Pour les investisseurs étrangers, qui revenaient ces derniers mois dans le pays, après plusieurs années de doutes face aux choix économiques de Recep Tayyip Erdogan, cette nouvelle crise politique est une douche froide.
Le ministre des Finances a beau tenter de les rassurer, multipliant les mesures pour éviter le chaos financier, les images de répression des manifestants lui font une mauvaise contre-publicité.
Paradoxalement, l’opposition semble vouloir miser sur une forme de crise économique. Elle appelle au boycott d’un certain nombre de grands groupes jugés proche du pouvoir.
C’est peut-être sa seule chance, car la communauté internationale reste bien silencieuse. Elle ne semble pas vouloir s’immiscer dans les affaires turques, préférant préserver le rôle essentiel de médiateur d’Ankara dans la guerre en Ukraine.




