux qui l’ont aidé à garder le contrôle de la province d’Idlib (nord-ouest) où il s’était installé avec son mouvement Hayat Tahrir al-Sham (HTS) durant la guerre civile syrienne en lui permettant notamment de taxer les marchandises qui transitaient par la frontière turque. La chute de Bachar al-Assad, qu’ils n’avaient pas anticipée lors de l’offensive éclair de HTS en décembre dernier, leur permet de tenter d’accroître leur influence en Syrie. Ils restent notamment obnubilés par les Kurdes du PYD (Parti de l’union démocratique), l’aile syrienne du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), qui contrôlent le nord-est.
L’armée turque était déjà présente dans le nord du pays. Mais elle espère signer un accord de sécurité avec Damas et s’installer dans plusieurs bases à travers le pays, à Menagh, au nord, ainsi qu’à Palmyre et dans la province de Hamas, dans la base dite T4. Celle-ci a été bombardée en mars par l’armée israélienne, juste après que des militaires turcs l’ont visitée pour évaluer son état et les aménagements à faire avant de s’y installer.
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