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En Turquie, qui peut arrêter Erdogan ?

L’Orient-Le Jour avec AFP, le 27/03/2025

Par Clara HAGE

 

 
Un manifestant brandit le drapeau turc devant la police antiémeute lors d’une manifestation de soutien au maire Ekrem Imamoglu devant l’hôtel de ville d’Istanbul. Kemal Aslan AFP/Getty Images

 

De loin, on pourrait croire que le pouvoir à Ankara n’est pas secoué par la mobilisation qui agite la Turquie depuis l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu le 19 mars. Pas plus que les puissances occidentales face au durcissement autocratique emprunté par le pays depuis cette nouvelle cabale judiciaire menée par Recep Tayyip Erdogan contre la dernière figure politique capable de lui faire de l’ombre. Alors que les grandes villes du pays vivent les manifestations les plus massives depuis plus d’une décennie, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan s’affichait mardi à Washington pour une visite au chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, à l’issue de laquelle les deux homologues ont prévu de resserrer les liens en matière de défense.

Après avoir évacué les quelques « préoccupations » concernant les plus de 1 500 manifestants arrêtés depuis le début de la contestation, le secrétaire d’État américain a félicité le « leadership de la Turquie » dans la stabilisation de la nouvelle Syrie. Pas plus d’inquiétude chez le locataire de la Maison-Blanche : alors que l’opposant se trouve derrière les barreaux de la prison de Marmara depuis dimanche dernier pour « corruption », un chef d’accusation décrit par l’opposition comme une manœuvre politique, Donald Trump a qualifié son homologue de « bon dirigeant ». Ce jour-là, l’édile de 53 ans devait être investi par son Parti républicain du peuple (CHP), la première force d’opposition du pays, pour en être le candidat à la présidentielle de 2028.

 

Silence de l’Europe

De fait, les planètes s’alignent pour le président turc qui bénéficie d’un contexte international particulièrement favorable. Au premier rang de ces évolutions, le retour en force de Donald Trump sur la scène politique. « Son admiration pour les dirigeants autoritaires et sa volonté de travailler avec eux ont généralement enhardi les hommes politiques forts du monde entier. Dans ce contexte, Erdogan part du principe que les États-Unis n’opposeront aucune résistance significative. Et jusqu’à présent, il a eu raison », confirme Salim Cevik, chercheur au think tank allemand Stiftung für Wissenschaft und Politik (SWP), alors que la première réaction de Washington se limitait à qualifier d’« affaire judiciaire interne » la détention d’Ekrem Imamoglu.

Avec le retour au pouvoir du milliardaire américain, Recep Tayyip Erdogan a les mains libres. Il peut gérer en autocrate les affaires politiques internes sans craindre l’opprobre américain dans la poursuite de ses projets régionaux, parmi lesquels le retrait des troupes américaines présentes dans le nord de la Syrie aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS). Un désengagement qu’Ankara espère de longue date pour se réserver la possibilité d’une incursion à ses frontières, si l’intégration des forces kurdes dans l’armée régulière, souhaitée par les nouvelles autorités à Damas, ne satisfaisait pas ses attentes.

Le reïs turc ne risque pas, non plus, d’être bloqué dans ses ambitions par les pays européens qui cherchent à renforcer leur défense contre la Russie face à une administration américaine qui entend se désengager du Vieux Continent. Alors que la confiance dans les garanties de sécurité américaines s’amenuise, « la Turquie, avec sa position stratégique, son armée forte et ses capacités émergentes en matière d’industrie de défense, a pris de l’importance aux yeux des dirigeants européens », affirme Salim Cevik. L’industrie de l’armement a connu un essor impressionnant sous l’impulsion du reïs, qui peut se targuer d’avoir hissé le pays à la 9e place mondiale en termes de puissance militaire selon l’indice Global Firepower. Et le pragmatisme bien connu du président turc en fait un négociateur de taille sur le dossier russo-ukrainien, dans lequel il a maintenu de bonnes relations avec les deux parties. Dans ce contexte, même les échos d’une démocratie malmenée ne semblent pas peser suffisamment pour risquer une condamnation suivie d’actions de la part de Bruxelles. De quoi indigner le chef du CHP, Özgür Özel, qui exprimait récemment sur la BBC sa colère face au silence du Parti travailliste britannique qui s’inscrit dans la même ligne sociale-démocrate que la formation kémaliste turque.

Pour Salim Cevik, l’attitude des européens n’est pas nouvelle : « L’UE a toujours donné la priorité au contrôle des migrations plutôt qu’à la gouvernance démocratique en Turquie. Tant que la Turquie joue un rôle essentiel dans la gestion des réfugiés syriens, les dirigeants semblent prêts à ignorer son rapide recul démocratique. » Et alors que l’influence d’Ankara pourrait aller crescendo dans l’avenir de la Syrie depuis la chute du clan Assad, l’importance de la Turquie aux yeux de l’Europe risque d’aller de pair.

 

Une opposition affaiblie

Que reste-t-il donc pour contrecarrer la toute-puissance du chef de l’État turc ? La pression de la rue ? Difficile d’y compter si la répression s’intensifie. « Compte tenu de la culture politique de la Turquie et de la mémoire des manifestations passées, ainsi que de la mainmise du gouvernement sur les forces de l’État, le système judiciaire et la police, il ne faut pas s’attendre à des manifestations soutenues et de grande ampleur. À l’heure actuelle, les protestations sont largement limitées aux organisations d’extrême gauche et aux universitaires, tous deux très vulnérables à la répression », nuance Didem Isci Kuru, chercheuse à l’Université des sciences sociales d’Ankara (ASBÜ). D’autant que les forces mobilisatrices de l’opposition sont en mauvaise posture. La troisième formation du pays, le Parti de l’égalité et de la démocratie des peuples (DEM), qui concentre la majorité des votes kurdes, risquerait gros à rejoindre le bras de fer, alors qu’il est impliqué dans des pourparlers de paix entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et Ankara. « Le CHP est de plus en plus marginalisé et n’a plus que des alliés mineurs et politiquement insignifiants à l’heure où le DEM montre peu d’enthousiasme à soutenir les manifestations de rue. Si cette tendance se poursuit, on pourra dire que l’AKP (parti présidentiel) a réussi à coopter le parti prokurde », poursuit la politologue. Un scénario inconcevable il y a encore quelques semaines.

La formation pourrait tenter de capitaliser sur les 15 millions d’électeurs – plus que le total des voix obtenues par le CHP à la présidentielle de 2023 – qui se sont déplacés pour participer aux primaires du parti alors que le seul candidat était arrêté le matin même. « Pour l’instant, la mobilisation de la rue dépasse les attentes d’Erdogan, et il a réussi à éviter une nouvelle escalade en ne nommant pas d’administrateurs de son parti à la municipalité d’Istanbul (le nouveau maire par intérim, Nuri Aslan, a été élu par le conseil municipal contrôlé par le CHP, NDLR). Mais cela ressemble à une pause tactique, Erdogan poursuivra ses actions », estime Salim Cevik.

 

Pression économique

Le président turc tente dès à présent de contrôler le narratif, alors que les chaînes d’information nationales s’interdisent de diffuser les murs de boucliers dans les rues d’Istanbul, ainsi que les manifestants cueillis chez eux au petit matin avant de disparaître dans des fourgons policiers. Selon les informations partagées par l’un de ses membres, le haut responsable de l’autorité de régulation de l’audiovisuel (RTÜK) a appelé les chaînes une à une, leur ordonnant d’arrêter de diffuser en direct la couverture des manifestations sous peine de sanctions. Et il y a fort à parier que si le mouvement de contestation s’intensifie, l’empire médiatique acquis au dirigeant turc s’acharne à diaboliser le parti d’opposition, le rendant responsable du chaos sécuritaire et économique du pays.

« La pression économique pourrait constituer un sérieux défi pour Erdogan, mais, jusqu’à présent, il a réussi à stabiliser les fluctuations sans retombées politiques majeures », soutient Didem Isci Kuru. Déjà plombée par une crise économique sans précédent, la Turquie a vu sa monnaie chuter de manière vertigineuse au début des manifestations, atteignant un taux historiquement bas et contraignant la banque centrale à intervenir. De son côté, le CHP a tenté de lancer un boycott économique contre les entreprises progouvernementales, sans grands résultats. Mais même sur ce plan, le régime turc a pris une longueur d’avance pour faire face à ce scénario. « Le gouvernement semble avoir préparé un trésor de guerre. Les réserves de la banque centrale ont été augmentées ces derniers mois et dépensées au cours des trois premiers jours pour stabiliser la monnaie », avance Salim Cevik.

Finalement, le salut de l’opposition turque pourrait venir du président en personne. Briguant officiellement son dernier mandat autorisé par la Constitution, Recep Tayyip Erdogan serait tenté de s’accrocher au pouvoir en provoquant des élections anticipées. Et dans ce cas, « la seule voie viable pour inverser cette trajectoire est une victoire électorale de l’opposition lors d’un prochain scrutin », affirme Didem Isci Kuru, mentionnant le maire d’Ankara Mansur Yavas, une autre étoile montante du CHP à même de rassembler la contestation.

 

 

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